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Dossier :  Interview Renaud HANTSON ( SATAN JOKERS )
Date de publication : 20/01/2016
Auteur : Laurent
J'ai profité de la venue à LYON de SATAN JOKERS pour discuter avec Renaud HANTSON, chanteur et leader du groupe. Interview réalisée avant le concert organisé par deux groupes locaux : MESSALINE et FORTUNATO.

Pour commencer l'interview, je présente l'affiche du premier concert lyonnais de SATAN JOKERS donné le 29 juin 1983 à la Salle RAMEAU !

Des souvenirs ?

Renaud HANTSON : Oh putain ! Bien sûr ! C'est génial que tu ais çà ! Je m'en rappelle très bien. On a blindé la salle qui faisait à peu près mille places. Ce qu'on n'a plus jamais refait à Lyon vu le mauvais travail de ce qui est devenu aujourd'hui UNIVERSAL. Alors que c'est sur cet album là, Les Fils Du Metal, qu'on aurait dû tourner parce qu'on était complètement culte à cette époque. Le groupe EROS qui nous avait invités avait effectué un travail de fourmi et ça avait payé ! Comme dit Pierre GUIRAUD, jamais le groupe (cette formation-là) n'avait été aussi soudé qu'à ce moment. Le concert a été génial car il y avait tout : un bon groupe en première partie, notre album très grandiloquent, faussement mégalo qui nous a permis de donner ce qu'on savait faire et le public qui a été le deuxième partenaire parce que pour baiser il faut être deux ! Il y a des photos incroyables de ce concert que j'ai utilisées pour le Best Of Live d'ailleurs.

Revenons à la carrière actuelle de SATAN JOKERS. Est-ce qu'après Addictions et Psychatric, Sex Opéra est vraiment le dernier de ce que j'appelle "album médicament" de Renaud HANTSON via SATAN JOKERS, puisque apparemment tu utilises ces albums pour guérir de tes addictions ? Promis, demain tu arrêtes ? Enfin peut-être….

Renaud HANTSON : Mon graphiste m'en a fait un tee-shirt (NB : « Promis demain j'arrête, enfin un jour peut-être… » est le refrain de Promis tiré de Sex Opéra) ! Honnêtement je n'en sais rien. Olivier GARNIER qui fait un bon boulot avec SATAN JOKERS me dit : « Tais toi ! Tu ne seras pas le premier à dire que c'est le dernier ! JUDAS PRIEST l'a fait avant toi, Ozzy ne devait jamais rejoindre BLACK SABBATH, SCORPIONS devait arrêter...donc ne dis rien, car si ça se trouve dans deux ans tu vas avoir envie d'enregistrer à nouveau et tu vas te sentir con d'avoir dit que c'était le dernier ! » Donc, je ne dis plus rien sauf que je vois difficilement comment on va faire mieux que Sex Opéra ! Ça, c'est une angoisse parce que je pense que cet album synthétise tout SATAN JOKERS : de la mélodie, des textes à connotation sexuelle, des éléments de fusion. Je ne voudrais pas faire le match de trop. Je suis fan de boxe, fan de TYSON. Il a fait sept ou huit matchs de trop parce qu'il avait besoin d'argent. Moi, je n’en ai pas besoin. SATAN JOKERS ne me fait pas manger. SATAN JOKERS c'est pour laisser une trace. C'est pour continuer à faire avancer cette musique ici, dans ce pays, et pour qu'on continue à dire : « il y avait quand même de vrais groupes ». Ce que j'aime avec SATAN JOKERS, que ce soit dans cette formation ou avec l'ancienne, c'est que les mecs nous comparent à des groupes qui m'ont fait "kiffer" quand j'étais gamin. Quand on me dit : « C'est un mélange de BLACK SABBATH, MAGMA, LED ZEP », je dis merci, merci, ça me suffit. Je pense qu'il y aura quelque chose mais pour l'instant, hormis si on nous appelle pour jouer dans des conditions décentes, le groupe est en "stand-by", d'autant plus que je suis sur "Rock star", mon opéra rock qui est un aboutissement existentiel. Je ne veux pas tout mélanger. Mais peut-être que dans deux ans j'aurai envie de hurler, Michael ( ZURITA) aura sept chansons et Pascal ( MULOT) me dira " Allez, on fait un album" et là je vais dire : « Ok d'accord ! »

J'ai noté une progression dans ton état d'esprit au gré des albums : furieux au début et plus apaisé sur Sex Opéra, comme si tu avais réussi à expier tous tes démons et à vivre en paix avec toi même. C'est le ressenti que j'ai eu.

Renaud HANTSON : Malheureusement, c'est inexact, c'est un coup j'avance, un coup je recule. Je me suis mis sur le dos une vraie saloperie… C'est vraiment difficile... Parce que ça a été longtemps le seul anti-dépresseur que j'aie connu, mais que la fuite en avant dans les "plaisirs illusoires" ne m'a jamais fait créer, cela m'a plutôt paralysé qu'autre chose. Là tu vois, je ne suis pas dans une bonne période pour une raison très simple : c'est que j'ai peur d'aller démarcher "Rock Star " auprès des productions auxquelles je pense, alors que je crois vraiment en ce projet. Et ça va plaire même aux rockers (bien que ce soit un peu pop) car c'est un sujet qui nous a tous a fait fantasmer quand on aime le rock'n'roll. Tout ça pour te dire que, oui, l'album est plus serein car ce n'est pas inhérent à moi mais c’est plutôt dû au fait que dans le groupe on a appris à se respecter. C'était très tendu au départ entre Pascal et moi parce que nous étions deux leaders, maintenant nos relations sont vraiment amicales. Avec Aurel on a mis deux ans à se parler pour de vrai : c'était compliqué pour moi, j'avais l'impression d'être une vieille gonzesse qui courtisait un jeune mec. Et il m'a dit au bout de deux ans, quand je suis entré en thérapie avec le Dr KARILA : « Tu as changé, maintenant on peut te parler ». Donc, je voulais laisser une image du groupe où tout le monde est tombé d'accord. Même les journalistes ont été unanimes concernant ce dernier album. Alors que, dans le passé, je voulais que ce groupe soit détesté , décrié, adoré, là tout le monde est enfin tombé d'accord pour dire que c'était un excellent album avec un excellent groupe. Et pourtant, ça ne partait pas bien. J'ai dit à Laurent que je n'aimais pas ses textes car il avait une vision trop clinique du sexe et que, pour parler de cul, je n'avais pas besoin de lui. J'ai ramené un peu d'humanité dans les textes.

Comment es-tu perçu, toi le rocker, qui a sûrement commencé la musique avec le but de draguer les filles et de profiter de la trilogie "Sex,drugs & Rock'n'Roll " dans ce milieu médical et de la prévention ? Es tu pris au sérieux ?

Renaud HANTSON : Oui, c'est top niveau ! Ils m'accueillent comme un héros, comme si j'avais une grosse paire de couilles parce que je mets sur la table toutes les erreurs que j’ai pu commettre.
On ne m'a pas vu pendant vingt ans, médiatiquement parlant. J'ai disparu des radars, alors qu'on pensait que j'allais devenir un nouveau BALAVOINE dans la Pop (j'ai perdu un père spirituel avec la disparition de Michel BERGER). Je ne me suis jamais retrouvé dans le monde de la Pop Music, dans la variété française, je suis un voyou qui vient du Rock et, dans le Rock, on me considère comme un mec qui a trahi la cause en chantant de la Pop ! Or je suis juste un musicien qui aime tous les genres musicaux. C'est ce qui fait la force de SATAN JOKERS.
D'ailleurs, en ce moment, Pascal MULOT est en train de donner une interview pour un magazine de basse et il explique qu'il aime le jazz, la musique africaine… Et tout à l'heure sur scène, il va jouer de manière démoniaque, le Metal Fusion du groupe !... Si j'avais dû n'avoir que des blondes dans ma vie, je n’aurais pas pu ! Je n'aime pas les extrémistes musicaux. Ni les extrémistes tout court d'ailleurs.
Mais, pour en revenir aux conférences, dans le circuit de l'addictologie, je suis plutôt accueilli comme un témoignage fort. Mon intervention est toujours Un temps fort parce que je sais comment aborder le sujet, comment parler aux gosses, comment sensibiliser les parents, je sais comment choquer, les émouvoir et leur conseiller de ne pas plonger. Moi, ce que j'aurais dû faire c'est de ne jamais commencer.
Dans Poudre aux yeux (sexe et drogue et show business), j'ai annoncé de manière prématurée que j'avais réussi à mettre un terme à une addiction où malheureusement les faux-pas ont été aussi fréquents que les arrêts. Le vrai problème de l'addiction c'est de savoir que l'on se fait du mal et de continuer quand même : une mauvaise nouvelle crée une envie de se déjanter la tête et une bonne nouvelle crée exactement la même chose parce que tu veux fêter cette bonne nouvelle. C'est une véritable merde. Mon travail aujourd'hui c'est de prévenir les jeunes générations et de leur dire : "Vous ne savez pas où vous mettez les pieds". Et en plus les drogues sont de plus en plus costaudes car ils mettent dedans des substances très addictives.

Dans notre société, je trouve que l'on manque de philosophes et d'artistes (pour véhiculer des idées), qui sont pour moi parmi les derniers rebelles. Es-tu conscient de l'influence que tu peux avoir sur les gens et donc aux messages que tu délivres (je fais, par exemple, référence aux billets d'humeur que tu délivres sur Facebook), aux attitudes que tu adoptes ?

Renaud HANTSON : Oui, mais je n'ai jamais induit les gens en erreur. Je ne profite pas de " l'influence" que je peux avoir sur quelques milliers de personnes (bien loin du nombre de fans de Mylène FARMER ou Johnny HALLYDAY, relativisons quand même, bien que j'ai à peu près 40 000 personnes qui me suivent sur les réseaux sociaux, ce qui est plutôt pas mal pour un "paria" !) : je ne suis pas et ne me considère pas comme un gourou ! J'ai la chance d'avoir un public fidèle, et notamment les rockers (cela me touche) mais lorsqu'il m'arrive de moucher un mec sur Facebook, c'est parce qu'il est hors de propos ou méchant et je n'aime pas la méchanceté gratuite. Je ne vais pas tendre la joue gauche si tu me mets une claque sur la droite mais jamais je ne donnerai de mauvais conseils à des gens.

Je fais référence à certains de tes billets qui sont dans la provocation et peuvent être pris seulement au premier degré...

Renaud HANTSON : Je joue et ça créé une sélection naturelle (et je ne fais pas référence au nazisme !), ça s'appelle un abri "anti-connards". Ça fait quasiment trente ans que j'ai mis autour de moi un abri anti-cons en pratiquant le centième degré !... Je fais ce boulot pour rencontrer des gens (et pas que des "gonzesses" !), pour avoir des échanges. Ce soir par exemple je rencontre Steeve ESTATOF, le gagnant de La Nouvelle Star en 2004, je suis ravi, un mec avec qui j'ai passé un excellent moment et qui va sûrement devenir un ami. Voilà pourquoi je fais ce job.

Je vois Renaud HANTSON comme un écorché vif, un hypersensible. Crois-tu que pour créer il faille être dans cet état ?

Renaud HANTSON : Oui, pour créer, il faut être dans cet état. Après, le problème est pour te "vendre". Je sais que l'essentiel de mon problème est le « business ». Il aurait fallu que je m'accoquine avec des gens que je n'appréciais pas pour être plus exposé et ça je ne peux pas. Faire de la création, ça me fait "kiffer" mais le reste m’emmerde... Je ne suis pas le seul comme ça, THIEFAINE ou LALANNE, dans un autre registre prouvent qu’on peut avoir un public fidèle sans surmédiatisation. Je n'ai pas l'intelligence de savoir me vendre. La provocation est un abri anti-cons mais le côté écorché vif qui ne sait pas s'accoquiner avec les "bonnes" personnes, çà c'est une vraie nature.
Je suis un créatif, toujours en mouvement, en train d'essayer de laisser une trace de mon travail. Je sais qu'on parlera de moi quand je ne serai plus là, je reste persuadé, même si c'est un noyau, que ça parlera beaucoup mais je ne sais pas, au moment où je le fais, colporter un message au travers de personnes qui pourraient m’être « utiles ». Rien que le mot « utile » me fait peur. Je ne veux pas perdre ma sincérité et ce métier est un métier de crapules.

Parmi tous les albums de SATAN JOKERS, duquel es-tu le plus fier ?

Renaud HANTSON : AddictionS. Pour tout ce qu'il représente : parce que c'est maintenant un objet reconnu par une mission ministérielle contre les conduites addictives. Cela représente plus pour moi qu'un classement au TOP 50. C'est une fierté énorme avec Laurent KARILA. Les Fils Du Metal garde une place très particulière dans mon coeur, parce que c’était le début d'un truc où l'on a posé les bases d'une musique qui n'avait jamais été faite ici mais AddictionS c'est la classe à l’échelon d’un gouvernement !

D'ailleurs, te rappelles-tu de ton premier passage télé sur la deuxième chaîne?

Renaud HANTSON : C'était très pénible à vivre pour moi parce que j'ai fait vingt minutes d'interviews et ils ont gardé quinze secondes où on a l'impression que je suis puant de prétention, et pour moi ça été très dur à vivre pendant longtemps. C'est vraiment le montage de France 2 qui a été un désastre. Là, j'ai pris une très grosse baffe et une leçon, je l'ai très mal vécu. Je l'ai déjà dit, résumer vingt minutes d'interview où tu expliques les bases de ton projet à la seule phrase : "La moyenne d'âge est de 19 ans et quelques mois, on n'aurait pas tout arrêté si on ne comptait pas devenir les premiers !!!" c’était un peu limite sur vingt minutes, merci au monteur ! Alors qu’en réalité, cette phrase sortie du contexte était vraiment anecdotique.

Que voudrais tu que l'on retienne de toi ?


Renaud HANTSON : C'était un mec sincère. Et il chantait très bien, il savait tout faire vocalement, il était multi-cartes. Ça, ça me va très bien. Et après, que les filles disent : c'était quand même mon "meilleur coup" !... Non, j'déconne !...

Il y a trois facettes de Renaud HANTSON : SATAN JOKERS , FURIOUS ZOO et HANTSON . Où est le vrai Renaud HANTSON ?

Renaud HANTSON : SATAN JOKERS, c'est le côté mégalo, l’aspect extrême que l'on entretient, l’arrogance. On joue à ça. Ma vraie nature est chez FURIOUS ZOO : jouer dans des clubs, boire des coups avec des gens, être proche d'eux, faire des vannes, raconter des histoires entre les chansons (ce que je fais aussi maintenant avec SATAN JOKERS). HANTSON solo, c'est un vrai exercice, la synthèse de tout ça. A 50 balais, je me suis mis une pression énorme avec ce qui est mon plus gros boulot : mon opéra-rock intitulé Rock Star. Avec neuf chanteurs ainsi que Gérald DAHAN qui fait les imitations (parce qu’il s’agit aussi d’une charge de la télé-réalité), je voudrais synthétiser le tout : que la mégalo et la créativité de JOKERS transparaissent à travers l'album et le spectacle (je crois que c'est réussi), les mélodies "hantsonesques" et le fun de FURIOUS ZOO. Je crois que j'ai besoin des trois.
J'ai fait une bêtise en 85 de vouloir couper le cordon ombilical avec le Rock parce que ça m'a manqué jusqu'à ce que je fasse le premier FURIOUS ZOO (en 2005). Ma culture est Rock. Je n'aurais pas dû écouter le monde du disque qui voulait m'aseptiser quand j’ai démarré en solo.

A ce propos, les deux premiers albums de la "reformation" ont des textes politisés. Voulu par toi ?

Renaud HANTSON : Oui, je voulais ce côté un peu vindicatif. Pas pour faire du TRUST mais pour balancer d'autres sujets que Sorcier, La marche hérétique, Commando suicide... C'est bon, je l'ai fait en 80, à 50 piges, je n’ai pas envie de chanter des conneries sur le Diable même si j'adore ça. Vaudou c'était mon maximum sur SJ 2009 et encore, Vaudou parle de totalement autre chose : il parle du conflit entre un adolescent et son père !...
Quand j'ai remonté SATAN JOKERS, le fait que Stéphane BONNEAU ne veuille plus jouer de guitare, que Pierre GUIRAUD me donne une fin de non-recevoir, cela m'a en fait donné un peu plus carte blanche et laissé plus de latitude dans ce que devait être mon groupe. Mais je les adore tous les deux. C’est juste dommage de ne pas avoir pu recroiser Pierre au moment où l'on devait se revoir. J'étais dans une très mauvaise période à cause de l’addiction et on s’est raté… Et puis, ils sont classes quand même ces mecs car ils ne veulent pas salir le truc qu'on a créé en n’étant plus au niveau où ils étaient avant et c’est sûrement plutôt bien de leur part.

Pour finir. A part cette question, quelle est la question la plus con que l'on ne t'ait jamais posé ?

Renaud HANTSON : Ce n'est pas une question mais il m'est arrivé un quiproquo quand je jouais " La légende de Jimmy" et incarnais donc James DEAN en 1990. Un jour, un mec me contacte afin de me proposer le premier rôle d’un court-métrage de 30 minutes. Je donne rendez-vous à ce mec dans un bar où je mangeais habituellement, situé dans une "rue à putes". Toutes les filles me saluent… Le mec me parle et, au bout de 25 minutes, je m'arrête de manger. J'avais l'impression d'être Mickey ROURKE face à Kim BASINGER en dévorant mon plat de spaghettis ! Je lui demande alors s’il pense que je suis gay… Son scénario ne tenait pas la route, était tendancieux  et je n'avais vraiment pas envie de jouer dans son "histoire". En fait il voulait juste me rencontrer et c'est vraiment la première fois où je me suis senti comme une femme qu’un homme serait en train de courtiser ! Vraiment bizarre…
Sinon, il n'y a pas de « question con ». Ce qui me gêne surtout c'est quand tu as en face de toi une personne qui ne connaît absolument pas ton travail ni qui tu es. Là, c'est dérangeant. Ce qui n'est pas le cas avec toi ! (Merci Renaud... Sourire)

Résumer une interview avec Renaud HANTSON, c'est un peu la quadrature du cercle tant il est volubile. En tout cas, pour ma part, ce fut un bon moment, plein de franchise, de passion (oui, il est passionné par son sujet) et de découverte. Qu'on l'aime ou qu'on le déteste, il ne laisse pas indifférent. Ce que je vous propose, c'est d'aller le voir en concert et de discuter avec lui. Je pense que ça lui fera plaisir. Et pour info, le concert de SATAN JOKERS fut excellent (avec un duo avec Steeve ESTATOF sur Knockin' On Heaven's Door)…
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