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Chronique
FROM OCEANS TO AUTUMN - Ether / return to earth

Style : Instrumental
Support :  MP3 - Année : 2017
Provenance du disque : Reçu du label
13titre(s) - 106minute(s)

Site(s) Internet : 
FROM OCEANS TO AUTUMN BANDCAMP
FROM OCEANS TO AUTUMN FACEBOOK

Label(s) :
Argonauta
 (16/20)

Auteur : Alain
Date de publication : 19/05/2017
Entre montagnes et océan
Pour son sixième album, ce groupe originaire de Caroline du nord n'a pas fait les choses à moitié. Comme son titre en deux parties le suggère, coexistent ici pas moins de deux albums, de 53 minutes chacun.
Avec son titre se référant à l'air, il paraît logique que Ether mette en exergue la face la plus libre et expérimentale. Par contre, il ne faut pas en déduire que FROM OCEANS TO AUTUMN ait produit dans ce cadre de la musique légère et aérienne. On pourrait plutôt parler de textures vaporeuses ou nuageuses, flottant paisiblement par moments, pour être mieux propulsées par de puissants courants d'air ascendants. C'est particulièrement flagrant au fil des 13 minutes que durent le titre inaugural Quintessence/Core. Dans son format plus ramassé (6'44), Medium progresse doucement, des notes de guitares limpides se posant sur des nappes de synthés, avec une envolée lyrique intense dans le dernier tiers du morceau. Les 13'16 de Air/Elysium privilégient en introduction des sonorités synthétiques issues des années 70 et du début des années 80 : on est typiquement dans de l'Ambient mêlant trouble et sérénité. Les guitares s'introduisent finement à partir de la dixième minute et, classiquement, le final privilégie une puissance majestueuse. Pour conclure, Stratus/Vapor se fait d'entrée de jeu plus affirmé et imposant, pas agressif mais très dense et lyrique, avec des stridences de guitare qui viennent perturber quelque peu la rythmique mid-tempo prétendant avancer tout en force sereine. Le propos s'apaise par la suite, avant de repartir à l'orage. Après huit minutes, il faut céder la place à une longue plage atmosphérique dominée par des synthés vintage me rappelant le VANGELIS de Blade Runner, porteuse d'une angoisse rampante. A la 14ème minute, la section rythmique entre progressivement en jeu, avant que des perturbations électriques saturées et impérieuses ne viennent flotter dans ce paysage brumeux. Le final acoustique évoque les dernières gouttes de pluie de fin d'orage...
En quatre compositions instrumentales, FROM OCEANS TO AUTUMN expose sa capacité à développer des ambiances tantôt sereines, tantôt dérangeantes, alliant moultes références au Post Rock, au Shoegaze, au Rock progressif et à l'Ambient. Rien qu'avec ceci, nous aurions de quoi effectuer un fort beau voyage.

Mais FROM OCEANS TO AUTUMN a tenu à nous livrer avec Return To Earth une facette que l'on ne qualifiera pas de différente, mais plutôt de complémentaire. Premier élément créant une différence par rapport à Ether,Return To Earth tourne le dos à l'immensité céleste et propose des formats plus concis ; pas moins de huit compositions, avec des durées s'échelonnant tout de même entre quatre et huit minutes. On retrouve beaucoup des sonorités limpides et douces présentes sur « Ether », mais elles sont plus fréquemment et plus intensément troublées par des éruptions électriques, parfois à la limite du bruitisme.

Vous assurer que FROM OCEANS TO AUTUMN fait reculer les limites du Post Rock équivaudrait à abuser de votre crédulité. Pour autant, être capable de d'embarquer l'auditeur dans des formats aussi imposants et exigeants sans lasser (tout de même 1h46 en mode instrumental!) emporte le respect. Plus qu'une innovation à tout crin, FROM OCEANS TO AUTUMN incarne une capacité tout à fait maîtrisée pour le voyage au long cours.
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