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Oldies but goldies : le premier album solo de robert plant !
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Nous avons décidé de vous faire découvrir (ou redécouvrir) les albums qui ont marqué une époque et qui nous paraissent importants pour comprendre l'évolution de notre style préféré. Nous traiterons de l'album en le réintégrant dans son contexte originel (anecdotes, etc.) ... Une chronique qui se veut 100% "passionnée" et "nostalgique" et qui nous l'espérons, vous fera réagir par le biais des commentaires ! ...... Bon voyage !
L’année 1982 marque 2 évènements dans la carrière de Robert PLANT. La sortie du dernier album studio de LED ZEPPELIN dont il fut le chanteur, harmoniciste et compositeur depuis 1968 et ce jusqu’à 1980 et la sortie de son premier album solo intitulé Pictures At Eleven. Après 12 ans de carrière et 8 albums studio, Robert PLANT, Jimmy PAGE et John Paul JONES annoncent en 1980 la fin de LED ZEPPELIN, suite au décès de son batteur et génie que fut John BONHAM. Coda, qui sort en 1982 sera le dernier album du dirigeable, album de titres inédits qui de versions en versions se trouve aujourd'hui en triple cd. Robert PLANT, considéré comme l’une des meilleures voix du Rock se lance donc dans une carrière solo et surprend un peu son auditoire avec un premier album bien plus sage musicalement que ses années passés au sein de LED ZEPPELIN. C’est un album, pour faire large, orientée Pop-Rock, encore emprunt des années 70 et vibrant des prémices des années 80 ! Le maestro, né à West Bromwich en Angleterre, s’est entouré de Robbie BLUNT, guitariste anglais qui a joué dans BRONCO, SILVERHEAD, BROKEN GLASS, STAN WEBB’S CHICKEN SHACK dans les années 70, Paul MARTINEZ, bassiste anglais qui a joué chez GROOVE HOLMES, BERNARD PURDIE, PAICE ASHTON LORD et DAKOTA STATON dans les années 70, Jezz WOODROFFE, claviériste anglais passé chez BELLE STARS, PURUSHA, SALLY HOPE, GEEZER BUTLER BAND et BLACK SABBATH. Côté batterie, 2 styles se retrouvent ici et s’entendent avec la participation de Phil COLLINS, sorti de GENESIS et BRAND X et en plein démarrage de sa carrière solo (Face Value sorti en 1981 et Hello, I Must Be Going en 1982) et Cozy POWELL sorti tout droit de l’aventure RAINBOW. Ce dernier joue sur Slow Dancer, long titre de 7 minutes 43 qui nous ramène sur les terres fertiles d’un LED ZEPPELIN avec une petite influence orientale. Nous sommes loin d’un Kashmir du dirigeable mais ce titre est pour ma part vraiment excellent ! C’est lui qui frappe également sur le superbe et mélancolique mid-tempo Like I’ve Never Been Gone qui peut lui aussi rappeler un peu LED ZEPPELIN. Les autres titres, joués par Phil COLLINS offrent des rythmiques plus "groovy rock" et dansantes, à l’instar de ce superbe titre de fin aux accents Pop-Rock Reggae intitulé Mystery Title. Le titre d’ouverture Burning Down One Side est une sorte de croisement entre THE POLICE et au loin THE ROLLING STONES. S’ensuit un slow Rock magnifique avec un solo de guitare acoustique délectable. THE POLICE revient en force comparaison sur Pledge Pin, un titre sur lequel Raphael RAVENSCROFT vient poser un solo de saxophone classieux. Ce saxophoniste et compositeur anglais s’était déjà illustré en 1978 avec son célèbre solo sur Baker Street, hit de Gerry RAFFERTY. Worse Than Detroit montre encore la variété de cet album et propose une composition limite rock progressif sur laquelle Robert PLANT vient jouer de l’harmonica. Enfin, dans l’esprit d’un ALAN PARSON PROJECT, Fat Lip offre une sorte d’Aor à la 70 fort délectable. Inutile de vous dire que la voix de Robert PLANT fait des merveilles. Il compose 6 des 8 chansons avec le guitariste Robbie BLUNT, les 2 autres (Burning Down One Side et Fat Lip) avec l’ajout de Jezz WOODROFFE. Pat MORAN enregistre et mixe avec Robert PLANT l’album dont la production ne souffre d’aucune faiblesse presque 40 ans plus tard. C’est le son de l’époque, avec tout son charme et il est question d’une plutôt belle réalisation de l’époque. Il est certain que les puristes et fan ultime de LED ZEPPELIN ont du tomber de leur chaise en découvrant cet album bien éloigné du glorieux passé de Robert PLANT. Nonobstant, si, comme moi, vous avez l’esprit large et une propension à aimer les musiciens de haut vol, les belles mélodies et la voix délicieuse de Robert PLANT, une tendance à apprécier les années 70 et 80, nul doute que cet album viendra parfaitement compléter votre collection et égailler vos journées ! À noter qu’une version remasterisée en 2007 est parue chez Rhino Entertainment (maison de disque de chez Warner) avec 2 titres bonus, Far Post et Like I've Never Been Gone (Live at Houston, Texas, 20 Septembre 1983). Enfin, c’est le seul album solo de Robert PLANT chez Swan Song Inc, puisque ce label disparaîtra en 1983. Robert PLANT créera le sien, Es Paranza et distribuera ses albums solos suivant via Atlantics Records.
Burning Down One Side : cliquez ici
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