Métal Intégral - Chronique / PARALYZED

Confirmation du statut de future star du stoner blues

L’an dernier j’avais chroniqué le premier album de PARALYZED en plaçant celui-ci dans notre rubrique « Futures stars » (Lire ici.) et c’était particulièrement bien vu car avec Heavy Road ce quatuor allemand de blues « stonerisé » ne risque qu’une chose, s’imposer comme un fleuron du genre.

Pour définir le stoner blues, je vais faire simple (limite simpliste) : prenez le style de THE DOORS, conservez le groove, l’engagement émotionnel, ajoutez un gros son de guitare, une rythmique puissante et vous y êtes. Et pour devenir maîtres du genre PARALYZED construit sa recette à partir d’ingrédients de très grande qualité : des compositions variées et très efficaces, des parties de guitare grandioses, et un excellent chanteur dont la voix basse, chaude et légèrement éraillée n’est d’ailleurs pas sans rappeler un certain Jim MORRISON. Écoutez sur cet album, Devil’s Bride, et vous allez tout de suite comprendre mon recours à cette illustre référence.

Rédiger une chronique en titre à titre de cet album m’est impossible. Heavy Road, c’est huit morceaux dont je ne saurais dire lequel me plaît le plus. Dès la première écoute, j’ai eu cette incroyable impression de savourer des classiques du rock, ce genre de hits hors du temps, mythiques et inoxydables.

Alors, que pourrais-je écrire ? Que Devil’s Bride en ouverture est tellement dooresque ? mais ça, je l’ai déjà dit. Alors, que les deux dernières minutes d’Orange Carpet sont une partie instrumentale totalement jouissive ? Ou bien que Mayday est un morceau qui va électriser les amateurs de guitare électrique ? Que Black Tree est coupé en deux parties, une première très slow blues hautement chargée en âme, et une seconde très rentre-dedans ? Ou encore qu’entre ces deux parties s’insère un Pilgrim Boots au son magnifié par de bons vieux claviers ? Á moins que je ne souligne que l’intro de Coal Mine est joliment bien trouvée et donne littéralement l’impression de descendre sous terre dans un puit obscur ? Que l’album s’achève par un White Jar qui surprend par ses drôles d’échos sur le chant et sa dose de wah-wah sur la gratte ? Ouais, je pourrais écrire tout ça, mais il ne s’agirait que de détails pris à la cuillère dans un océan de plaisir.

Si votre cœur bat pour le heavy blues rock, pour le proto-metal des seventies alors il battra pour Heavy Road de PARALYZED. La question ne se pose même pas.

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PARALYZED est composé de :
- Michael BINDER, lead guitare et chant ;
- Caterina BÖHNER, orgue et guitare ;
- Philipp ENGELBRECHT, basse ;
- Florian THIELE, batterie.

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Feuilletez l'album sur Bandcamp :
- Heavy Road : Cliquez ici avec enthousiasme !

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