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17/09/2010
Metal arena
AZRAEL
 
J’aime bien AZRAEL. Pas le chat de Gargamel, l’éternel ennemi des petits êtres bleus de Peyo, non, je parle du groupe Espagnol auteur de 6 albums (plus un best of) depuis ses débuts en 1991. J’ai découvert AZRAEL un peu par hasard, au cours d’un voyage en Espagne avec un titre, Todo/Nada, issu de son album Libre (2008) que je n’ai jamais eu l’occasion d’écouter en sa totalité. En revanche, je me suis penché sur d’autres réalisations, Futuro (1998) et Dimension IV (2001) ainsi que la compil, qui m’ont permis de découvrir un groupe aux influences variées et aux goûts éclectiques.
Avec son nouveau né, AZRAEL conserve cette ligne de conduite et cette ouverture d’esprit. Tout au long de Metal Arena (2010), on retrouve des influences Hard Rock traditionnel, certes, un Hard Rock à différentes vitesses – calme ou rapide – mais également de forts échos qui balayent une palette de styles musicaux allant du classique à l’indus.

L’album débute avec le morceau titre, un instrumental dont la montée en puissance me rappelle les grandes heures de l’ange blond, Michael SCHENKER aux débuts du MSG. Les autres chansons montrent donc les différentes facettes d’un AZRAEL qui sait être speed et symphonique (Decirte Adios), indus (El Precio de Todo) mais qui sait la plupart du temps aller à l’essentiel en restant tout simplement Heavy, dans une veine traditionnelle où les claviers jouent un rôle aussi important que les guitares. Seul Para Bien O Para Mal me laisse sceptique, l’ensemble étant plus désordonné que construit, ou alors, il y a quelque chose qui m’a échappé.

Si la production est propre, l’ensemble reste efficace et plus que plaisant ; mais voilà, à trop varier les plaisirs, AZRAEL ne parvient pas à marquer sa différence. Ou, à l’inverse, le groupe se démarque par son ouverture d’esprit. C’est à la fois sa force et sa faiblesse car cela peut être considéré comme le signe de la difficulté du groupe à trouver son style propre et peut perturber l’auditeur. Ce n’est certes qu’un détail, mais un détail qui peut expliquer pourquoi, même à domicile, AZRAEL reste en seconde division.
metalmp
Date de publication : vendredi 17 septembre 2010