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14/10/2011
Iron fist
MOTORHEAD
 
Nous avons décidé de vous faire découvrir (ou re découvrir) les albums qui ont marqué une époque et qui nous paraissent importants pour comprendre l'évolution de notre style préféré.
Nous traiterons de l'album en le réintégrant dans son contexte originel (anecdotes, etc.)...
Une chronique qui se veut 100% "passionnée" et "nostalgique" et qui nous l'espérons, vous fera réagir par le biais des commentaires ! ......
Bon voyage !



Après trois années ininterrompues de succès, MOTORHEAD est sur un petit nuage (de plomb). Confiant, le trio décide de se passer des services de Vic MAILE et produit seul son nouvel album, laissant les manettes de la console du studio Morgan (et Ramport pour deux titres) à Fast Eddie CLARKE.

Les attentes sont telles que, lorsque sort Iron Fist, la déception des afficionados est grande. S’est-on à ce point habitués aux frasques du trio qu’il ne semble plus être aussi dangereux qu'il y a encore quelques mois lorsqu'il brûlait le macadam ? Seule la batterie de Phil TAYLOR, plus classique dans son jeu, peut sembler plus distante, moins présente. Est-ce le groove, plus important que précedemment, que l'on retrouve sur des morceaux comme Loser , Shut It Down ou I'm The Doctor ? Ou le fait que Lemmy parle ouvertement, sur America, de son attirance pour le nouveau continent, territoire qui reste à conquérir ?

Iron Fist contient pourtant ce qui fit il y a peu de temps le succès de MOTORHEAD : une voix forgée en enfer, accompagnée d’une basse rugueuse et grasse à la fois, d’une guitare aux riffs acérés… et un nombre plus qu’honorable de futurs classiques du genre : Iron Fist, tout d’abord, mais également I’m The Doctor, Loser, Speedfreak et (Don’t need) Religion, soit la moitié de cet album, au bas mot. Car on peut aisément rajouter Sex And Outrage et Heart Of Stone à la liste. MOTORHEAD sait que le Rock doit être direct, simple et sans fioriture, et c'est bien là ce qu'il fait de mieux.

Alors quoi ? Pourquoi ce disque, arrivé en 6ème position des charts anglais n’a-t-il pas été mieux accueilli ? D’abord, la précédente offrande du trio s’est classée n° 1 et il est difficile de faire mieux. Après une telle montée, il n'y pas beaucoup de possibilités... Ensuite, on le sait aujourd’hui, les tensions dans le groupe sont telles que Fast Eddie ne tarde pas à claquer la porte. C’est d'ailleurs plus la promotion que l’enregistrement qui fit la "mauvaise" réputation d’Iron Fist, qui reste un album à redécouvrir, simple, brut, direct. Du MOTORHEAD pur jus qui peut se résumer ainsi : Teenage, backstage, sex and outrage !



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metalmp
Date de publication : vendredi 14 octobre 2011