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Live report :  KORITNI et WILD DAWN live à Orléans (l'Infrared, le 1er juin 2012) ( KORITNIWILD DAWN )
Date de publication : 06/06/2012
Auteur : metalmp
Retrouvez dans notre rubrique "Galeries" toutes les photos du concert ainsi qu'une interview exclusive pour Metal Intégral.

Situé en plein cœur d’Orléans, l’Infrared est un pub comme il devrait y en avoir plus en France. L’endroit accueille le public sur deux étages : au niveau rue se situe un bar restaurant qui descend d’un niveau vers une salle de concert pouvant accueillir quelques 200 personnes. Et, comme on peut le voir au Forum de Vauréal, si le public est trop nombreux, ou s’il souhaite s’échapper du sous-sol quelques instants sans rien rater, le bar diffuse en direct les images de la scène. Cette dernière, spacieuse au regard de la salle, permet à un groupe d’évoluer assez sereinement tout en étant très proche du public. Les éclairages sont, et c’est un point fort, plus que corrects : 6 projecteurs à LED au dessus de la scène, 6 en façade et 4 répartis sur les côtés offrant une belle variété de couleurs et la possibilité pour les photographes de réaliser de beaux clichés sans avoir recours au flash. De plus, grâce à sa localisation en sous-sol, très peu de bruit vient gêner le voisinage. Un lieu à découvrir et surtout une halte que devraient envisager les groupes lors de leurs tournées. Pour ce faire, il suffit de visiter le site du site (sic).

Ce soir, l’Infrared accueille une affiche des plus sympathiques et parfaitement complémentaire, puisqu’elle réunit les jeunes Orléanais de WILD DAWN (déjà un album – Double Sided – au compteur) à la tête d’affiche explosive du moment, KORITNI qui vient défendre Down At The Crossroads, son superbe troisième album. Etant donnés les retours de la prestation des Australiens au Divan du Monde de Paris en mars dernier, rater ce concert eut été une faute. D’autant plus qu’il est gratuit. Deux bonnes raisons de sortir en ce vendredi soir qui commence à ressembler à l'été. Ce sont ainsi quelques 250 à 300 personnes qui se sont succédées entre les deux salles tout au long de cette belle soirée.

WILD DAWN ouvre les hostilités vers 21h00. Sur place mais en interview avec Lex KORITNI, j’ai raté les 3 premiers morceaux. Dès que j’arrive dans la salle, déjà réchauffée par le public, nombreux, présent qui se presse sur les trois niveaux, le message est clair : les jeunes (24 ans de moyenne d’âge) connaissent leur affaire sur le bout des doigts. Le moindre gimmick est de sortie sans que jamais WILD DAWN ne frôle le ridicule ou le pompage… Le solo que propose Romain est proprement superbe de technicité et d’audace, le gaillard totalement habité par son instrument descendant faire un tour de quelques 5 minutes dans le public avant de rejoindre ses compagnons pour un final au cours duquel nous est présenté un nouveau titre (*) qui figurera sur le second opus du groupe ainsi que le futur classique – mais déjà indispensable – One Louder. WILD DAWN, avec son rock emprunt de ACDC, MOTORHEAD ou tout le "pub rock" australien, se place dans la catégorie des groupes à suivre, tant sur album (parfaite maitrise du rock et du chant anglais sans accent) que sur scène. Un vrai délice.

Setlist WILD DAWN : Now Or Never, Old School Machine, We All Need The Same Thing, Gettin’ High, Back On Track, Solo guitare, Wild Dawn, Stone Cold Motherfucker (*), Mean Bone, One Louder, I’ve Got The Rocks

Juste à la veille de jouer avec SCORPIONS lors du festival Nancy On The Rocks et quelques jours avant son passage au Hellfest, KORITNI fait halte au coeur de la France pour y défendre et présenter son remarquable dernier né (pour ceux qui ne l’auraient pas encore compris, j’aime vraiment cet album !) Comme ce fut déjà le cas à Paris, Luke CUERDEN est absent – engagé semble-t-il sur une autre tournée – et se voit de nouveau remplacé par le Français Manu LIVERTOUT qui est tellement à l'aise qu'il semble faire partie du "combo" depuis des lustres... L’ambiance, tout au long du concert, est détendue, malgré la chaleur oppressante dont semble rapidement souffrir Lex. Ce dernier, installé à Paris (mais plus pour longtemps…direction le sud de la France dans les semaines à venir) communique aisément dans un français encore naïf, mais efficace. La scène est pourtant équipée de deux ventilateurs judicieusement placés, mais quand la température monte, elle le fait rapidement…

Parfaitement à l’aise (seul Chris BROWN, à la batterie semble, sans mauvais jeu de mots, en retrait) chacun des musiciens se déplace, occupant l’espace scénique dans son ensemble. Les sourires sont de sortie, la bonne humeur aussi. La musique de KORITNI est taillée pour ce type de salle, pour cette ambiance de club, et la proximité avec le public rend le contact aisé (Lex n’hésite pas à partager sa bouteille d’eau avec une fan, ni à accepter le verre de bière, sans parvenir à étancher sa soif dans l’instant...), et le concert totalement humain.

Piochant dans chacun de ses trois albums et un peu dans le répertoire de GREEN DOLLAR COLOR (Heart Donation, Emotional Audit et Let It Go) KORITNI n’a que peu d’efforts à fournir pour séduire le public présent. Sa musique est si entrainante et ses membres si chaleureux et heureux d’être là que tout semble dans la poche. Lorsque sonne le moment du rappel, toute l’équipe à l’air soulagée de pouvoir respirer un peu mais le leader, malgré un "c'est fini. non, non, c'est fini..." ne laisse pas le temps à ses musiciens de se poser. A peine sorti, il est déjà de retour et propose au public « un rappel ? deux ? » ce à quoi il s’entend immanquablement répondre « trois, quatre, dix ! » mais s’en tiendra à deux pour clore cette bien belle soirée qui continue à l'extérieur avec un peu de fraicheur nocturne.

Setlist KORITNI: Sometimes, Heart Donation, 155, Red Light Joint, Better Off Dead, Not Your Man, Sydney In The Summertime, Got To Get You Into My Life (The BEATLES), Lost For Words, TV’s Just A Medium, Highway Dream, Down At The Crossroads, Emotional Audit, Keep Me Breathing, Let It Go, Under The Overpass. Rappel: Game Of Fools, Heaven Again


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