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Les passionnés du true heavy metal ont leur porte-étendard !
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Eh non ! élever ses enfants à la cancoillotte, à la Morteau et aux morilles ne va pas les empêcher de mal tourner – pas plus que les biberonner au sirop de sapin ne leur donnera une voix douce et limpide. T’as qu’à voir, certains ont essayé et ça a donné BORN AGAIN ! Bonjour l’angoisse. S’il n’est pas usurpé de dire qu’à Besac il fait cru, j’ai la nette impression que nos quatre bisontins ont trouvé un moyen efficace de se réchauffer : le heavy metal !
Trêve de plaisanterie, d’une part tous les membres du groupe ne sont pas francs-comtois pure vache et d’autre part, la qualité de leur acier-trempé laisse entrevoir un rayonnement bien au-delà de l’échelle régionale. Ce ne sont pas leurs deux premiers méfaits, ni leur dernier bébé qui démontreront le contraire. A ce propos, n’hésitez pas à relire la chro de leur premier skeud par messire Alain ici !.
Dans sa forme résolument traditionnelle, le heavy metal du BORN AGAIN actuel ajoute un aspect bien lourd et très rentre-dedans à une base inspirée du British Heavy Metal (assimilant donc dans la 1st WOBHM et la NWOBHM). Ce mini-album propose cinq titres variés dans un cadre défini : gros riffage sur une rythmique carrée, bon chant medium légèrement éraillé et agressif, solos rapides et lumineux. Le tout est emballé dans une pochette plutôt classe de style BD d’action, signée de l’ami Stan W. DECKER.
Ne tournons pas autour du pot, l’album démarre bille en tête par un court mais puissant brulot qui explose dès les premières mesures, Night Of The Beast. Le propos va s’alourdir sur Hellbreaker, une sorte de titre qui intègre une dimension un peu plus sabbathienne. J’adore le solo de ce morceau qui modifie l’ambiance grâce à sa touche inquiétante agrémentée d’une belle ligne de basse. Ah tiens, les Metal Wings prennent leur envol sur une petite bande son façon bataille de la Seconde Guerre Mondiale. Ici, l’influence JUDAS PRIEST ne fait guère de doute (tout comme les titres de l’album et du morceau, d’ailleurs). En plage 4, un morceau que j’aime beaucoup, Day Of The Reaper, un titre à se démonter les cervicales, avec accélération, ralentissement, délicieuses interventions de la basse, très bonne construction du batteur, terrible solo. Je kiffe ! Quant à la clôture de l’album, Live Hard Die Free est un hommage à mes choupinets de MOTÖRHEAD. Un morceau monté « à la manière de » qui révèle tout l’amour que les bisontins portent au fameux combo britannique. Ce ne sont pas les seuls dans ce cas et je fais, moi aussi, clairement partie des fans, en conséquence de quoi ce final me laisse tout jouasse.
Eh oui, 20 minutes et c’est déjà fini. Et alors ? Perso, je préfère 20 minutes bouillonnantes où chaque morceau est à sa place que 40 minutes avec moitié de remplissage – pas vous ?
J’avoue que nous avons mis un peu de temps pour le chroniquer mais il était impossible que Metal Intégral passe à côté de cet album de BORN AGAIN. Merci pour ce travail qualitatif de A à Z, les gars ! Certes, il n’y a pas ici de révolution du heavy metal, mais une totale assimilation des codes et une sincérité sans faille de leur restitution. Dans la démarche (pas tout à fait dans le registre), c’est un peu comme des NITROGODZ, des AIRBOURNE ou des HELLACOPTERS français : de la passion par et pour des passionnés !
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BORN AGAIN est composé de : - Thierry MARQUEZ, chant ; - Steff DUPONT, guitares ; - Aurélien LENK, basse ; - Christophe ‘Pich’ PICHOT, batterie.
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Extrait de Live Hard Die Free : - Metal Wings : Cliquez ici ! - Live Hard Die Free : Cliquez ici !
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