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06/02/2019
Velvet insane
VELVET INSANE
 
VELVET INSANE est un groupe suédois formé par le guitariste Jesper LINDGREN (après le split de son groupe PURE FAITH en 2013) et par le chanteur Jonas ERIKSSON. VELVET INSANE commença alors une tournée dans le nord de la Suède et quelques titres virent le jour. Puis des démos furent ensuite enregistrées en studio ce qui déboucha sur un 1er EP en 2014. Après des changements de line-up inhérents à tout groupe qui cherche à s’améliorer, les arrivées en 2014 du batteur Tobias REIMBERTSSON et du bassiste Niklas HENRIKSSON lancèrent définitivement VELVET INSANE, qui put enfin sortir officiellement leur EP intitulé Youth On Fire en octobre 2014.

Ce fut ensuite 4 années pleines avec des tournées en Australie, au Japon, en Espagne, aux États-Unis car leur EP avait alors suscité un énorme intérêt dans le milieu du hard rock, tant du côté des fans que des labels. Mais c’est alors que Tobias REIMBERTSSON et Niklas HENRIKSSON quittèrent le groupe, laissant les 2 membres fondateurs poursuivent l’aventure en duo, concrétisée aujourd’hui par la sortie de cet album éponyme.

Certes VELVET INSANE est plutôt orienté classic rock avec des influences allant de MOTT THE HOOPLE, HUMPLE PIE, T. REX à THE HELLACOPTERS et cet album va asseoir cette impression de façon indéniable. On se croirait revenu aux 70’s avec malheureusement un son sourd et étouffé, caractérisé d’entrée par le titre Break Out Of Eden, faisant très vieillot et très nostalgique, comme les suivants High On Love et Help Me d’ailleurs. Cette impression s’accentue de titre en titre, même si ce classic rock reste malgré tout mélodique, la qualité plus que moyenne du son et de la production ternissent un peu l’enthousiasme des compositions. Le chant, par ailleurs, solide mais parfois trop dans les aigus, semble venir tout droit de ces années passées mais ne se transcende pas, hélas vers des envolées plus rock ou plus excitantes.

Les titres se succèdent dans une sorte de torpeur rock, je me surprends à chercher à entendre les craquements comme si c’était un LP sorti tout droit des 70’s voire même des 60’s, comme sur le monocorde Coffee, Jazz and Arts, légèrement psychédélique d’ailleurs. My Way Of Life Is You réveille un peu l’auditeur par son rock huilé, et sa mélopée lancinante, malgré je le répète un son toujours aussi étouffé et semblant sortir tout droit d’un vieil enregistrement.

Lincoln Road vient secouer un peu l’ambiance avec une harmonica en intro du plus bel effet et un son meilleur, le tout enjolivé par une belle mélodie, cela fait très rock blues, très américain mais c’est nettement plus alléchant et très cool en fait. Ce titre, en plage 7, semble lancer vraiment l’album, ce qui est tardif, il faut le reconnaître. Car Infinity poursuit par un rock endiablé plus clair et plus enlevé, très classique certes mais nettement plus attrayant, le meilleur titre de cet album.

Hélas les 2 derniers titres ne feront pas exploser de joie votre serviteur, le groupe retombe dans une sorte de rock sombre, brouillon même et au son touffu, encore plus 70’s, mais pas vraiment enivrant avec King Of The Foolish. Puis cela se termine par Six Steps Away, sorte de ballade très 60’s sans relief et vraiment trop stéréotypée, avec une impression d’avoir mille fois entendue ce genre de composition. Un 1er album trop disparate pour emporter une adhésion totale, de bonnes choses, mais surtout une musique qui ne peut plaire qu’aux nostalgiques et encore : passable je dirai !!!

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rebel51
Date de publication : mercredi 6 février 2019