PLEASURE ADDICTION joue immédiatement la carte de la séduction car Extra Balls commence très fort avec le tube Don’t Let Me Down : refrain et chœurs efficaces, guitares hard et un bon solo. Can’t Stand The Heartache apparaît ensuite un peu quelconque même si le travail sur la guitare vaut le détour. Je préfère quand le groupe américanise clairement son propos comme sur le classique I Love L.A. (beau solo, encore une fois), nous ramenant en plein dans les années 80 et ce que proposaient alors WARRANT ou MÖTLEY CRÜE. Autant jouer l’étiquette de la tradition à fond, non ? Vous l’aurez donc compris, par rapport à son premier disque Independence (2012), PLEASURE ADDICTION n’a pas changé de style, ce qui parait bien normal. Et quand le moment de la ballade arrive, Heaven & Hell, on se demande si ce n’est pas BON JOVI qui chante… et ça chante bien, même dans des registres plus heavy ! Toutes ces comparaisons constituent de vrais points positifs.

Love Refugee parvient à amener un souffle nouveau, une composition soignée et un peu moins évidente. Autre satisfaction, le morceau Count 1.2.3 qui monte gentiment en puissance pour déboucher sur un refrain séduisant. Je perçois la spontanéité et l’expérience d’un groupe habitué à jouer live surtout sur l’énergique Lights & Wonders.

En conclusion, j’aime beaucoup la musique pratiquée par PLEASURE ADDICTION mais Extra Balls ne procure plus cet effet de surprise. Je le conseille donc à un public précis (qui a dit nostalgique ?) et averti. Pas de prise de tête ici, juste du fun, glam et Hard Rock ‘n’ Roll !

PLEASURE ADDICTION
Butcho : Chant
Carvin : Guitares Lead
Stuffy : Basse
Pamyz : Batterie

NOCTUS
Date de publication : lundi 19 octobre 2015