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26/07/2015
Kingdom come
KINGDOM COME
 
Nous avons décidé de vous faire découvrir (ou redécouvrir) les albums qui ont marqué une époque et qui nous paraissent importants pour comprendre l'évolution de notre style préféré.
Nous traiterons de l'album en le réintégrant dans son contexte originel (anecdotes, etc.) ...
Une chronique qui se veut 100% "passionnée" et "nostalgique" et qui nous l'espérons, vous fera réagir par le biais des commentaires !
Bon voyage !


En 1988, date de sortie du premier album de KINGDOM COME, Lenny WOLF, auteur, compositeur, chanteur, guitariste, producteur allemand possède déjà une sacrée réputation.
En effet, dès ses 22 ans, en 1984, il frappe fort avec un premier album intitulé Burns Like A Star avec une formation nommée STONE FURY dont le célèbre Andy JOHNS fut du mixage et de la production.
Son coéquipier de l'époque, le guitariste Bruce GOWDY l'accompagne également pour un deuxième opus en 1986, Let Them Talk, un album plus orienté FM si je puis écrire.
En 1988, Lenny WOLF nous revient avec une nouvelle formation plus orientée sur le style Hard-Rock mélodique du premier et fantastique STONE FURY.
Seule la ballade dantesque What Love Can Be est co-écrite avec Bruce GOWDY et Lenny se permet aussi une co-écriture avec Danny STAG sur Loving You. Ce dernier co-écrivant aussi les paroles de The Shuffle.
Pour le reste, il compose les 8 autres chefs-d'oeuvre de l'album et écrit ou co-écrit les paroles avec au gré des titres la "manageuse" du groupe Marty WOLFF, laissant à cette dernière le soin de co-écrire le superbe Hideway avec Johnny B. FRANCK, excellent bassiste du groupe.
Le niveau est élevé et nous retrouvons un certain James KOTTAK (chez SCORPIONS aujourd'hui) et dont le travail ici est remarquable ! Il co-écrit également les paroles de Now Forever After.
Les 10 joyaux que composent ce premier album sont enregistrés au Little Mountain Studios de Vancouver par un certain Bob ROCK, assisté de Ken STEIGER.
Le mixage et la production sont des modèles du genre !
Cet album est une pure merveille, toujours d'actualité pour tous les fans du style.
La polémique, entretenue par la presse, à la sortie de l'album fut un peu ridicule.
Il fut reproché à Lenny de marcher sur les terres de LED ZEPPELIN.
Cette remarque, justifiée à mon sens, ne méritait qu'une ligne dans une chronique car même si le dirigeable plane par moment sur la musique de ce premier KINGDOM COME, c'est pour le meilleur de nos oreilles.
Et la voix aigu de Lenny est, me semble-t-il, un don du ciel, comme celui qu'à reçu un certain Robert PLANT (et quelques autres !).
Alors, je vous passe le ridicule d'un Gary MOORE composant avec Neil CARTER sur son After The War de 1989 un titre nommé Led Clones en hommage à KINGDOM COME. Ozzy OSBOURNE s'occupant du chant sur ce titre, ma foi tout de même fort bon !
Mais comme dirait un certain William SHAKESPEARE : "Too Much Noise About Nothing" ("Beaucoup de bruit pour rien") !
Il était temps que Gary MOORE passe au blues !
Bref, si vous écoutez attentivement aussi Now Forever After ou Shout It Out voire Hideway, Living Out Of Touch, vous y trouverez des pépites de Hard-Rock mélodique rappelant plus STONE FURY.
Quelques claviers se promènent sur l'album, discrets mais toujours à bon escient. Cet instrument prendra plus de place ensuite dans la musique de Lenny WOLF.
Enfin, je ne peux taire le travail remarquable des deux guitaristes, Rick STEIER pour la rythmique et Danny STAG, cité plus haut en "lead".
Voilà, ce « Must Have » revient régulièrement sur ma platine et me redonne à chaque fois le même plaisir.
C'est bien là l'essentiel ! Led Clones ou pas !

Living Out Of Touch : cliquez ici

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Rémifm
Date de publication : dimanche 26 juillet 2015