Live report : DEEP PURPLE live à Paris (avec RIVAL SONS, Le 10 novembre 2015 au Zénith) ( RIVAL SONS , DEEP PURPLE )
Deux jours avant la vague d'attentats qui a touché les abords du Stade De France et surtout le Bataclan, DEEP PURPLE donnait un nouveau concert au Zénith de Paris. Ce Live Report est dédié aux plus de 120 victimes de la connerie humaine, disparues en ce funeste 13 novembre 2015 alors qu'elles ne souhaitaient que profiter de la vie.

Deux jours avant, le 11 novembre donc, les Américains de RIVAL SONS investissent la scène du Zénith à 19h. Pendant 45', le quintette déroule, avec brio, son Hard Rock qui évoque autant LED ZEPPELIN que Joe COCKER. Son dernier album, Great Western Walkyrie, paru l'an dernier, est largement représenté avec 4 chansons. C'est cependant l'ensemble du set qui fait mouche : Jay BUCHANAN marque durablement les esprits par sa voix - chaleureuse, éraillée et d'une puissance rare - autant que par sa prestance, envahi par sa musique jusqu'au tréfonds de son corps. Le guitariste, Scott HOLIDAY, quant à lui, avec son look de dandy, propose des riffs qui touchent et frappent juste là où il faut. Le public, visiblement très impressionné (les commentaires positifs fusent), acclame et en réclame davantage. Une superbe découverte scénique, sans doute ma découverte de l'année.

Setlist : RIVAL SONS: Electric Man, Secret, Tell Me Something, Torture, Where I've Been, Open My Eyes, Solo batterie, Keep On Swinging

On ne compte plus les passages de DEEP PURPLE en France et à Paris. Depuis plus d'une décennie, les Anglais prennent de réguliers rendez-vous chez nous, et parviennent à attirer toujours autant de monde.
Ce soir, le Zénith est complet. Plusieurs générations se mêlent dans une ambiance bon enfant. Si le groupe débute par un classique de chez classique (Highway Star), il parvient à renouveler sa setlist. Résultat : on va de surprises en surprises. Certes, il y a des titres indispensables, mais le reste est composé de choix judicieux. Le seul reproche que je puisse faire est la trop grande place accordée aux soli. Chacun y a droit (Steve MORSE débute, léger, aérien et technique, juste après Vincent PRICE, rejoint par Don AIREY qui aura sa part de solo plus tard - mais il n'a pas la hargne ni l'aura de Jon LORD... - celui de Ian PAICE se conclue dans le noir avec des baguettes lumineuses, et Roger GLOVER proposera un solo pendant les rappels).
Pourtant, l'efficacité de l'ensemble force le respect. Outre le fait que des morceaux de plus de 40 ans soient toujours aussi efficaces, on sent le groupe très en forme : Ian GILLAN pousse sa voix de manière impressionnante, MORSE réinterprète avec brio les riffs les plus connus, offrant une nouvelle jeunesse à The Mule ou Perfect Strangers, Smoke On The Water (après laquelle le public commence à quitter les lieux), par exemple, Don AIREY danse derrière ses claviers... Ajoutons des lumières chaleureuses et une scène sans artifice et le tour est joué.
DEEP PURPLE nous a de nouveau offert une superbe soirée parisienne. Bravo et merci !

Setlist : DEEP PURPLE: Highway Star, Blood Sucker, Hard Lovin' Man, Strange Kind Of Woman, Vincent Price, Solo guitare, Uncommon Man, The Well Dressed Guitar, The Mule, Solo Batterie, Lazy, Demon's Eye, Hell To Pay, Solo claviers, Perfect Strangers, Space Truckin', Smoke On The Water. Rappel: Hush, Solo basse, Black Night.
metalmp
Date de publication : dimanche 15 novembre 2015