STELLAR VEIL - Calling the hearts of the world
Style : Rock FM / AOR / Westcoast
Support :
MP3
- Année : 2025
Provenance du disque : Reçu du label
9titre(s) - 37minute(s)
Site(s) Internet :
STELLAR VEIL FACEBOOK
Label(s) :
Lions Pride Music
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  (17/20)
Date de publication : 21/03/2025
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En grèce, le hard mélodique est aussi chaud que le soleil !
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STELLAR VEIL est présenté comme étant un groupe de Hard Rock mélodique, et je trouve que la formule leur va bien. Les musiciens sont grecs, Athéniens pour être plus précis, et ils existent depuis 2021.Ils sont issus de HIDEAWAY, un groupe qui a déjà sorti un album en 2019, album qui avait recueilli les louanges d'un Laudrome 26 ne tarissant pas d'éloges sur cet AOR classieux (cliquez ici). La composition de l'équipe a légèrement évolué, puisque Harris FREEMAN a remplacé Harry GEORGIOU à la batterie et Jon SOTI a pris la place de l'excellent Manos FATSIS (que l'on retrouvera prochainement au chant, sur l'album du français PROST). Par ailleurs, Il y a toujours John KONTOS à la basse, Peter PAPADIMATOS, aux claviers, et Dimitris PALOUDIS à la guitare, qui est désormais seul pour tenir ce poste.
L'album démarre fort avec Safely Chained, un mid-tempo bien charpenté, tout en restant très mélodique, et tout de suite la voix de Jon SOTI me rassure ! Son timbre se situe légèrement dans les aigus, mais avec cependant beaucoup d'impact, donc j'approuve. C'est une voix pour faire du Hard Rock et comme c'est de cela dont il est question, tout va pour le mieux. Le solo de guitare affole les compteurs, en partant dans une cavalcade complètement folle. C'est du sérieux, il n'y a aucun doute là-dessus. Le morceau se termine avec un cri bien aigu, typé Hard Rock quoi ! Et cela se confirme avec To Mend A Broken Heart, qui vient de sortir en single. Encore un mid-tempo qui fait la part belle aux claviers et aux choeurs. Du rock mélodique qui me fait penser bien évidemment aux ténors suédois du genre, ECLIPSE en premier lieu, mais aussi NESTOR ou HOUSE OF SHAKIRA. Un mot sur la prise de son, qui, sans être extrêmement détaillée, fait le job, je trouve. Le solo de guitare est en mode Hard Rock et ne lâche rien jusqu'à la fin du titre. Le riff qui lance Diamonds To Dust me plaît. C'est bien lourd, et la rythmique se place sur la même longueur d'ondes, ce qui donne un beau morceau de Hard mélodique très solide, avec un refrain parfait. Ca groove sec, avec une énorme basse, qui assure le tempo. Petit pont avec roulements de batterie, puis le solo, très mélodique, part tout seul. Jon SOTI chante en haut de son spectre vocal, avec des acrobaties que ne renierait pas Robert PLANT.
Feel The Pain enchaîne dans la même direction. La voix passe par moments en mode Vocoder/Talk box, et ça rend bien. Le refrain me projette en plein coeur du Hard FM suédois, et je pense par exemple à Fredrik WERNER, le chanteur de DAYTONA. Dimitris PALOUDIS fait une démonstration de guitare, tout en rapidité et efficacité. C'est vraiment un bon morceau. A ce point de l'album, une évidence s'impose : L'AOR cher à HIDEAWAY n'est pas vraiment là, remplacé par un Hard mélodique de haute tenue. Et ce n'est pas Thousand And One Night qui me fera changer d'avis. J'ai l'impression de me trouver avec un morceau de REMEDY. C'est puissant, avec une batterie qui envoie du lourd. La voix de Jon SOTI se fait plus grave, car oui, il sait faire aussi dans ce registre ! Le refrain a un côté Glam rock à la RECKLESS LOVE bien agréable, appuyé par les choeurs comme il se doit. Le solo est encore une fois de toute beauté, chargé d'effets variés ! Bien sûr, Jon SOTI ne peut s'empêcher de monter dans les tours vers la fin du morceau.
Toujours aucune baisse de rythme avec Sign Of Times, qui part sur les terres de BLACK PAISLEY, devenus en quelque sorte les spécialistes du blues rock européen. Comme souvent, le refrain aérien et festif vient alléger l'ensemble. Toujours pas de balade à l'horizon, et je sais bien que cela va en chagriner certains ! Cross The Line est un mid-tempo assez sombre, et les claviers viennent rajouter une couche de mélancolie, un peu à la manière des américains de AXE. Il y a une plage de synthés qui annonce un solo débridé de Dimitris PALOUDIS. La fin du morceau est en mode épique, très théâtral. Calling The World est le titre le plus calme de l'album et lorgne fortement vers AEROSMITH, tant la voix est typée Steven TYLER. C'est très américain, très JOURNEY également, avec une pointe de BON JOVI pour couronner le tout. Le titre se termine sur des claviers aériens et des notes de piano. Final Stand sonne la fin de cet album relativement court, avec un titre de Hard Rock et une rythmique qui hache menu, à la limite du Heavy. La voix de Jon SOTI s'envole vers des aigus, soutenu par un gros solo de Dimitris PALOUDIS.
Je trouve que le communiqué de presse résume parfaitement l'esprit de la musique de STELLAR VEIL, car en effet la musique produite par le groupe est plus mélodique que du Heavy, tout en restant plus puissante que l'AOR, un peu à l'image de ce que font les suédois de JD MILLER. En tout cas, c'est un premier effort qui appelle nécessairement une suite. Un peu de douceur AOR en plus, ce serait pas mal, non ?
L'album sort le 31 mars.
To Mend A Broken Heart : cliquez ici
Feel The Pain : cliquez ici
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