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09/01/2024
Here comes the rain
MAGNUM
 
J'ai écrit et publié cette chronique le mardi 09 janvier 2024 alors que Tony CLARKIN était décédé depuis 2 jours. Il s'est éteint le dimanche 07 janvier à l'âge de 77 ans. Il souffrait depuis plusieurs années d'une maladie rare de la colonne vertébrale. Repose en Paix Tony et merci pour la musique !

Tous les 2 ans environ, MAGNUM revient me rappeler avec un nouvel album à quel point le groupe reste majeur sur la scène Rock Hard mélodique avec une tendance à instiller quelques inspirations progressives. Le groupe, fondé en 1972 a passé le cap de 50 ans de carrière avec un album plus sombre (The Monster Roars (2022)) fort bien résumé par notre ami Laudrome26 : cliquez ici.
Ce Here Comes The Rain, 23ème album studio, si mes calculs sont justes, me plaît beaucoup. J’ai juste eu une vilaine frayeur avec ce premier single Blue Tango que je n’aime pas du tout. Titre un peu trop classique de British Rock au chant un peu forcé et sans une mélodie agréable.
Heureusement, dès l’entame de l’album, je fus rassuré et j’ai retrouvé le MAGNUM intelligent, inventif, inspiré et mélodieux que j’aime.
La voix de Bob CATLEY a certes perdu des aigus et un peu d’éclat mais reste LA voix de MAGNUM et les lignes de chant sont toutes, hormis ce Blue Tango vraiment magnifiques. C’est un MAGNUM qui allie les années 70 et 80 avec malheureusement une basse (Dennis WARD (PINK CREAM 69, KHYMERA, PLACE VENDOME)) qui aurait mérité un peu plus de clarté au mixage.
Les claviers de Rick BENTON sont à la fête, le piano sonne magnifiquement, les arrangements sont comme d’habitude excellents et le maître à penser du groupe, Tony CLARKIN sait jouer de différentes ambiances avec sa guitare, agressive et électrique quand il faut faire décoller une composition, plus douce et acoustique sur de nombreux mid-tempi superbes ou sur une ballade dantesque en plage 8 intitulé Broken City. Si les 4 titres qui précèdent Blue Tango en plage 5 sont superbes (woah le piano et l’introduction de Some Kind Of Treachery), ceux qui suivent me touchent plus à l’émotionnel. The Day He Lied me file le frisson, le rythmé et cuivré (Chris « BeeBe » ALDRIDGE (saxophone) et Nick DEWHURST (trompette)) et deuxième single est passionnant ! I Wanna Live est très intense et le titre de fin divin (Borderline). Du pur MAGNUM ! Le mixage et la production, sans être des modèles du genre inscrivent le groupe dans les années 70. Aux fûts, Lee MORRIS me régale de son jeu aérien, beaucoup de finesse s’en dégage...
Rodney MATTHEWS nous livre à nouveau une pochette comme je les aime. Il ne déçoit jamais...
Voilà, autant de qualité dans la durée, c’est MAGNUM !
Merci MAGNUM !

L'album sort le 12 janvier 2024 !

Blue Tango : cliquez ici

The Seventh Darkness : cliquez ici
Rémifm
Date de publication : mardi 9 janvier 2024