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29/04/2014
Black diamond snake
Headcharger
 
Trois ans après le superbe Slow Motion Disease qui a vu le groupe tourner en France et dans le monde, HEADCHAGER revient avec un album bourré de titres explosifs dont certains deviennent vite obsessionnels.

Les dix titres que nous offrent aujourd'hui les Caennais sont (presque) autant de hits potentiels qui vrombissent tels un moteur en furie. Un moteur qui ne demande qu'à rugir et se faire entendre. Sans lever le pied de l'accélérateur - exception faite de Heads-Up, sorte de petite virée US plus calme - HEADCHAGER trouve le parfait compromis entre Metal, Rock et Stoner, confirmant l'orientation prise avec ses derniers albums.

Les guitares sont aussi rageuses que scintillantes, le rythme déterminé et le chant chaleureux, vindicatif et rugueux à souhait confirment la position hors compétition de HEADCHAGER qui varie ses plaisirs en proposant des morceaux rentre dedans (superbe trio d'ouverture composé de Land Of Sunshine, The Diver et Don't Wanna Change Your World) avant que les guitares ne deviennent quelque peu plus légères et surprenantes (Backtracking), explorant d'autres horizons.

Après la promenade Heads-Up (qui me rappelle un peu trop ...Drifter sur l'album précédent, malgré un final plus énervé), arrrive le titre le moins réussit de ce Black Diamond Snake: One Night Stand me donne l'impression d'avoir été composé un peu trop rapidement et me fait peu d'effet (au même titre, un peu plus loin, que Blazing Star, trop facile, trop simple, au regard de la qualité des autres compositions)

Les turbos reprennent toutefois du service avec I Wanna See You Die, titre au chant déterminé et aux guitares ronflantes. Un gros headbang live en perspective! No Fate propose quant à lui un riff à la simplicité efficace, qui évoque tout autant ACDC qu'IRON MAIDEN tandis que Time Rider conclue cet album sur une note joyeuse et presque optimiste sur fond de rythme chantant et entrainant.

Avec Black Diamond Snake, HEADCHARGER nous offre un album dans la lignée de Slow Motion Disease, mais à l'effet de surprise moindre. On ne change pas une équipe qui gagne, ni une recette qui fonctionne et HEADCHARGER demeure un des poids lourds du Metal français actuel.

metalmp
Date de publication : mardi 29 avril 2014