18 / 20
08/12/2009
The circle
BON JOVI
 
Je viens de réaliser que cela fait... 25 ans que j'écoute encore et encore BON JOVI (et je ne suis pas le seul) ! Hormis le fait que le temps s'écoule version haut débit, une autre constatation ne peut que sauter à nos yeux de "jeunes" gourmands : la bande à Jon est toujours au front, toujours sur la brèche, album après album. Je ne vous ferai pas le coup de plume en plomb de la chronique discographique (il y a pléthore, entre les albums studio, live, pirates, DVD, etc...), tel album étant plus méritant qu'un autre... Hors sujet avec BON JOVI ! Trop long, fastidieux et scolaire, et bien trop compliqué pour celui qui frissonne de plaisir, une fois de plus, en écoutant ce nouvel album !

Jon, toujours aussi charismatique et top modelisé, toujours photographié à son avantage (où l'impression que le temps qui passe n'altère aucunement ce visage d'ange et ce physique entretenu de jeune premier !), accompagné de ses fidèles musiciens Ritchie (guitares), Tico (batterie), David (piano / claviers) et depuis une quinzaine d'année du bassiste Hugh McDONALD (qui paradoxalement ne figure quasiment jamais sur le line up officiel ou sur les photos du groupe !) nous offre, un mois avant Noël, The Circle. Une fois de plus, la question : que nous a réservé BON JOVI, derrière cette pochette qui ressemble à l'affiche d'un film "nous revenons de l'au-delà et nous avons plein de trucs à vous raconter. Keep the faith, les ami(e)s. Au bout du tunnel, la Lumière". Vous voyez le cliché, OK... (vraiment pas terrible, comme toutes les autres pochette d'ailleurs, il faut bien se l'avouer).
Mais heureusement, l'habit ne fait pas le moine ! Musicalement, c'est pour le coup lumineux (comme quoi la pochette...). 12 compositions trempées dans un Rock US, mélodiques et inspirées, misent en valeur par un mix et une production ad hoc, dont certaines co-écrites par Billy FALCON, John SANKS et par un fidèle parmi les fidèles : le grand Desmond CHILD. Les rythmiques restent simples mais chaudes, rondes comme un bon pain de campagne, avec des réminiscences marquées comme le titre Bullet et son jeu de batterie très Keep The Faith ou d'un Livin' On A Prayer pour la ligne de basse sur le titre Work For The Working Man. Ritchie s'emploie magnifiquement sur ses soli très Rock (Happy Now). Les claviers et le piano de David, même si relativement discrets, confortent cette chaleur ambiante. Et puis la voix de Jon, reconnaissable entre mille... Je continue ? Live Before You Die et son orchestration, titre mid tempo qui peut rappeler Bed Of Roses. Le poignant Learn To Love. Le hit We Weren't Born To Follow.
Un air de U2 rôde, comme tapi dans l'ombre (When We Were Beautiful, Superman Tonight, Brokenpromiseland, Fast Cars). Quelques passages égarés pourront rappeler Lost Highway (2007), le versant Country "je traverse mon beau pays à pied une guitare dans le dos" en moins. Oui, vraiment, il y a de quoi jouir et s'en réjouir sur cet album !

Si certains fans de la première heure ont vraisemblablement décroché au fils de la dernière décennie (depuis en gros 2000 et l'album Crush), voire bien avant, d'autres continuent le voyage musical avec le groupe, avec ses destinations pas toujours conformes à leurs attentes. Mais qu'importe, celles et ceux qui lisent cette chronique et opinent positivement du chef, n'ont pas abandonné le groupe en cours de route. Et avec moi écoutent encore et encore BON JOVI depuis... 25 ans.
Ben
Date de publication : mardi 8 décembre 2009