Rien qu'en regardant les photos promotionnelles d'AMBUSH, on se croirait revenu en 1983 : jeans moulants, cartouchières, perfecto, baskets montantes, à croire qu'ils ont puisé dans ma collection personnelle !!! Musicalement, les petits jeunes d'AMBUSH ressuscitent le Heavy Metal et le Hard Rock nerveux et carré que JUDAS PRIEST et RIOT avaient respectivement fixé à la fin des années 70 et au début des années 80.

Pour les plus jeunes d'entre vous, voilà donc ce à quoi il faut s'attendre : des riffs teigneux et secs comme des coups de trique, un chant haut perché, une section rythmique misant avant tout sur l'efficacité. La structure des compositions est elle aussi extrêmement classique : riff, couplet, refrain, solo et on recommence.

L'originalité ne pouvant pas être l'argument majeur d'AMBUSH, il ne reste plus qu'à évaluer Firestorm sous l'angle de l'efficacité. De ce point de vue, AMBUSH a assimilé tous les codes et propose des compositions bien faites, teigneuses et mélodiques. Le tempo varie, passant du mid tempo (Molotov Cocktail, Close My Eyes, Ambush, Hellbound) au speed nerveux et saccadé (le titre éponyme, Don't Shoot Let 'Em Burn, Natural Born Killers, Heading East), seul le titre Master Of Pain se faisant plus lent et malsain.

L'appréciation sur cet album et sur ce groupe dépend véritablement du passé que l'on a en matière de Metal. Quoi qu'il en soit, Firestorm demeure un album sympathique et maîtrisé.

Alain
Date de publication : lundi 16 juin 2014