SARAYASIGN - The lion's road
Style : Hard Rock
Support :
MP3
- Année : 2023
Provenance du disque : Reçu du label
10titre(s) - 56minute(s)
Site(s) Internet :
SARAYASIGN FACEBOOK
Label(s) :
Frontiers Records
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  (19/20)
Date de publication : 25/07/2023
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Empruntez la voie royale !
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Voici donc le deuxième album de SARAYASIGN, qui sort un peu plus d'un an après le premier,Throne Of Gold. Ce dernier m'avait foutu une bonne petite claque, je dois bien le reconnaître (cliquez ici). Pour résumer, je disais à la fin de ma chronique que le groupe avait un potentiel énorme, et que j'attendais avec impatience la sortie du suivant. Ce nouvel album vient confirmer, avec classe, tout le bien que je pensais et pense de ces suédois. Sur le fond, le groupe s'est lancé dans une histoire conceptuelle située dans le monde imaginaire de SARAYA, et qui va s'étaler sur pas moins de 4 albums. Les intéressés sont présentés "comme un groupe de Hard Rock mélodique cinématique qui va nous emmener dans un voyage au long cours". Je dois dire que je suis assez d'accord avec cette formulation. ll y a 10 titres, pour une durée avoisinant une heure de musique. Les morceaux font pratiquement tous plus de 5 minutes, un format qui permet de longs développements. La composition du groupe est sensiblement la même que sur l'ouvrage précédent, à la différence notable que la six cordes est dorénavant tenue par Peter LUNDIN. Cela n'a l'air de rien, mais le jeu de guitare s'est vraiment durci avec un son plus rock et épique, ce qui n'est pas pour me déplaire. Le chant est toujours brillamment assuré par Stefan NYKVIST, la basse est tenue par Daniel LYKKEKLEV et la batterie par Jesper LINDBERGH, la tête pensante du groupe, qui s'occupe également des claviers, de la guitare rythmique ainsi que de tous les arrangements, rien que cela ! Enfin, le groupe a signé chez Frontiers Records, ce qui est pour moi, tout à fait logique, car il avait besoin d'une plus grande exposition.
When All Lights Go Out, ouvre l'album, et tout de suite, je suis frappé par la ressemblance avec ce que proposent leurs compatriotes de FAN OF THE DARK, pour ce qui est de l'atmosphère et la dimension cinématographique (à la différence près que ces derniers sont plutôt axés sur les films d'épouvante Gore et Kitsch). Stefan NYKVIST m'épate avec sa voix médium tirant vers l'aigu, qui colle parfaitement à l'esprit ! Le premier solo de guitare éclate et je sais tout de suite que j'ai affaire à un client, qui emprunte avec fougue, les voies du Hard Rock mélodique. C'est une superbe entrée en matière. Même atmosphère sur Blood From Stone. Le tempo est plus lent mais il y a encore cette patte si caractéristique du groupe, maintenant que je les connais. La ligne vocale est recherchée et le solo est long et expressif. A Way Back est un mid-tempo qui fait dans le grandiose avec une basse bien présente et un chant qui prend aux tripes. The Beginning Of The End débute sur une rythmique syncopée, sur laquelle Stefan NYKVIST pose sa voix délicatement. La guitare est très présente et, bien entendu, le solo est de feu. Les choeurs sont là où il faut et je trouve que le son est bien compact et puissant. Will You Find Me est la première chanson lente et à ma grande surprise, c'est une chanteuse qui s'invite en duo avec Stefan NYKVIST. Je ne la connais malheureusement pas, mais elle chante délicieusement bien et je trouve que cela apporte une touche de fraîcheur, qui contraste avec la tonalité plutôt sombre du reste de l'album. Les voix se marient admirablement bien. Quel plaisir ! C'est un hit, chargé en harmonies vocales, qui me ramène sur les terres du métal symphonique de NIGHTWISH.
Everdying Night est le premier single sorti, ce qui est pour moi d'une grande évidence, tant ce morceau est fait pour rallier tous les fans de Hard mélodique. Tout y est, le riff qui remplit tout l'espace et érige un mur du son dès l'entame, la mélodie, le refrain qui est absolument divin. Et puis il y a ce solo de guitare, qui me remet les neurones bien en place. Ce morceau aurait pu être écrit par W.E.T ou ECLIPSE, si vous voyez le style. Ambiance qui fait peur sur le début de The Lion's Roads, le morceau éponyme. C'est du Hard Rock avec une touche émotionnelle et épique. Love Will Burn est un morceau lent et bien mélodique, surchargé en claviers. Stefan NYKVIST peut s'exprimer totalement sur ce genre de morceau. J'aime beaucoup le son de la guitare tout en finesse sur le solo. Hope And The Sorrow déboule en mode Hard Rock bien charpenté, mais avec un refrain tout en légèreté, “à la suédoise”, ce qui n'est pas le cas du solo, qui envoie du lourd. Après plusieurs écoutes, je confirme que c'est du tout bon. Nous voici déjà arrivés au dernier morceau qui pèse plus de 7 minutes tout de même. Throne Of Gold Part 2 , A Heartless Melody, est un morceau majestueux et je dirai même impressionnant. Les claviers sont très présents, que ce soit avec le piano ou bien les nappes de synthé. C'est à la limite du métal prog, ou même de la prog tout court, avec des changements de rythme incessants et une ligne mélodique très recherchée. Je suis épaté par les variations dans la voix de Stefan NYKVIST, qui passe avec une grande facilité de la douceur à l'énergie. Le morceau est à rapprocher de QUEENSRŸCHE, l'un de leurs modèles, avec cette richesse mélodique bluffante, qui mérite absolument plusieurs écoutes pour bien assimiler la structure du titre.
SARAYASIGN délivre avec The Lion's Road un opus assez monumental. Je n'avais aucun doute sur la capacité du groupe à proposer quelque chose de différent des habituelles livraisons de rock mélodique en provenance du nord de l'Europe. Je sais aussi que les scandinaves sont tout à fait capables de nous surprendre et SARAYASIGN en apporte la preuve formelle. En conclusion, et au risque de me répéter, ce genre d'album doit être écouté de multiples fois si vous voulez vous l'approprier, tant il est riche. Vivement le prochain tome en tout cas !
L'album sort le 11 août.
Eversying Night : cliquez ici
When All Lights Go Out : cliquez ici
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