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11/03/2015
China sky II
CHINA SKY
 
La renommée de CHINA SKY n’est plus à faire, même si leur unique album date de 1988, il a été encensé et est toujours considéré comme un must de l’AOR. Alors voir le groupe resurgir après plus de 25 ans de silence donne beaucoup d’espoir aux fans du genre et si le line-up a changé avec l’arrivée du nouveau guitariste Steve WHEELER en lieu et place de Bob INGRAM, Ron PERRY (chant) et Richard SMITH (basse) sont bel et bien présents. Avec Tim McGOWAN aux claviers et Bruce CRUMP, ex-MOLLY HATCHET, à la batterie, le groupe sort China Sky II, et bien sûr, ce nouvel effort est très travaillé, délivrant 12 titres calibrés AOR mais inégaux au niveau musicalité. La marque de fabrique reste bien sûr la présence des claviers, des mélodies chatoyantes, avec de ci de là, de sacrés soli de guitare (The Road Not Taken). Certes la voix de Ron PERRY est plus mature, plus éraillée mais dans l’ensemble, il s’en sort plutôt bien. C’est toujours bien léché, légèrement bluesy parfois (You’re Not The One). Il y a beaucoup d’introductions en guitare acoustique (I Wish I Could Fly) ou au piano (The Richest Man In The World), et cela apporte une ambiance soft à l’album, même si ces mid-tempos montrent une qualité musicale indéniable. Ce China Sky II montre un savoir-faire éloquent et musicalement, tout est bien en place, mais par manque de mélodies innovantes, de construction musicale trop identique sur les derniers titres, et aussi un son qui laisse à désirer au niveau batterie, une certaine lassitude d’écoute finit par percer. Il n’y a pas de titres vraiment percutants même si I’m A Survivor, aurait pu y prétendre grâce à des chœurs imposants. Un album un peu trop uniforme, qui ne fera pas oublier le précédent, hélas ! Et malgré un début plutôt attrayant, la 2ème partie de ce China Sky II se noie dans un magma musical peu porteur et assez assommant au final. Un retour en demi-teinte en somme !
rebel51
Date de publication : mercredi 11 mars 2015