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13/11/2017
Partly human, mostly beast
HONEYMOON DISEASE
 
En 2015, The Transcendence, le premier album du quartette suédois mi-filles mi-garçons, avait suscité chez moi un effet à la fois amusé et approbateur devant tant de fraîcheur énergique et positivement référencée (relire : cliquez ici). Son successeur réitère l'effet piquant et mentholé puisque nos musiciens et musiciennes en jaune et bleu demeurent plus que jamais fidèles à leur formule entre Rock'n'Roll teigneux, Hard Pop, Glam Rock et incises de guitares à la THIN LIZZY.

A défaut d'évolutions majeures, HONEYMOON DISEASE s'est attaché à perfectionner sa formule, en rendant son écriture encore plus affûtée et en mettant l'accent sur les arrangements. L'écriture, tout d'abord. C'est bien simple, on a l'impression une collection de douze tubes, que ce soit dans un registre Rock'n'Roll à la Chuck BERRY (Fly Bird, Fly High), le Glam Rock à la Suzi QUATRO (Doin' It Again), la ballade (Rymdvals), le Hard à la GIRLSCHOOL (Four Stroke Woman, Calling You), le Rock félin à la PRETENDERS (It's Alright, Night By Night) ; en toutes circonstances, le groupe propose des mélodies addictives et des rythmiques simples mais réjouissantes.

Qui plus est, le travail sur les arrangements, notamment en matière vocale, souligne encore davantage l'impact mélodique général et apporte une bonne dose de subtilité à des titres qui se veulent avant tout directs. Par moments, des ambiances veloutées permettent de mieux faire ressortir un feeling plus délicat que la simple urgence Rock, ce qui ouvre des perspectives d'évolutions intéressantes pour HONEYMOON DISEASE.

En attendant, nous voilà munis d'une bien belle collection de chansons qui font du bien, servies par un groupe qui y prend du plaisir : un cercle vertueux s'est créé entre eux et nous. A la prochaine !

Vidéo de Four Stroke Woman : cliquez ici
Alain
Date de publication : lundi 13 novembre 2017