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La terre promise, la terre sainte de born from lie se niche aux confluents d’un rock énergique faisant allégeance à un heavy aux couleurs metal.
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BORN FROM LIE, groupe parisien auteur d’un premier album éponyme en 2014, est composé à ce jour par Jérôme (chant / guitare), Pascal (basse) et David (batterie), rejoints depuis peu par Nicolas (guitare). Leur nouvel album se nomme The Promised Land et propose 11 nouvelles compositions, enveloppées par un son correct, relativement chaud. Et habillées par un artwork sombre, soigné et réussi (Pierre LAZAREVIC).
La terre promise, la terre sainte de BORN FROM LIE se niche aux confluents d’un rock énergique faisant allégeance à un heavy aux couleurs metal. The Promised Land est sillonné par de belles harmonies, s’exprimant par une écriture compacte, mature et une technique sans reproche. Le travail de la basse de Pascal est remarquable (We’ll Spill Some Blood). Celle-ci est tour à tour cinglante, grondante. Et s’appuie sur David et son jeu de batterie dynamique, alerte. Les guitares de Jérôme (peut être un brin surmixées) utilisent ou superposent différents sons. Sa technique permet d’envoyer des soli pointus, et de développer des lignes mélodiques inspirées et souveraines. Le consistant travail au corps des compositions alternent, au gré de l’album, passages actifs et pauses de tempo (In The Dark), exploitant des ambiances plus ou moins sombres, avec incartades de voix typée death, voire mélancoliques (We’ll Meet Again, Live With That Voice). Ainsi que la chaleur de sons de guitare arabo-andaloux (le court instrumental The Promised Land, introduisant No Escape). Les courtes incursions du violon d’Apolline (In My Head, This Is My Home et Far Away From Here) amènent un zest symphonique.
Cependant, s’il se dégage de l’ensemble un sentiment d’aboutissement personnel et professionnel, il me manque des refrains et des tempi explosifs. Il me semble que The Promised Land gagnerait d’une montée en volume, en énergie. Le groupe est capable d’insuffler cette once d’agressivité à son univers musical (Cannon Fodder, Fight). L’album est certes d’une grande homogénéité, mais qui sur la longueur s’accommode d’une certaine linéarité, entretenue par un chant feutré (limite monotone), pas toujours à l’aise. Ici aussi, une certaine agressivité se dérobe, laissant un ronronnement s’installer. Mais comme bien souvent, une fois de plus, ce sont les goûts, les ressentis et la sensibilité qui parlent !
Il n’en reste pas moins que ce second album de BORN FROM LIE est attachant, sincère, montrant un indéniable talent technique et d’écriture, exécuté avec soin et passion. Dont en voici une parcelle : This Is My Home : cliquez ici
The Promised Land :
01 : We’ll Spill Some Blood – 02 : In My Head – 03 : In The Dark – 04 : This Is My Home – 05 : The Promised Land – 06 : No Escape – 07 : We’ll Meet Again – 08 : Cannon Fodder – 09 : Far Away From Here – 10 : Fight – 11 : Live With That Voice
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