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Live report :  PMFF V - L'ultime édition au Divan du monde - les 11, 12 et 13 janvier 2013 ( BLASPHEMESCHERZOADXSHOEILAGERHURLEMENTMORGLBLWILD DAWNTHRASHBACKOCEANSHOWTIMEHEADLINETHE OUTBURSTHEAVENLYTEARSDYGITALSSTILL SQUAREMANIGANCE )
Date de publication : 30/01/2013
Auteur : metalmp
Ben et Raskal ayant décidé de faire le déplacement de Chambéry sur Paris (via Orléans) compléter la représentation du Team Metal Intégral au PMFF, nous n’avons pu assister à la première journée, consacrée, rappelons-le, au Metal extrême, avec certains des plus dignes représentants français du genre - LOUDBLAST, AGRESSOR, NO RETURN et MERCYLESS – auxquels se sont joints les revenants punkisant de AGGRESSIVE AGRICULTOR et les frappadingues de 6 :33 & ARNO STROBL. Nous ne pourrons donc que faire confiance aux premiers echos plus qu’enthousiastes glannés ici et là. Place donc aux deux journées suivantes de cet ultime PMFF qui, cela mérite d'être soulligné, présentait, deux semaines avant une balance financière fortement négative mais a su attirer un public suffisament conséquent pour finir avec un léger bénéfice. Important quand on sait que le PMFF est organisé depuis toujours sur les fonds propres de son instigateur, Phil'Em All. Notons enfin que pour célébrer cette ultime édition, le PMFF a proposé aux spectateurs un superbe programme de 16 pages couleurs, un document que même les plus importants groupes ne proposent que trop rarement.
(Il en reste quelques exemplaires disponibles pour nos lecteurs. Renseignez vous sur les modalités auprès de )

Samedi 12 janvier 2013
Après une courte nuit (retrouvailles de provinciaux excités à l’idée de se retrouver à Paname !) nous montons sur la capitale afin de nous rendre au Divan du Monde pour cette seconde journée, plus dans nos goûts, reconnaissons-le. Phil’Em All avait promis une ultime édition de son PMFF pleine de surprises, et ce samedi tient ses promesses, pas toujours au goût de l’organisateur, d’ailleurs…

Christophe GODIN et ses complices savoyards de MORGLBL inaugurent ce samedi avec leur hard rock jazzy marqué par de jolis délires guitaristiques. Christophe a convié, pour sa version de Riff Raff (ACDC), Matthieu GERBIN (CONSCIENCE) à le rejoindre, ainsi que Yann ARMELLINO qui fait là une de ses trop rares apparitions sur une scène parisienne. Les trois quarts d’heures alloués permettent au public d’apprécier la folie douce de titres comme Brütal Römance (titre éponyme du dernier album), Gnocchis On The Block, ou les Unchained (VAN HALEN) et Becoming (PANTERA) chantés par Butcho (SHOWTIME)
Setlist MORGLBL
Brütal Romance, Gnocchis On The Block, The Monster Within Me, The Tale Of Thibault, Riff Raff (ACDC), Unchained (VAN HALEN), Becoming (PANTERA) , Metal Karthoom

Fabrice FOURGEAU s’étant cassé deux doigts, PINK ROSE, spécialement reformé pour ce PMFF, se voit obligé d’annuler sa venue. Et est remplacé quasiment au pied levé par les Orléanais de WILD DAWN, dont Metal Intégral s’est fait l’écho à de nombreuses reprises l’an passé. Si l’influence d’ACDC ou de METALLICA est évidente, les nouveaux titres joués montrent une belle évolution des gars aux chemises à carreaux (tous, exception faite du batteur Morgan, montent sur scène vêtus de la même manière, effet visuel garanti !) qui prennent le risque de concentrer leur set sur ce que sera leur second album. Certes, un Now Or Never ou un Old School Machine aurait été bienvenu, ce qui n’empêche pas les gars de se donner à fond pour conquérir ce public. Greg (chant, guitare) harangue le public à s'en faire exploser les poumons tandis que Romain (guitare) finit par électriser les spectateurs, surpris de le voir sauter de scène pour un solo / promenade dans la fosse concluant un I’ve Got The Rocks ultra péchu ainsi qu’un set haut en couleurs marqué par des brûlots tels Bitter Mind ou Back On Track. Incontestablement, WILD DAWN ne laisse pas indifférent et vient de marquer des points. Une des révélations de ce PMFF pour nombre de spectateurs.
Setlist WILD DAWN
Bitter Mind, Plague, Back On Track, SAD, Sometimes, Solo (batterie), Ain’t Life Grand, I’ve Got To Rock (+ Solo guitare)

Depuis son retour au PMFF IV, DYGITALS a publié son album Avé… (chroniqué sur Metal Intégral), qu’il vient présenter aujourd’hui, avec une setlist quelque peu remaniée. Véritable moteur de la formation, Hervé (chant) entraine tout le groupe, souriant, dans son sillage grâce à une saine et joviale exubérance et un dynamisme certain. Les musiciens sont visiblement heureux de se retrouver là et font aisément craquer les cœurs des amateurs présents. Malgré des fumigènes hors de contrôle et une corde de basse cassée après seulement quelques titres, semant une joyeuse pagaille dans le groupe (qui prouve n’avoir pas besoin de basse sur les titres suivants mais s’avoue tout de même soulagé de voir Jack revenir pour Big Enough), les Parisiens continuent d’enflammer le public avec leurs morceaux anciens (Stars Of Life, Avé César) ou plus récents (Green Man, Killing Machine), typés hard US 80’s tout au long de ce set carré au cours duquel on aurait apprécié que DYGITALS nous offre un ou deux nouveaux morceaux.
Setlist DYGITALS
Stars Of Life, Running, Reason To Live, Killing Machine, Brand New Day, Green Man, Not Alone, Big Enough, Believe In Rock’n Roll, Avé César

Si TEARS, un des espoirs glam de la fin des 80’s espérait un retour en grâce, c’est la queue entre les jambes que le trio, incapable de jouer correctement faute de répétition (malgré 6 mois pour se préparer !), quitte la scène après seulement deux titres. Pitoyable incapacité à assumer un engagement pris un semestre plus tôt... Une prestation honteuse et lamentable à oublier d’urgence. Phil’Em All, aussi surpris que le public, s’empresse de monter sur scène afin d’atténuer les choses et présente ses excuses aux « 290 groupes qui auraient pu jouer ce soir » et tente de combler autant que possible le temps gâché, notamment en interprétant avec le public la célèbre Digue du Cul. Hilarant !

Fort heureusement, les groupes suivants, malgré une montée en pression soudaine, permettent à tout le monde de retrouver le sourire. A commencer par les Palois de MANIGANCE qui reviennent au Divan du Monde 18 mois après leur dernier concert parisien accompagnés de Guillaume, leur nouveau batteur, mais sans Jean LAHARGUE (claviers) futur papa. En coulisses, tout le monde est d’accord : impossible de jouer plus longtemps que prévu, Guillaume n’ayant eut que le temps d’apprendre le répertoire prévu… Si l’amitié qui lie les musiciens est connue de tous, la complicité entre les guitaristes semble plus forte encore. François MERLE Bruno RAMOS et affichent des sourires jusque là, ce dernier semblant se promener le plus tranquillement du monde le long de son manche. Didier DELSAUX est particulièrement à l’aise, voire très complice avec le public désormais nombreux, à qui il propose une setlist remaniée (avec pour nouveautés sur la setlist Héritier, Mercenaire, ainsi que Dernier Hommage, dédié à Phil, et Privilège, dédié au public).
Setlist MANIGANCE
En Mon Nom, Dernier Allié, Héritier Dès Mon Retour, Mercenaire, Récidiviste, Maudit, Dernier Hommage, Privilège

OCEAN, qui devait assurer la tête d’affiche du PMFF IV de 2010, annulé faute de salle à la suite de la vente de la Locomotive, se retrouve enfin à l’affiche de ce festival unique. Nombre de spectateurs n’ayant pas eu l’occasion de voir OCEAN live ni d’écouter les performances vocales Stef REB (chant) découvrent celui qui est certainement le plus à même de remplacer dignement Robert BELMONTE. En fermant les yeux, on croirait presque entendre l’original. Le public, connaisseur ou découvrant le groupe, tombe simplement sous le charme des accents bluesy du hard rock d’OCEAN, la présence naturellement imposante – inutile d’en faire des tonnes, n’est-ce pas ? - et le jeu de Georges BODOSSIAN (guitare) et l’énergie de Stef s’imposant comme une évidence. Une prestation simplement magistrale, prometteuse d’un futur album, OCEAN nous offrant pas moins de trois nouveaux titres – Désillusions, La Haine et La Mort Rode Autour De Nous - dans la plus pure tradition de son oeuvre.
Setlist OCEAN
Aristo, Rock’n Roll, A Force De Gueuler, Désillusions, La Haine , Qu’on Me Laisse Le Temps, La Mort Rode Autour De Nous, Je Suis Mort De Rire

BLASPHEME avait officialisé sa reformation lors du PMFF II en 2008. Le quatuor avait par la suite connu un regain d’intérêt public, enregistré un troisième album et tourné comme il n’aurait pu l’espérer. Mais souhaite mettre un terme à l’aventure, et, afin de boucler la boucle, a décidé de le faire ce soir, pour Phil’Em All grâce à qui tout avait recommencé. Seulement, Marc FERY, le chanteur originel, a décidé de ne pas venir. Il est ce soir, après un début de Désir De Vampyr difficilement chanté par Pierre HOLZAHAUER lui-même, remplacé par Alexis (HURLEMENT) et Olivier DEL VALLE (SHANNON), deux vocalistes de haut vol qui se partagent le travail et se complètent parfaitement. Leur bonheur d’être là est non feint, et la complicité avec Pierre, Phillippe GUADAGUINO et son fils Aldrick (basse et batterie) transpire de complicité faisant de ce concert l’un des plus intenses moments du jour.. BLASPHEME reste cependant un groupe « maudit » live. En 2008, une panne avait détruit l’enregistrement du concert. Ce soir, alors que le groupe joue Excalibur pour la première fois depuis trois décennies, Pierre casse une corde de guitare. L’incident se reproduit sur Vengeance Barbare, que le groupe jouera une seconde fois, Georges BODOSSIAN ayant spontanément prêté une guitare à Pierre. Des incidents qui ne cachent pas l’émotion du groupe de quitter ce public si fidèle.
Setlist BLASPHEME
Désir De Vampyr, Carpe Diem, Seul, Briser Le Silence, The Crow, Coeur D’enfant, Territoire Des Hommes, Excalibur, Jeovah, Vengeance Barbare

Si HEADLINE n’a jamais officiellement splitté, voici bien dix ans que ses membres n’ont pas joué ensemble sur une scène parisienne et se retrouvent réunis grâce à l’insistance du maître de cérémonie. Les amateurs de hard progressifs sont ravis de cette opportunité qui nous montre - après un message de Didier CHESNEAU au sujet du cancer et de l’opération « Arkane contre le cancer » (dont vous trouverez toutes les infos sur le site http://arkanecontrelecancer.fr) et la vente aux enchères d’une guitare LAG signée par de très nombreux musiciens internationaux le 11 février prochain à l’Hôtel Drouot (les fonds récoltés seront reversés à la Ligue contre le cancer) - des musiciens très concentrés, sans doute un peu trop même. Mais la musique d’HEADLINE ne souffre aucun écart, et l’ensemble des titres ancien ou nouveau (Silent Sign, prometteur, également d’un futur album), est parfaitement interprété. La température monte de quelques degrés lors des duos que s’offre Sylvie GRARE avec l’explosive Sarah LAYSSAC (ARKAN et THE OUTBURST), la toujours aussi charmante Constance (qui avait inauguré le PMFF IV avec WOMEN IN IRON FORM) et Philippe (chanteur de XIANOSYS). Il n’empêche, la complexité musicale du répertoire de HEADLINE est-elle à l’origine du départ d’un certain nombre de spectateurs avant la fin de ce concert pourtant carré et professionnel, mais manquant quelque peu de spontanéité ? Sans doute. Une fin de festival un peu moins chaleureuse que le reste de la journée qui, dans l’ensemble fut une nouvelle réussite totale.
Setlist HEADLINE
The Call (Intro), Time Of Lords, Redemption, Bereft Of Sky, Seven, Never Enough, Silent Sign, Sad Clown, Exorcise Me

Dimanche 13 janvier 2013

Après une nouvelle courte nuit, le Divan rouvre ses portes pour une dernière journée de schtrouPMFF consacrée au Metal et au Thrash. L’affiche promet de faire remuer ce dimanche, et cela dès l’arrivée de SHOWTIME, groupe de reprises de standards des 80’s. Hard Rock, Hard US, Metal, tous les styles que l’on serait aujourd’hui tentés de définir comme radio friendly y passent. Loin de se contenter de simplement interpréter ces classiques, le groupe adopte attitudes et comportements. Butcho se fait un malin plaisir d’imiter, dans les gestes et les mots, Ozzy, parfois à s’y méprendre. Vocalement, le chanteur de WATCHA est quasi irréprochable, et le reste du groupe est à l’avenant. L’humour est omni présent (ah ces paroles fantaisistes sur Princess Of The Night !) tout au long de cet amuse gueule efficace qui se conclue par un premier strip tease sur le Girls Girls Girls . Un groupe à revoir pour le plaisir !
Setlist SHOWTIME
(Concours express: à vous de retrouver les groupes et envoyez vos réponses, dans l'ordre de la setlist, à pour gagner un exemplaire du livre Fils de la haine +1 programme du PMFF pour le plus rapide! Les 4 suivants gagnent 1 programme chacun)
Bark At The Moon, The Trooper, I Want Out, Balls To The Wall, Princess Of The Night, Fighting The World, Stand Up And Shout, Girls, Girls, Girls, Panama

Avec SHOEILAGER, on change radicalement d’esprit, tant visuel que musical. Les Champenois s’habillent sur scène comme à la ville et n’ont qu’on mot d’ordre : Foncer. Leur Heavy Metal « à l’ancienne » et chanté en français s’avère d’une rare efficacité et le public présent est rapidement conquis par ce quatuor carré, à l’esprit simple et direct. Grâce à la puissance de ses compositions, à sa spontanéité, à sa mise en place impeccable, et à son amour immodéré pour le Metal des grands jours, SHOEILAGER, pour sa première venue à Paris, est accompagné de son ancien batteur – le nouveau ayant été accidenté – s’impose comme une formation à suivre de près. Un des très grands moments du festival.
Setlist SHOEILAGER
Espiègle, Métal, Hors La Loi, Indomptable, Dio, Gladiator, Plein Gaz, Dans Le Rang, Sombre Pacte

Après la séparation de EVIL ONE, trois de ses anciens membres fondent THRASHBACK, et c’est avec impatience que j’attends de voir le résultat. Car c’est un pari risqué pour Speed (chant et batterie) et sa bande que de revenir sous la forme d’un trio. Le groupe propose un thrash ultra rapide qui ne peut laisser indifférent, empruntant chez KREATOR, EXODUS ou encore EXCITER dont il reprend le Pounding Metal. Les nouvelles compositions, indiscutablement plombées, vont droit à l'essentiel sans prise de tête mais avec décrochage de nuque garanti!LE GORG, qui s’agite dans tous les sens avec une lourdeur pachydermique, s’essouffle rapidement. Il a parfois du mal à trouver ses mots entre deux chansons, mais s’en fout. Clairement, THRASHBACK n’est là que pour le fun. Le "répit" pour les musiciens arrive avec la montée sur scène de Kriss, ex-guitariste de EVIL ONE qui a fait le déplacement depuis sa Pologne natale afin de renouer avec ses anciens complices le temps de deux titres (Thrashback et Perverse Morality) qui concluent un set impressionnant.
Setlist THRASHBACK
Bombers Of Death, Box Of Power, Possessed By Thrash, Feast For The Dogs, Zombie Attack, Human Race Extinction, Wardance, Unleash The Beast, Pounding Metal (EXCITER), Thrashback, Perverse Morality

Pas de PMFF sans reformation. Au sortir d’un concert parisien, Phil avait croisé Sarah, chanteuse de ARKAN et lui avait suggéré de reformer THE OUTBURST, qui avait ouvert le premier PMFF en 2007. Ni une, ni deux, voici la bande de retour sur les planches. Ceux qui ont vu Sarah LAYSSAC la veille le savent : la chanteuse est une vraie mine d’énergie sur scène et ne s’en laisse pas compter, seule ou lors de son duo avec Sibylle COLIN-TOQUAINE (WITCHES, WOMEN IN IRON FORM) qui vient pousser un coup de gueule sur My Girl. Les novices, dont je suis, découvrent ce metal hédoniste festif et proprement inclassable sublimé par le charme oriental dont use la chanteuse à la voix aussi douce que rugueuse, vocaliste qu’accompagnent des guitares et une rythmique rentre dedans. Impossible de rester insensible tant l’énergie dégagée est communicative. Sur Drunk, THE OUTBURST accueille Zoé, son second bassiste et actuel membre de THE CNK, qui prend la prend la place du premier quadricordiste, Arkan, le temsp de deux derniers titres sont interprétés. Une petite demi-heure vient de filer et c’est avec surprise que THE OUTBURST cède la place à ONE LAST SHOT l'espace de trois chansons, pas assez pour se faire une idée représentative du combo composé de deux tiers de membres (ex-membres) de THE OUTBURST.
Setlist THE OUTBURST
Hangover, Tiwwa, Valentine, My Girl, Dance For Me, Drunk, Mister Jack
Setlist ONE LAST SHOT: Brawler, Skateboard Song, Prophesick

L’autre retour, c’est celui de SCHERZO qui, dans les années 80 avait publié un 45t et dont l’histoire s’est arrétée net lorsque son chanteur Jérôme DAULIN a mystérieusement et subitement disparu de la circulation. Toute la communauté métal de France s’est alors mobilisée pour lancer des appels à témoins afin de comprendre ce qui avait pu arriver. Toujours sans nouvelles, SCHERZO décide de se reformer pour le PMFF avec Gilles de TROY au chant, un peu timide au début mais qui réussit à se détendre au fur et à mesure des morceaux. Le groupe s’applique, et distille son hard rock varié tranquillement. Trop, sans doute, car SCHERZO – dont le bassiste Alain était déjà présent la veille puisqu’il est aussi, surtout, batteur de DYGITALS – reste assez statique et semble quelque peu manquer de complicité. Pourtant, le groupe réussi un coup de maître avec le retour du chanteur prodigue. Jérôme, qui avait été reconnu grâce à une photo de lui sur une scène quelque part en Europe, Jérôme, qui a entendu parler de la participation de SCHERZO au PMFF est revenu en France et partage le micro – et de quelle manière ! – avec Gilles l’espace de quelques titres. L’ambiance monte d’un coup pour le plus grand plaisir de tous.
Setlist SCHERZO
I Surrender, Dans Les Yeux de L’Enfance, Mante Religieuse, Vestiges Amers, Sleepless Nights, Dealer, Le Gardien Du Désert, Cauchemar

Avec HURLEMENT, on autre change de registre et on passe à la vitesse supérieure. Trop rares sur scène, les 4 se démènent comme de beaux diables. C’est clair : y’a pas photo tant le quatuor se donne à fond, et, contrairement à ce que l’on aurait pu croire au regard de sa performance quelques heures plus tôt, Le Gorg n’est pas épuisé. Alexis, est encore plus en voix que la veille, François assène ses riffs directs et tranchants et Pierre a envie de faire le pitre derrière ses fûts... Le concert est exemplaire de bout en bout, HURLEMENT, qui nous présente également de nouveaux titres, ayant seulement mal calculé son temps de jeu. Car, après la reprise de Rock’n’Roll Secours de leurs maitres à penser français (VULCAIN), il reste encore du temps. Quelques secondes suffisent à choisir de rendre un hommage à un autre monstre sacré du metal de chez nous en reprenant le Sortilège du groupe du même nom (qui ferait bien de se reformer au regard des réactions enthousiastes du public…) La bonne nouvelle, en tous cas, c’est que HURLEMENT est en train de finaliser son second album qui promet d’être aussi pêchu que De Sang Et D’Acier.
Setlist HURLEMENT
Dernier Combat, Dogue De Brocéliande, Moine Guerrier, Brothers Of The Watch, Ordalie, Inquisition, Mercenaire, Rock ‘N Roll Secours (VULCAIN), Sortilège (SORTILEGE)

Difficile dans ces conditions de prendre sereinement la suite. Pourtant, STILL SQUARE, qui avait brûlé les planches de la Loco en 2008, reste identique à lui-même et joue, lui aussi, pour le seul plaisir. Le Hard Rock aux forts accents metalliques des Parisiens est véritablement passe partout, la bonne humeur de tous semble n’être qu’accessoire tant la chaleur dégagée par le groupe est communicative. Le public ne s’y trompe pas et suit facilement la bande de Guy HOC, autre pile électrique de cette journée. En concluant avec son indémodable hit, titre éponyme extrait de son premier album, Rock Stars, le chanteur invite Phil’Em All (qui n'a plus du tout de voix, et se shoote à grandes gorgées de miel!) à le rejoindre sur scène afin d’inciter ensemble le public à reprendre les paroles du refrain. STILL SQUARE nous a sans doute offert la prestation la plus chaleureuse de ce festival.
Setlist STILL SQUARE
Passe Ton Chemin, Condamnés, Manoir Hanté, Crazy Trucker, Laissez Les Rêver, Le Bourreau, Medley (Chasseur, La Bête, Les Cibles, Destination Oubli), Rock Stars

Etonnant de voir HEAVENLY sur l’affiche du dimanche, le groupe étant plus proche de QUEEN que de METALLICA… Mais l’annulation de SQUEALER, initialement prévu, a forcé Phil à choisir parmi un grand nombre de groupes. Il sait cependant pouvoir compter sur le professionalisme du groupe de Ben SOTTO qui, ce soir encore, démontre avec brio l’étendue de son talent. Car, même si ses morceaux transpirent QUEEN de tous ses pores, HEAVENLY ne s’en laisse jamais compter live. Ce soir, le groupe à la riche discographie nous propose une sorte de best of en revisitant chacun de ses albums. Ben monte si haut qu’une fois Sign Of The Winner achevé il avoue avoir souffert, mais affiche un large sourire de satisfaction, celle du devoir accompli. Et ce n’est que la moitié du concert ! La suite continue de transporter le public qui, sur Full Moon, n’a plus d’yeux que pour le second – et dernier – éfeuillage de la journée qui vient conclure en beauté ce concert.
Setlist HEAVENLY
Carpe Diem, Spill Blood On Fire, Lost In Your Eyes, Sign Of The Winner, A Better Me, Riding Through Hell, Virus, Full Moon

A l’affiche de tous les PMFF – exception faite de celui qui fut annulé en 2010 (un signe à l’époque ?), ADX a décidé de faire de jolis cadeaux à ses fans en revisitant quelque peu sa setlist. Klod en fait des tonnes dès les débuts (on peut se demander s’il est dans son état normal…), ce qui, finalement, s’intègre parfaitement à l’esprit fun d’ADX. Car, oui, un concert d’ADX, c’est toujours la garantie de se prendre une bonne grosse claque de metal mais aussi celle de bien se marrer. Sauf ce soir… Le public, particulièrement en forme, est proprement intenable, pogotant et slammant à tout va sans discontinuer, sous le regard amusé de Phil, Betov et B-Y. Si l’on retrouve avec toujours autant de plaisir les grands classiques que sont Division Blindée, Caligula, De L’Autre Coté ou Notre Dame De Paris, si l’on peut aussi regretter l’absence d’un Les Larmes Du Diable ou de Le Secret, c’est avec délectation que l’on savoure ces raretés que sont La Peur Et L'Oubli ou Prisonnier De La Nuit pas joués depuis si longtemps que l’on en avait oublié l’efficacité en live.
Face à une foule déchainée, ADX invite les chanteurs encore présents à monter sur scène pour un final grandiose, festif et familial.
Setlist ADX
Déesse Du Crime, Prisonnier De La Nuit, Résistance, La Peur Et L’Oubli, Brocéliande, Les Enfants De L’Ombre, Pachydermus, Suprématie, Notre Dame De Paris, Caligula, De L’autre Côté, Division Blindée

Phil’Em All, comme chaque année, distribue au public des premiers rangs du champagne mettant ainsi un terme à cette nouvelle édition totalement réussie du PMFF. Dommage seulement que cette édition soit la dernière. Car trop rares sont les initiatives réussies consacrant le metal français. Notre beau pays regorge de groupes de qualités qui ne demandent qu’à être soutenus, et le PMFF a toujours été une des plus belles plateformes pour tous ces artistes venus, rappelons-le, jouer, gratuitement, par amitié pour l’organisateur qui n’a bénéficié d’aucune subvention. Et ne s’est donc jamais fourvoyé. Monsieur Phil’Em All : encore une fois, bravo et merci.




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Rémifm Le jeudi 31 janvier 2013
En résumé : La classe !
Phiphi Le jeudi 31 janvier 2013
Merci pour ce live report toujours de qualité MarPa ! Je regrette de n'avoir pu venir que le samedi, mais grâce à toi j'aurai pu vivre un peu du dimanche aussi. Dernier PMFF, ha, quel dommage... Je les aurai tous faits, sauf le tout premier (qui ne s'appelait pas encore le PMFF d'ailleurs). Espérons que d'autres initiatives seront prises à l'avenir, par des gens aussi passionnés et désintéressés que Phil'em All. A bientôt au Divan du Monde, au Bataclan ou ailleurs ;)
Commentaire de metalmp : Quel plaisir de croiser des fidèles comme toi qui soutiennent le metal de chez nous, bière à la main et cheveux au vent !
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