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08/12/2019
Burning bright
LAURA COX BAND
 
Le rock français est à l’honneur en cette fin d’année 2019, car après le superbe opus de MISS AMERICA, voici que déboule le deuxième album de Laura COX, intitulé Burning Bright. Avec un line-up inchangé, le successeur de Hard Blues Shot (lire ici) qui nous avait enchanté par sa fougue, son élan rock et ses relents de blues, va-t-il une fois de plus rallier nos suffrages ? Il est clair que Laura COX a voulu asseoir sa musique avec cet opus flamboyant, et si le niveau déjà élevé du 1er album, ne faisait aucun doute, force est de constater que ce Burning Bright va encore nous rempli d’aise, rock bien sûr et ce avec un brio jamais démenti.

L’orientation blues est plus forte sur ce Burning Bright, avec une basse bien présente, déjà sur Fire Fire, des riffs plus lents mais diablement efficaces comme sur Bad Luck Blues. La voix de Laura COX sied à merveille sur ces titres courts, incisifs, d’une touche ”old school” indéniable mais avec pas mal de variations dans les compositions, certes classiques et qui ont le mérite d’être chaudement interprétées. Le rythme entêtant de Last Brekdown fait mouche et si c’est brut de fonderie, c’est toujours avec un son à la hauteur, une production claire et qui fait vraiment vivre ces titres imparables par leur vivacité, leur énergie retenue aussi. Les racines du rock sont bien présentes et la qualité de composition fait que pas une minute d’ennui ne vient perturber un ensemble bien construit.

Le mid-tempo bourré de feeling Looking Upside Down avec une guitare éclatante, soutenue à nouveau par cette basse énorme, sur lequel la voix de Laura COX se pose pour une mélopée du plus bel effet, un titre phare, bien blues et vraiment terrible, çà groove un max !!! Le très cool Just Another Game fait la part belle aux instruments, avec une superbe mélodie, une fraicheur sans égale et beaucoup d’émotions. Il y a dans Burning Bright une vibration musicale intense, une finesse d’exécution vraiment permanente, d’un classicisme fou certes mais d’une richesse permanente (Here’s To War par exemple).

Pas de surprise sur la fin de cet album, toujours dans la même mouvance, très blues, très bien assené, avec des titres forts encore, notamment, comme le survitaminé Freaking Out Loud ou le rythmé As I Am (cliquez ici), empli de cette amertume et de cette pointe rock très nostalgique. Les guitares de Mathieu ALBAC viennent seconder magnifiquement la voix merveilleuse de Laura COX, la basse toujours efficace de François C. DELACOUDRE venant appuyer ces compositions tout comme la batterie rageuse parfois mais diablement efficace d’Antonin GUÉRIN. Vous l’aurez compris, ce disque élaboré avec talent par ces musiciens plus que précis en fera frémir plus d’un même si je le répète, le socle blues mais rock de ce Burning Bright est indéniablement leur richesse et leur force.

River et Letters To The Otherside vont clore cette galette sans une once de répit avec délectation, douceur parfois et finesse instrumentale aussi. Saluons ce quattuor de feu, de force et de rock qui avec Burning Bright poursuit son chemin étoilé sur la route ô combien difficile de ce classic rock éternel. En un mot : SOMPTUEUX !!!

Bad Luck Blues : cliquez ici

Here’s To War : cliquez ici
rebel51
Date de publication : dimanche 8 décembre 2019