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Chronique
TOMMY STEWART'S DYERWULF - Tommy stewart's dyerwulf

Style : Dark / Gothic / Doom / Stoner
Support :  MP3 - Année : 2017
Provenance du disque : Reçu du label
8titre(s) - 42minute(s)

Site(s) Internet : 
Soman records BANDCAMP
Tommy Stewart's DYERWULF FACEBOOK

Label(s) :
Soman records
 (15/20)

Auteur : Alain
Date de publication : 09/06/2017
Les basses oeuvres
La basse est souvent considérée comme un instrument discret, servant d'appoint aux parties rythmiques. Sauf que Tommy STEWART ne l'entend pas de cette oreille. Qui ? Il s'agit tout bonnement du bassiste indéfectible d'une formation dont je tombai raide dingue dans les années 80 : HALLOWS EVE. J'ai littéralement usé leurs deux premiers albums, Tales Of Terror (1985) et Death And Insanity (1986), qui maniaient avec fougue et maestria le Heavy Metal, la rugosité du Hardcore, la théâtralité sombre du Shock Rock.

Reformé depuis 2005, ayant sorti deux nouveaux albums, HALLOWS EVE peine à émerger aujourd'hui comme hier. Cela n'a pas empêché le bassiste Tommy STEWART de mettre sur pied un projet singulier, car prenant la forme restrictive d'un duo en compagnie du batteur Eric VOGT, Tommy assurant la basse et le chant. En fait, le bonhomme n'en est pas à son coup d'essai puisqu'il avait enregistré en solo l'album Clef Doom en 2015, suivi début 2016 du single Porpoise Song.

Basse, batterie, chant donc, le tout au service d'un Doom Metal traditionnel dans ses structures, lent, épais, sinistre, rampant. Clair et articulé, à défaut d'être ultra-puissant, le chant de Tommy s'inscrit dans la lignée d'Ozzy OSBOURNE et Scott Wino WEINRICH ; ce n'est pas très technique, sûrement pas lyrique mais suffisamment lancinant et modulé pour s'avérer expressif.

Il fallait s'y attendre, l'absence de guitare, que ce soit en rythmique ou en solo, modifie passablement le rendu sonore, la basse de Tommy, émettant des sonorités graves, saturées, tour à tour métalliques et grésillantes. Il n'y a rien de confortable là-dedans, le rendu se faisant franchement lugubre et menaçant, avec une aura malsaine qui irradie des compositions.

Si l'approche mise en œuvre ici se veut sans fioritures et brute, il faut toutefois souligner la solidité des compositions (dont trois oscillent entre six et huit minutes) et la crédibilité de l'interprétation. Tout ceci constitue une belle collection de contes de la terreur et persiste à suinter la mort et la folie.
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