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Chronique
THE HOWLING VOID - The triumph of ruin

Style : Dark / Gothic / Doom / Stoner
Support :  MP3 - Année : 2016
Provenance du disque : Reçu du label
6titre(s) - 38minute(s)

Site(s) Internet : 
THE HOWLING VOID FACEBOOK

Label(s) :
Avantgarde Music
 (16/20)

Auteur : Alain
Date de publication : 05/05/2016
De fort belles ruines
En 2013-2014, l'homme qui évolue sous la bannière de THE HOWLING VOID a imprimé un tournant très net à la musique de son projet. A ses débuts à la fin des années 2000, THE HOWLING VOID produisit plusieurs albums parmi les plus marquants du Funeral Death Doom. En 2013-2014, l'homme qui évolue sous la bannière de THE HOWLING VOID a imprimé un tournant très net à la musique de son projet. Finies les tempos écrasants, les voix d'outre-tombe, les riffs granitiques. Place à un Doom Metal nettement plus nuancé, aux fortes incises mélodiques, avec un chant en registre clair.

The Triumph Of Ruin confirme l'orientation prise sur l'EP Runa et sur l'album Nightfall, avec même une accentuation de l'accessibilité en forme de normalisation, sans que cela soit le moins du monde péjoratif. Auparavant abonné aux formats longs, voire très longs, THE HOWLING VOID cantonne désormais les six compositions de cet album entre cinq et huit minutes. Du point de vue du style, même si l'on croise encore fréquemment des riffs plombés (Fenrir, Lords Of Barren Fields), ils sont désormais bien dessinés et nettement assénés. Surtout, ils sont accompagnés par une sarabande mélodique : synthés, voix douce, motifs de guitare simples mais entêtants. Piano et cordes s'imposent même sur l'instrumental mélancolique The Nine Worlds Wept. L'album se clôt sur un autre titre épuré, Silence After The Storm, sur lequel cordes et guitare en son clair accompagne une voix pure et désenchantée.
Le final du titre le plus long, Where Once A River Flowed, offre même un visage passablement atmosphérique (synthés plus cordes), tout juste ponctué par de gros riffs laconiques.

Le résultat global semblera moins viscéralement poignant que les œuvres initiales de THE HOWLING VOID mais force est d'avouer que le projet a gagné en nuances et en subtilité, sans rien perdre en émotions tristes et désabusées. Pourquoi bouder son plaisir et demeurer tournés vers le passé quand le présent offre un visage complémentaire à l'avatar précédent ?
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