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Chronique
THRESHOLD - Dividing lines

Style : Prog Heavy / Prog Metal / Prog Rock
Support :  MP3 - Année : 2022
Provenance du disque : Reçu du label
10titre(s) - 63minute(s)

Site(s) Internet : 
THRESHOLD WEBSITE
THRESHOLD FACEBOOK

Label(s) :
Nuclear Blast
 (17/20)

Auteur : JMM213
Date de publication : 24/11/2022
Quand prog et métal sont réunis pour le meilleur
Cinq années se sont écoulées depuis Legend Of The Shires, le dernier album des anglais de THRESHOLD. Ils nous reviennent avec leur nouvel opus, Dividing Lines. Sans refaire la genèse du groupe, je tiens juste à souligner que le poste de chanteur a pas mal bougé depuis leurs débuts, il y a plus de trente ans déjà. Au départ, Il y a d'abord eu Damian WILSON, puis Glynn MORGAN de 1993 à 1996, puis le regretté Andrew “mac” MAC DERMOTT jusqu'en 2007, de nouveau Damian WILSON de 2007 à 2017 avant que Glynn MORGAN ne fasse sa réapparition en 2017. Vous suivez ? Les autres membres du groupe présentent une certaine stabilité avec Karl GROOM qui tient la guitare et est le seul membre d'origine. Il a été suivi assez rapidement en 1992 par Richard WEST aux claviers. Le groupe est complété par Johanne JAMES, batteur de son état depuis le début des années 2000 et Steve ANDERSON qui tient la basse depuis 2004. Le style du groupe est l'exacte rencontre entre le progressif et le métal, ce qui donne...du Métal Progressif ! Je signale que plusieurs albums ont déjà été chroniqués par Rémi FM sur le site au cours de ces dernières années et je sais qu'il apprécie vraiment ce groupe. Nous avons donc un album composé de 10 morceaux, dont la durée varie de 4 minutes pour le plus court à 11 minutes pour le plus long, ce qui est la norme dans ce style de musique. Je vous préviens tout de suite, l'ambiance générale de l'album est sombre, avec un côté mélancolique prononcé.

Haunted démarre en mode turbo, avec un riff bien lourd et plombé. La voix de Glynn MORGAN, puissante et grave colle parfaitement à l'atmosphère. Le refrain est mélodique et addictif. Puis, une guitare acoustique apparaît, suivie par un magnifique solo de guitare qui prend la direction des étoiles. Le morceau se finit sur une reprise bien grasse du riff. Une guitare bien métal introduit Hall Of Echoes, avant que la voix de GLYNN MORGAN ne vienne calmer le tout. C'est un mid-tempo avec une structure presque Hard FM. Le tout est bien mélodique. Il y a un petit duel guitare/claviers dans le plus pur style rock progressif. Let it Burn débute sur un joli phrasé de guitare puis le rythme s'emballe pour donner du métal prog. Glynn MORGAN s'emploie à fond, avec une voix poussée à la limite de la rupture, sans pour autant perdre de la qualité mélodique sur le refrain. C'est un titre qui “bastonne sévèrement”, avec une guitare lancinante, une rythmique qui ne laisse pas respirer une seconde et ça tombe dru, croyez-moi. Le morceau se termine sur des chœurs lugubres et fantomatiques, façon GHOST. Silenced débute sur une voix "autotunée". C'est direct et efficace, avec un refrain qui rentre profondément dans la tête. Le son est énorme. Ce n'est pas pour rien que ce morceau a été choisi pour être le premier single. Attention quand même à ne pas trop abuser de l'"autotune" !

The Domino Effect est le premier morceau à tiroirs de l'album, avec ses plus de 11 minutes au compteur. Il se décompose en trois parties. Il y a tout d'abord une entame métal prog comme je l'aime, avec un énorme riff. La ligne mélodie vocale est impeccable et le refrain emporte tout. Arrive le passage lent et là, je retrouve une couleur de voix tout à fait dans le registre de celle de Steve WILSON, et qui dit Steve WILSON dit PORCUPINE TREE. Sur ce passage, je peux y rajouter, THE FLOWER KINGS, THE PINEAPPLE THIEF ou bien encore SPOCK'S BEARD, sans aucun problème. Il y a un solo de guitare magnifiquement exécuté puis le morceau repart sur un rythme élevé avec une envolée de claviers, très typée progressive. Complex, c'est du Heavy bien puissant. La grosse artillerie est de sortie, avec une rythmique rampante, qui fout une pression maximum du début à la fin. Heureusement, le refrain apporte un peu de respiration. Le solo de guitare est tout en virtuosité. Le tout se rapproche de DREAM THEATER, peut-être en moins technique, encore que... King Or Nothing continue avec un début tout gentil aux claviers, mais c'est un leurre, car c'est du métal dénué de toute trace de progressive. C'est très sombre, avec cette impression d'être pris à la gorge, sans possibilité d'échapper à ce rouleau compresseur qui écrase tout sur son passage. La voix de Glynn MORGAN est parfaite sur ce type de morceau.

Lost Along The Way apporte enfin un peu d'air avec une magnifique intro aux claviers. Le morceau porte vraiment la marque de fabrique d'un groupe comme ASIA du regretté John WETTON. C'est assez bluffant ! Run est le morceau le plus court de l'album et aussi, pour moi, le morceau le plus faible. Je trouve que la mélodie tourne en rond et ne m'accroche pas. L'album se termine sur Defence Condition, l'autre morceau à tiroir avec ses plus de 10 minutes. Grandiose intro aux claviers, puis le riff, qui arrive de loin, se met en place. C'est du rock progressif classique, tirant sur le symphonique en fin de morceau, avec la voix de Glynn MORGAN qui verse franchement dans le Death Métal. Je trouve que ce morceau aurait pu être légèrement écourté.

Voilà un album bien généreux, avec plus d'une heure d'écoute. C'est la musique, magnifiquement exécutée, que l'on attend d'un groupe comme THRESHOLD, qui est une référence du Métal Progressif. L'ambiance est bien plus sombre que le précédent ouvrage, avec une partie métal assez prononcée. Ma recette : Écoutez tout ça en poussant bien les potards !

Haunted : cliquez ici

Silenced : cliquez ici

Lost Along The Way : cliquez ici
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