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20/05/2018
Dynasteia klub
PAVILLON ROUGE
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« Puissance, lumière, et discipline », c'est sous ces mots d'ordre que PAVILLON ROUGE s'est appliqué, depuis 2009, à créer une musique tout à fait nouvelle, à la fois dansante, agressive, et aérienne. Après deux albums considérés comme des ovnis, Solmeth Pervitine et Legio Axis Ka, le groupe propose Dynasteia Klub en 2018. Ce nouvel opus se présente comme une épopée qui se jouerait sur un dancefloor cosmique.
Pour moi, l’effet de surprise n’est malheureusement plus là. Autant Legio Axis Ka m’avait mis une bonne claque, autant je reste ici un peu sur ma faim. En effet, après plusieurs écoutes, je peux établir le constat que PAVILLON ROUGE a poussé les curseurs trop loin vers la techno au détriment de sa partie metal extrême, figurant maintenant en deuxième plan. Ce subtil équilibre entre deux styles musicaux si éloignés faisait auparavant sa force. Il faut à présent chercher loin les influences black metal, dans le chant, quelques bons riffs aigus et des intros inquiétantes (L’Harmonie Et La Force). Heureusement, le groupe a conservé son chant en français et un sens de la mélodie immédiate et efficace (Bodhisattva). Parfois la guitare se fait entendre comme sur le très bon morceau titre. Mais dans l’ensemble, l’écoute de Dynasteia Klub donne l’impression d’un disque de techno hard core (Le Rayonnement Du Temple Nouveau ou In Aenigmate par exemple), ce qui peut devenir pénible. Les textes se réfèrent à la philosophie stoïcienne, et abordent des notions telles que la joie, le pardon, et la discipline. PAVILLON ROUGE a privilégié une ambiance électro pour Dynasteia Klub, ce qui dommage et constitue pour moi une déception. Dynasteia Klub : cliquez ici 01. L’harmonie et la force 02. O légions, O triomphes 03. Dynasteia Klub 04. Le rayonnement du temple nouveau 05. In Aenigmate 06. Bodhisattva 07. Notre foi brule encore 08. Dans l’ailleurs absolu 09. Ad Augusta
NOCTUS
Date de publication : dimanche 20 mai 2018 |