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16/01/2018
Love hate conspiracies
BLOOD RED SAINTS
 
Après un 1er album plus que recommandable, Speedway, sorti en 2015, dans la pure tradition du rock mélodique anglais, voilà que nous revient BLOOD RED SAINTS. Le groupe voit l’arrivée de Neil HIBBS (ARKHAMS RAZOR, SHY) aux guitares et d’Andy CHEMNEY (ANGELS OR KINGS) à la batterie. Pete GODFREY au chant, Rob NAYLOR à la basse et Lee REVILL aux guitares sont toujours présents et ont oeuvré sur Love Hate Conspiracies dans le but de proposer un album plus heavy tout en restant bien sûr dans le domaine du mélodique.

Et cela se sent dès les 2 premiers titres avant que ne déboule le majestueux et très mélodique Wake Up (cliquez ici), formidable de A à Z ! Enormément de feeling sur ce titre, d’un caractère rock évident et d’une somptueuse énergie. Le mid-tempo suivant Exit Wounds apporte un brin de fraicheur et a des relents de BON JOVI, dans une mélopée très rock américain. Hélas ensuite avec le titre de l’album, Love Hates Conspiracies, le groupe s’égare quelque peu dans un registre progressif, voire sombre, auquel il ne nous avait pas habitué, et je ne reviens pas sur Something In Your Kiss, trop convenu, à la limite d’une pâle copie de DEF LEPPARD. A la moitié de l’album, l’impression reste mitigée avec de bonnes choses mais aussi de nettement moins enthousiasmantes.

La suite redevient plus convaincante avec un superbe mid-tempo Arms Wide Open et surtout le très performant et mélodique Is It Over avec la participation vocale de Paul LAINE (DANGER DANGER, THE DEFIANTS) ce qui insuffle à l’album une nouvelle énergie rock encore plus américaine. Et effectivement la fin de l’album revient à du vrai mélodique, agréable, vif et nettement plus énergique avec le très rock et remuant Sometimes, le magnifique Rise Again qui démarre lentement mais explose ensuite pour un final impeccable tout en guitares acerbes. Le dernier titre écrit par Steve BROWN (TRIXTER, TOKYO MOTOR FIST), Turn On The Night, américanise pour de bon ce Love Hate Conspiracies, qui à part quelques frayeurs en début d’album, reste solide, attrayant et finalement d’excellente facture.

Un second effort plus que correct, emballant parfois, produit de façon brute mais énergique, qui ne risque pas d’affoler les compteurs mélodiques mais intéressant tout de même !
rebel51
Date de publication : mardi 16 janvier 2018