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23/02/2020
Limitless
RICHARD MARX
 
Cela fait un bon moment que je n'avais pas écouté du Richard MARX, et puis j'ai eu le déclic en entendant Strong Enough son duo avec Jana KRAMER (actrice et chanteuse Country). Bien sûr, la musique n'a rien à voir avec les débuts de l'américain en 1987. Mais comment oublier les mythiques albums Richard Marx (1987), Repeat Offender, Rush Street, Paid Vacation ? Comment passer sous silence les hits Hold On To The Night, Satisfied, la fantastique ballade
Right Here Waiting  tous N° 1 aux USA. Comment oublier ce rock FM/AOR typé US d'une classe infinie ? Comment ne pas se remémorer ce timbre charmeur, cette voix singulière si fascinante ? Toute une époque, toute une nostalgie, toute une période de ma vie qui a été marquée par cette musique. Alors quand de nouveau, j'entends ce qui m'a fait vibrer plus de trente ans plus tôt, je ne peux pas résister. Alors tant pis si ce n'est plus de l' AOR pur, il reste une chose indéfinissable qui me touche au plus profond, c'est cette voix d'un raffinement, d'une clarté, d'un lyrisme inouï. Oui, sa voix est intacte, et je me trouve de nouveau fin des années quatre vingt. Me voilà devant les clips de MTV Hazard, Angelia en train de m'extasier sur la beauté des mélodies et de cette voix incomparable. Pour cela, rien de mieux qu'une ballade au piano comme Not In Love qui touche ma sensibilité. C'est magnifique de simplicité et de pureté. L'autre moment de douceur et de tendresse est This One avec une simple guitare acoustique et quelques notes de piano. Richard MARX est souvent dans l'air du temps avec une pop/électro hyper mélodique comme Another One Down. Le refrain inexorablement grandit dans ma tête. Qu'importe si on est loin du Rock FM. La beauté des mélodies est prodigieuse comme Limitless. Les arrangements sont minutieux et les refrains ont le petit plus qui fait que je suis conquis. Le parti pris d'être en phase avec la musique actuelle ne le dessert pas. Je suis grisé par la mélodie suave d'un Love Affair That Last Forever. Le dansant Let Go est un gros rayon de soleil. Les chœurs légers et le refrain festif m'enivrent. All Along se veut plus rock mais à la manière d'un TOTO quand Steve LUKATHER se fait discret. Les très pop/rock Up All Night et surtout Front Row Seat voient la guitare électrique se faire entendre. Sur ce dernier, c'est du Richard MARX des années 90. Mais la priorité est donnée à des compositions délicatement imprégnée d'une électro classieuse comme ce Break My Heart Tonight. Les mélodies bien que parfois très proche de la variété font mouche. Je ne peux que me laisser entraîner par un Last Thing I Wanted ensorcelant et d'un charme ravageur. On est loin de la musique de ces débuts c'est certain. Même commercialement (N° 91 en Allemagne, N° 77 en Autriche, non classé pour l'heure dans le "Billboard" US), l'américain est loin de ses succès du passé. Mais où est le problème quand on a vendu plus de trente millions d'albums comme lui ? Ce qui compte c'est le plaisir, les sensations et cette voix qui me fait tant d'effet. Richard MARX est une icône, une véritable légende des années ou l'AOR, le "hair" métal, le hard US, étaient au sommet des "charts" américains. Toute une période qui est en moi, en ma mémoire à jamais. Alors si je peux prolonger tout ce bienfait, cette allégresse, je ne vais pas m'en priver.
Limitless me ramène avec délice à ce bon vieux temps.

Strong Enough : cliquez ici

Not In Love : cliquez ici



Laudrome26
Date de publication : dimanche 23 février 2020