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02/10/2012
7 billion and a nameless somebody
FIRE ON DAWSON
 
Après la sortie de leur premier album en 2010, Prognative, unanimement salué, encensé et récompensé par la presse spécialisée, parution suivie de nombreuses prestations scéniques, en Inde et en Asie notamment, FIRE ON DAWSON nous livre son second effort, 7 Billion and A Nameless Somebody. Formé en 2006 en Allemagne sous l'impulsion du bassiste Martin SONNTAG, le quatuor est composé à ce jour du chanteur indien Ankur BATRA, du guitariste Markus STRICKER et du batteur Max SIEGMUND.

Enregistré et mixé par le groupe, masterisé par Stephen MARSH (KORN, INCUBUS...), le son de ce nouvel album est tout bonnement excellent, rendu sonore idoine quant aux styles négociés durant ces 10 compositions : creuset où se fondent un Rock alternatif, emprunt de touches Rock progressif, avec un ascendant Rock Post Grunge bouillonnant mâtiné de Métal moderne. Chamarrés, originaux et audacieux, ces 10 titres personnels restent d'une accessibilité et d'une homogénéité limpides, offrant un voyage musical réjouissant plutôt qu'un chemin de galère.
We Are All Vain, fraîche sur son entame, plus sombre et plus lourde sur son final, tisse une mélodie inspirée et entêtante. Pseudo Christ intègre des claviers et se voit aborder un Rock Métal plutôt typé américain. The Code, magnifique composition, laisse s'échapper un frêle air oriental sur la mélodie, ainsi qu'une efflorescence Jazzy assez surprenante, que nous retrouvons aussi sur le sombre God Of The Lost. Steal The Show, plus lent, concentre un certain désespoir au niveau du chant. Synthetic Part I, du haut de ses 7 minutes, est introduite par une guitare acoustique, vite soutenue par une guitare électrique, accommodées d'une ligne de chant poignante, la composition s'éteignant sur une longue partie instrumentale tout en émotions. Procédé acoustique / électrique qui se répète sur Debris ainsi que sur la ballade Willow. Syria, certainement la composition la plus diaprée, avec son passage Funky et sa guitare mélodique, me fait penser à VULGAR UNICORN, tout en laissant une ombre l'obscurcir. Synthetic Part II, avec son brutal final tel un couperet, va crescendo en intensité et en puissance.
Plane tout au long de ce brillant et réussi 7 Billion And A Nameless Somebody, tel un voile intemporel, l'écume grondante de NIRVANA, à laquelle PEARL JAM (voire METALLICA) entre autres, auraient prêter leur concours... Mais je suis sûr que chacun aura à coeur, selon ses sensibilités et ses connaissances, d'y entendre d'autres affiliations, une fois découvert l'univers musical riche et enthousiasmant de FIRE ON DAWSON.
Ben
Date de publication : mardi 2 octobre 2012