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Chronique
THUNDER - Dopamine

Style : Hard Rock
Support :  CD - Année : 2022
Provenance du disque : Reçu du label
16titre(s) - 71minute(s)

Site(s) Internet : 
THUNDER WEBSITE
THUNDER FACBOOK

Label(s) :
BMG
 (17/20)

Auteur : Rémifm
Date de publication : 13/06/2022
Mi-figue mi-raisin !
Il aura fallu moins d’une année à THUNDER et son compositeur principal Luke MORLEY (guitares, claviers, compositeur, producteur) pour nous proposer du nouveau matériel. Battre le fer tant qu’il est chaud est ici une réalité ! J’avais quelques inquiétudes devant tant de rapidité à composer et enregistrer, pensant que la sur-production de titres nuit parfois à la qualité. C’est le cas ici mais dans une mesure toute relative. Déjà, je dois noter que le groupe ne revient pas avec seulement 1 album mais 2, certes de 35 minutes environ chacun mais proposant donc 16 titres au total pour plus d’une heure dix de musique. Et avant de rentrer dans le détail, je vous souligne le fait que c’est la même équipe, à savoir, Ben MATTHEWS, claviers, guitares, Chris CHILDS, basse, Harry JAMES, batterie et percussions et Daniel BOWES, chant, qui poursuit l’aventure. Enfin, j’ai adoré, les 3 albums studio du « retour » du groupe (né en 1989) depuis 2015 (superbe Wonder Days (cliquez ici) suivi en 2017 du non moins inspiré Rip It Up ! (cliquez ici) et enfin le divin All The Right Noises (cliquez ici) de 2021.
Je trouve donc ce Dopamine un ton en dessous des 3 dernières productions du groupe. Pour autant, ce double cd offre de magnifiques moments de musicalité. L’excellente surprise pour moi vient de ce 2ème titre du cd 2, Big Pink Supermoon qui avec de subtils arrangements piano, orgue "hammond" et guitares insufflent des airs de "Westcoast" comme je les aime ! La présence du saxophone (Andrew GRIFFITHS) sur ce titre apporte un charme fou à la composition. Le violon tenu par Pat Mac MANUS (MAMA’S BOYS) sur la sublime ballade Just A Grifter en plage 4 me bouleverse… Le Rock qui suit avec un piano inspiré et des chœurs féminins (présents sur un certain nombre de titres) de Carly GREENE et Julie MAGUIRE embellissent cette excellente composition. Disconnected qui suit me plaît bien aussi dans un style Pop Hard-Rock. Le slow piano/chant Is Anybody Out There? démontre encore toutes les magnifiques qualités vocales de Daniel BOWES. Le titre de fin No Smoke Without A Fire s’inspire de la ligne de basse du Walk On The Wildside de LOU REED avant un démarrage fracassant et nerveux "right in your face"… Le titre joue sur 2 ambiances, c'est assez surprenant et se laisse finalement bien apprécier car la partie nerveuse possède un joli refrain… D’autres titres manquent un peu de qualités dans les arrangements, je pense au premier titre du cd 2, Dancing In The Sunshine, au troisième Accross The Nation ou encore Last Orders du cd 1, plus Rock’n’Roll. Ils sont assez « classiques » dans leurs conceptions et manquent de finesse. Les riffs et développements sont habituels. De même Black démarre comme un titre de MUSE, j’ai même cru à un « cover », pas plus agréable que ça… One Day We’ll Be Free Again en plage 2 et The Dead City en plage 6 proposent des démarrages qui rappellent d’autres titres entendus ici ou ailleurs, leurs développements se laissent apprécier…surtout grâce aux chœurs féminins améliorant le classicisme du riff sur One Day We’ll Be Free. Sur ce cd1, le titre d'introduction Western Sky, malgré une rythmique un peu lourde finit par me convaincre car les guitares solos tirent magnifiquement la composition vers le haut. Je trouve aussi un slow plutôt bien ficelé nommé Unraveling. 2 titres tirent leur épingle du jeu et haut la main, à savoir le mid-tempo avec la « slide guitare » Even If It Takes A Lifetime avec un refrain délicieux et le dernier titre All The Way dont le riff principal est une petite merveille du genre ! C’est une magnifique composition typé "British" Hard-Rock mélodique.
Voilà, vous l’avez compris, mon ressenti est un peu mitigé, tout en sachant que THUNDER, même un peu moins inspiré reste bien supérieur à bon nombre de formations du style.
Le mixage de l’incontournable Mike FRASER accompagné de Chris CHILDS est un modèle du genre, la production de Luke MORLEY également ! Et pour conclure, des félicitations s’imposent à Sam TANNER, dernier musicien non cité pour ses apports de claviers et de chœurs (sur Disconnected, sa voix offre une aération salutaire)… Du travail sérieux, aux inspirations diverses et parfois (trop) entendues !

The Western Sky : cliquez ici

Dancing In The Sunshine : cliquez ici
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Alain Le mercredi 15 juin 2022
Bon, pour ma part, j'ai absolument et positivement adoré cet album, que j'ai acheté les yeux fermés (mais les oreilles bien ouvertes !). A ce stade de leur carrière, nos tonnerres britanniques préférés parviennent à ne pas faire de remplissage, alignant une tétrachiée de compositions inspirées et accrocheuses, et surtout, positives. Après tant de mois à brasser de la merde (Covid), les voilà qui déboulent avec une positivité communicative, y compris pour celles et ceux qui n'y connaissent que pouic au Hard. Le classicisme que Rémi Fasollasido (il était temps de dévoiler ses origines italiennes !) déplore quelque peu s'avère être selon moi la marque de fabrique de THUNDER depuis les débuts, depuis même le tout début des 80's avec TERRAPLANE. M'enfin, quelle classe intégrale que le chant nasal de Danny BOWES, quelle maîtrise tous terrains du compositeur et guitariste en chef Luke MORLEY ! Globalement, quelle interprétation à la fois vibrante et précise, quel sens des arrangements les plus divers, quelle qualité de prise de son et de mixage... Pour moi, au minimum 18/20. Et celles ou ceux qui objecteraient qu'un chroniqueur plutôt cantonné aux 1001 nuances de Doom ferait bien de faire profil bas, je les renvoie au titre River Of Pain (album Behind Closed Doors, 1995) : écoutez bien les paroles et on en reparle, les p'tits poussins. Conclusion : Rémi FM ne me gâchera certainement pas mon plaisir (ce qu'il n'avait pas en tête, il voulait juste introduire une nuance savoyarde !).
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