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Chronique
DESERT CLOUDS - Planexit

Style : Dark / Gothic / Doom / Stoner
Support :  MP3 - Année : 2022
Provenance du disque : Reçu du groupe
9titre(s) - 43minute(s)

Site(s) Internet : 
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DESERT CLOUDS BANDCAMP

Label(s) :
Mandrone records
 (18/20)

Auteur : Pumpkin-T
Date de publication : 23/02/2022
Synthèse unique des différents courants du heavy rock
Je répète à l’envie que la sphère du Heavy Rock est actuellement l’une des plus féconde de la scène actuelle. C’est une opportunité pour les amateurs du genre de se gaver de son, mais une difficulté pour les groupes de tirer leur épingle du jeu. Pourtant, les londoniens de DESERT CLOUDS y parviennent grâce à une synthèse très personnelle de psychédélisme, de grunge et de stoner. Après Nothing Beyond The Cage sorti en 2019, le nouvel album - Planexit - nous le confirme avec brio.

L’une des grandes qualités de l’album, est cette façon dont la mélodie s’imprime immédiatement dans mon cerveau avant que le lendemain je me surprenne à la fredonner. C’est par exemple le cas du titre Planexit – morceau qui nous réserve de surcroit un superbe passage central psychédélique qui sonne très PINK FLOYD des débuts.
La mélodie virale est également présente, même sur un titre plus punchy tel que Marmase, un morceau compact dont la ligne de chant me fait curieusement penser à du VIOLENT FEMMES – l’instrumentation n’a rien à voir avec le punk folk du trio américain mais vous voyez, c’est ce genre de mélodies vocales qui sont accrocheuses sans être putassières.

Un énorme point fort de Planexit réside dans des passages instrumentaux qui ont une fâcheuse tendance à se transformer en des jams totalement jubilatoires. Même si les morceaux ont pour la plupart un format raisonnable compris entre 3 et 7 minutes, ils sont capables de déployer des montées en puissances de folie, des joutes de cordes épiques, des atmosphères incroyables qui transpirent la joie de jouer. Je citerai la dernière minute complètement démente de Revolutionnary Lies, le final aux guitares acharnées et habiles de Wheelchair, ou la partie instru centrale de Speed Of Shadow durant laquelle chaque instrument se trouve si intelligemment mis en lumière – un pur délice.

DESERT CLOUDS maîtrise la capacité à faire varier les plaisirs. Je dévore du riff rageur tendance grunge comme sur Willow, ou le déjà cité Mamarse. Je savoure les temps calmes et psychédéliques comme dans Planexit, au début de Wheelchair, ou au derniers tiers de Staring At The Midnight Sun. Je plonge dans l’irrésistible groove hypnotique de Pearl Marmalade.

Et pour donner du liant à tout cela il reste un atout majeur, le chant et sa forte expressivité dramatique, à une voix ou à deux voix, sereine ou démente, détachée ou impliquée. À ce propos, je ne peux m’empêcher de penser à l’immense Jim MORRISON lorsque j’écoute Speed Of Shadow, c’est dire le poids du vécu véhiculé par l’interprétation.

A l’évidence, Planexit est un album qui sort du lot grâce à une esthétique originale qui habille des musiques marquées par le gros rock et le psychédélisme des années 60, avec un son beaucoup plus neuf. Mais il sort du lot surtout par l’originalité des compositions et la sincérité de l’interprétation. En tout cas, personnellement, je me suis régalé à découvrir et redécouvrir à chaque écoute l’album, du premier au dernier titre.


***


DESERT CLOUDS, bien plus qu’un simple nom :

« Les nuages du désert », j'aime bien ce nom car il est un peu paradoxal dans le sens où il y a très peu de nuages au-dessus du désert. Puis, je me dis que ce n’est pas très positif d’être un nuage car les gens n’aiment pas trop les nuages sauf… sauf au-dessus du désert. En effet, là, le nuage est bénéfique, il apporte l’eau, la vie.
J’aime bien ce nom car il est paradoxal, positif et paradoxalement positif, n’est-ce pas ?

David : « Wow ! Tu as presque décrit le nom de notre groupe comme nous le ferions. Ainsi, en plus de ce que tu as étonnamment écrit, les nuages du désert représentent tous ces faux espoirs que chaque être humain pourrait produire et conserver comme but dans sa vie. Ils sont comme ce voile mince et imperceptible qui se dresse entre nous tous et la réalité cachant la triste vérité qu'il n'y a rien au-delà de ce voile hormis nos illusions. »

***


DESERT CLOUDS est composé de :
- David LAND : guitare, chant ;
- Val L. WALLACE : guitare, chant ;
- Julius CAESAR : basse ;
- Andrea ORABONA : batterie.

***


Extraits de Planexit :
- Speed Of Shadow : Cliquez ici !


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