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Chronique
COLOSSUS - Drunk on blood and the sepulcher of the mirror warlocks

Style : Heavy Metal
Support :  MP3 - Année : 2015
Provenance du disque : Reçu du label
11titre(s) - 53minute(s)

Site(s) Internet : 
COLOSSUS OFFICIAL WEBSITE
COLOSSUS MYSPACE 

Label(s) :
Killer Metal Rec
 (17/20)

Auteur : 神の知恵
Date de publication : 18/03/2015
Une machine à voyager dans le temps musicale...
Certains groupes de metal ont un parcours un peu particulier. C’est le cas des américains de COLOSSUS. Formée en 2005, la formation originaire de Raleigh, en Caroline du Nord, s’est, dès le départ, donnée pour vocation de perpétuer l’héritage des combos légendaires du heavy metal britannique, IRON MAIDEN et JUDAS PRIEST en tête. Cette idée relativement originale avait un but précis, celui de conserver la mémoire de la NWOBHM auprès de la jeune génération de metalheads et de permettre aux plus anciens de revivre de bons moments en musique. Jusque-là, rien de bien exceptionnel. Le quintet a, pourtant, pris un chemin sinueux au niveau de sa discographie. Je m’explique : deux années après sa naissance, le groupe sort un premier album, (Colossus)...And The Rift Of The Pan-Dimensional Undergods, qui a été très bien accueilli par les médias. Cependant, les nord-caroliniens ont également deux EP à leur actif, Drunk On Blood (2009) et (Colossus)...And The Sepulcher Of The Mirror Warlocks (2012). Entre-temps, en 2010, nos cinq compères ont rejoint les rangs des artistes du label Killer Metal Records et ont, pour l’occasion, ressorti leur premier opus avec un packaging modifié pour attirer le chaland. Avec la signature de ce contrat, il était forcément logique que Killer Metal Records aurait décidé de rassembler les deux EP sur une unique galette. C’est ainsi que COLOSSUS a pu rajouter un second disque dans son répertoire avec ce Drunk On Blood And The Sepulcher Of The Mirror Warlocks, que je vous présente aujourd’hui.

Très vintage dans l’esprit, cette rondelle n’a pas d’autres dessein que celui de nous rappeler que des Dieux encore vivants du metal ont un jour posé les bases d’un style toujours vivace dans le cœur des fans. Même si derrière ce noble objectif se dissimule quand même une envie de la part du combo de réussir à bâtir une carrière en surfant sur un genre musical durablement enraciné dans les esprits et la culture occidentale depuis près de 40 ans, maintenant. Cet album recomposé contient 11 titres dans l’ensemble très dynamiques sans pour autant être originaux. La formation ne cherche pas nécessairement à se démarquer de ses illustres aînés, puisque l’on retrouve régulièrement les structures typiques utilisées par les groupes des années 80 : forte présence des mélodies, rythmiques saccadées, morceaux à tiroirs, gros riffs, passages en harmoniques...exactement comme sur les grandioses Iron Maiden, Killers et The Number Of The Beast de la Vierge de Fer ou les brûlots de JUDAS PRIEST que sont Defenders Of The Faith, Screaming For Vengeance et Ram It Down, mais avec un son plus actuel. Et une pointe d’humour bienvenue, ce qui ne gâche rien. Dès The Moutain That Rides, le ton nous est donné et ce petit exercice mémoriel nous permet de voir à quel point cette nouvelle vague du heavy metal britannique est un mouvement qui n’est jamais passé de mode. Et pour cause, le côté épique, le mélange unique de punk et de metal et les vocaux généralement haut perchés sont de véritables atouts de séduction ayant imprégné des millions d’âmes à travers le monde pour l’éternité. Et, particulièrement aux USA, où cette vague métallique a été à l’origine de l’émergence de bandes fortement influencées par ce style purement européen, ICED EARTH, DREAM THEATER ou AVENGED SEVENFOLD parmi les plus connues, mais aussi ANGEL’S REVENGE ET, donc, COLOSSUS.

Passée la surprise du début, le plaisir pendant l’écoute des morceaux de ce Drunk On Blood And The Sepulcher Of The Mirror Warlocks ne va qu’en croissant et j’ai eu la persistante impression de déjà-entendu ou, du moins, d’avoir la possibilité de percevoir, ceci à de maintes reprises, les ombres de Phantom Of The Opera, Murders In The Rue Morgue, Sanctuary ou 22 Acacia Avenue mêlées à celles de The Sentinel, Electric Eye ou Heavy Metal, le tout lié par une personnalité unique que je peux définir comme une forme d’aura nord-américaine à la DIO. Même si COLOSSUS peut, par sa démarche rétrospective, s’apparenter aux british de MONUMENT, aux suédois de ROCKA ROLLA ou aux frenchies de DESILLUSION et DEAFENING SILENCE, qui, ayant la même passion pour la NWOBHM, ont aussi tenté de se rapprocher musicalement du metal initié par les géants de ce sous-genre métallique. L’ensemble des titres tient extrêmement bien la route et cela ne m’étonnerait guère que les nord-caroliniens se fassent rapidement un nom autant dans leur pays que sur notre vieux continent. Personnellement, je verrais bien le quintet tourner en première partie de MAIDEN, de SAXON ou de BLAZE BAYLEY, tout cela en ayant l’intime certitude que le groupe serait acclamé grâce à ce judicieux choix de reprendre le flambeau que Bruce DICKINSON et ses camarades de scène et de studio ont un peu laissé brûler dans l’ombre depuis Brave New World, leur dernier véritable album « maidenien ». COLOSSUS peut, sans difficulté, vous séduire en vous abreuvant de souvenirs agréables si vous avez connu les prémices d’IRON MAIDEN, de WHITE SPIRIT, PRAYING MANTIS, SATAN, SAMSON, marseille ou CHATEAUX, et vous forger une culture musicale si vous êtes beaucoup plus jeunes. Je trouve que l’idée de départ des états-uniens de COLOSSUS est extra, puisqu’elle permet de conserver la mémoire des nombreuses formations toujours en vie ou reposant en paix qui ont émaillé les eighties d’une empreinte indélébile. Sans omettre le fait que COLOSSUS a un talent fou non seulement au niveau de l’interprétation mais également en terme de composition. Sean BUCHANAN, le chanteur, est tout bonnement hallucinant et rappelle énormément Paul DI’ANNO (IRON MAIDEN, GOG MAGOG, BATTLEZONE, PRAYING MANTIS), Chris ENGLISH (WOLF) ou Bruce RUFF (WHITE SPIRIT). Les autres musiciens ne sont pas en reste et démontrent également avec brio leur savoir-faire. Comme je sais que la plupart d’entre vous appréciez le bon vieux heavy metal anglo-saxon, je ne peux que vous proposer de faire l’acquisition de cet album haut-en-couleurs qui fleure bon la veste à patchs et la Guinness.

Line-Up (certains membres ne sont que de session studio ou live) :

Sean BUCHANAN (chant)
James MCCRACKEN (guitares, choeurs)
Nicky NIXON (lead guitares)
Bill FISCHER (lead guitares)
Andy LEWIS (guitares)
Ry ESCHELMAN (basse)
Doza MENDOZA (batterie)

The Moutain That Rides
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