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21/07/2020
Walking into clarkdale
Jimmy PAGE - Robert PLANT
 
Nous avons décidé de vous faire découvrir (ou redécouvrir) les albums qui ont marqué une époque et qui nous paraissent importants pour comprendre l'évolution de notre style préféré.
Nous traiterons de l'album en le réintégrant dans son contexte originel (anecdotes, etc.) ...
Une chronique qui se veut 100% "passionnée" et "nostalgique" et qui nous l'espérons, vous fera réagir par le biais des commentaires ! ......
Bon voyage !


De Octobre 1994 à Mars 1996, Robert PLANT et Jimmy PAGE furent bien occupés ! L’accueil plus que positif de l’excellent album No Quarter, Jimmy PAGE & Robert PLANT Unledded, (cliquez ici) suite à l’émission de MTV Unplugged, U.S.A, permettent aux deux ex-LED ZEPPELIN de s’offrir une tournée mondiale ! Succès garanti !
Jimmy PAGE exauce enfin son vœux de retravailler avec Robert PLANT et arrive même à le convaincre de se lancer dans l'aventure d’un nouvel album studio. Robert PLANT, toujours réfractaire à une reformation de LED ZEPPELIN accepte et Walking Into Clarksdale sort en Avril 1998, suite à une session studio de 35 jours au célèbre Abbey Road Studio de Londres, Angleterre, sous le nom de Jimmy PAGE et Robert PLANT.
Les 12 titres furent composés en collaboration avec Charlie JONES, basse et Mickael LEE, batterie.
Cet album est, à mon sens, la dernière piqûre de rappel de Robert PLANT à la musique Hard-Rock tendance bluesy… Sans être de loin un album catastrophique, force est de constater que le chanteur n’est plus de cet univers là, son inspiration s’en ressent ici, son chant peine à trouver le sublime d’antan, les mélodies et sa voix sont même parfois poussives. Je trouve cet album décevant et peut-être même celui de trop dans sa fantastique carrière… La magie de LED ZEPPELIN n’est plus, Robert PLANT le sait depuis longtemps et je dois avouer ne pas comprendre pourquoi il s'est lancé dans ce projet… Seul Jimmy PAGE sur la pochette intérieure semble heureux, et il l’est certainement d’avoir enfin pu retravailler avec Robert PLANT. Malheureusement, lui aussi semble manquer d’inspiration sur cet album. Il m’est pénible d’écrire cela compte tenu de toute l’admiration que j’ai pour ces deux artistes et les musiciens qui les accompagnent mais force est de constater que cet album me procure une lassitude, un engourdissement à chaque écoute. Je trouve cet album sombre, triste, sans entrain, sans lumière, sans magie... Et finalement, c’est uniquement lorsque les claviers de Tim WHELAN en mode orientale se frottent aux sons des cordes et de la programmation de Ed SHEARMUR sur Most High que mon intérêt se réveille enfin...ou encore lorsque des arrangements de cordes de Lynton NAIPP résonnent Upon A Golden Horse… Cet album, à la productionun peu trop mat pour mes oreilles de Jimmy PAGE et Robert PLANT fut enregistré et mixé par Steve ALBINI et Paul HICKS. Il est la dernière et bien pâle contribution discographique de Robert PLANT au Hard-Rock bluesy, comme le démontrera la suite de sa carrière…

Most High : cliquez ici

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Rémifm
Date de publication : mardi 21 juillet 2020