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15/10/2013
I will survive
SEVENTH KEY
 
Dire que ce I Will Survive est attendu par les fans de Billy GREER et Mike SLAMER comme le Messie pour les chrétiens ou pour les supporters de Barcelone est un doux euphémisme !
9 années d'attente depuis le chef-d'oeuvre qu'est The Raging Fire (2004), c'est long ! (Chronique ici : cliquez ici ) !
En tout cas, ces deux artistes sont à l'honneur en ce mois d'octobre 2013 puisque le label Rock Candy ressort les deux albums de STREETS (Streets (1983) et Crimes In Mind (1985)) en version remasterisées !
Venons-en à ce nouvel opus qui me pose quelques problèmes !
Car comment expliquer un "coup de moins bien" de la part d'artistes que j' adore ?
L'attente a certainement créé un désir fort de retrouver un album "plein", de belles mélodies, de solos ravageurs, de refrains à trotter dans la tête toute la journée, bref, un frère au The Raging Fire de 2004 !
Sauf que le frère attendu se révèle au final plutôt un cousin éloigné !
Alors certes, nous retrouvons une production parfaite, des solos de guitares bien ficelés et un bon nombre de refrains explosifs, il n'en reste pas moins après plusieurs écoutes que le charme n'est plus !
Pour quelles raisons ?
Tout d'abord, la voix de Billy est à mon oreille mixée trop en retrait par rapport aux refrains et à la musique.
Petit détail certes mais qui a son importance quand je le rajoute au reste.
Ensuite, il y a vraiment des titres peu inspirés, ou alors des moments peu inspirés.
Globalement, je trouve de nombreux couplets un peu "tirés par les cheveux" !
Ensuite, il y a cette ballade, Sea Of Dreams, en plage 5 complètement ratée et qui se veut une bien pâle copie du Dust In The Wind de KANSAS !
Parlons donc du style KANSAS comme influence sur certains titres.
Les I Will Survive et Lay It On The Line qui débutent l'album sont dans cette veine.
Le deuxième titre m'a rappelé un peu le Lay It On The Line de TRIUMPH et propose un développement progressif vraiment agréable.
Les refrains de ces deux titres sont bien enlevés mais les couplets sont moins mélodiques et il reste une sensation d'inachevée !
Le dernier titre I Want It All reprend ce chemin sans pour autant l'éclairer plus...
6 autres titres ressemblent à une copie plus ou moins pâle de ce que Mike SLAMER nous a proposé sur l'ensemble de sa carrière.
Une impression de "déjà entendu" se fait plus que sentir et le résultat reste vraiment peu encourageant !
Bref, tout cela reste un peu dans l'obscurité car en plus, il y a La Ballade , que dis-je, L'Hymne qui retrouve les chemins lumineux du The Raging Fire, à savoir What Love's Supposed To Be, avec son piano, son violon et une inspiration divine enfin retrouvée !
Ce seul titre me prend aux tripes, c'est bien peu et j'en suis désolé !
Voilà, je suis vraiment désolé d'écrire une pareille chronique pour des artistes que j'apprécie mais je ne ressens, à part What Love's Supposed To Be, rien à l'écoute de cet album...
Et la plupart de ces arguments sont valables également pour le dernier EDEN'S CURSE Symphony Of Sin qui m'a laissé lui aussi plutôt de marbre et que je ne chroniquerais pas...

SEVENTH KEY :

Billy GREER : Basse, Chant,
Mike SLAMER : Guitares, Claviers, Programmation,
Chet WYND : Batterie,

Invités :

David RAGSDALE : Violon,
Billy TRUDEL, Terry BROCK, Bobby CAPPS : Choeurs,
Barry “The Blade” JOHNSON : Guitare
David MANION : Claviers,

Produit et mixé par Mike SLAMER.
Rémifm
Date de publication : mardi 15 octobre 2013