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04/03/2020
Blood red victory
IRONFLAME
 
Depuis sa formation au mitan de la décennie qui s'achève, ce projet originaire de l'Ohio a d'ores et déjà enregistré trois albums studio : précédent Blood Red Victory, parurent respectivement Lighting Strikes The Crown (2017), puis Tales Of Splendor And Sorrow (2018). au fil des ans, les fins connaisseurs ont su identifier dans ce combo une valeur sûre du Heavy Power Metal mélodique le plus racé.

Fortement adossé aux préceptes du Heavy Metal européen (JUDAS PRIEST, IRON MAIDEN, HELLOWEEN), IRONFLAME développe une fois de plus un répertoire constitué de compositions concises - quatre-cinq minutes suffisent – dont les caractéristiques principales résident principalement dans deux éléments majeurs. En premier lieu, le chant d'Andrew D'CAGNA au registre médium, s'avère parfaitement modulé, assurant un parfait équilibre entre puissance et variations expressives. En second lieu, les guitares de Quinn LUKAS et de Jesse SCOTT se distinguent par un incroyable travail dans les solos et les plans jumeaux, le rendu des riffs demeurant relativement classique. Leurs interventions omniprésentes tissent une trame brillante, à la fois fortement mélodique et puissamment énergique.

La section rythmique – Noah SKIBA à la batterie et James BABCOCK à la basse – se charge vaillamment se charge d'insuffler l'épaisseur et la tension nécessaire, suppléant largement des guitares qui, on l'a vu, sont essentiellement tournées vers les figures solos et mélodies.

Cette qualité dans l'interprétation se met au service de compositions certes formellement classiques, mais impeccablement structurées et arrangées, sans que l'on ait à déplorer les excès d'effets visant à apporter on ne sait quelle emphase orchestrale, ce qui plombe trop souvent le Power Metal. Nous tenons là un album de Heavy Metal indispensable de ce début d'année, ni plus ni moins. Splendide !

Vidéo de Seekers Of The Blade : cliquez ici
Alain
Date de publication : mercredi 4 mars 2020