Si, à la suite de retours remarqués de grandes formations des années 80, le public s’est fait, il y a quelques années, impatient de voir VULCAIN se reformer, si ce même public s’est déplacé en novembre 2010 pour soutenir le trio au Trabendo (pour un concert qui fut immortalisé par un superbe CD/DVD, En Revenant, toujours disponible, c’est bientôt Noël alors faites vous plaisir !), ce même public semble étrangement absent lorsque s’ouvrent les portes du Divan Du Monde. Heureusement, nombre de personnes, sans totalement blinder cette salle plus que sympathique (qui, rappelons-le, accueillera le 8 janvier 2012 à partir de 13h la 4ème édition du Paris Metal France Festival) viendront directement sur place acheter leur ticket. Et, encore une fois, les présents ont eu raison de venir.
A posteriori, c’est une étrange affiche à laquelle nous avons droit ce soir. INCRY propose du metal qui puise ses influences tant dans la modernité que dans des sons proches parfois du neo metal qui fit rage il y a une bonne dizaine d’années, tout en incluant d’importantes touches plus traditionnelles autant que contemporaines. Les quatre balancent leur sauce avec tant de conviction que l’ensemble passe très bien l’épreuve de la scène. INCRY présente ce soir son nouvel album, rock.fr, et en profite pour fêter son dixième anniversaire.
Après une intro parlée qui évoque, c’est d’actualité, la fin du monde (un conseil : soyez présents quelque part sur la planète le 21 décembre 2012, on risque de se marrer un bon coup !) INCRY se lance dans un set de 45’. Le metal mâtiné de groove funky surprend au départ, mais la patate est telle que le public réagit, dans sa grande majorité, plus que positivement.
Le set est d’autant plus efficace qu’il va crescendo jusqu’à l’explosion finale qui démarre avec l’ultra pêchu C’Est Si Bon. Le groupe est parfaitement à l’aise même s’il peut s’avouer déçu du peu de monde présent au moment de sa prestation.
Setlist INCRY : Manges, Insomnie, Que Tu Aies Mal, Tirer Les Ficelles, Le Meilleur, L’Enfant, Mâle Peur, Vers D’Autres Temps, C’est Si Bon, Un Homme, L’Elan
Ceux que l’on continue de surnommer le MOTORHEAD français auront, ce soir, une nouvelle fois fait honneur à leur réputation. A peine plus d’un an après le concert célébrant sont retour dans la capitale, le 13 novembre 2010, au Trabendo, le trio retrouve son public parisien. Moins nombreux, certes, mais un public heureux d’être là et remplissant tranquillement cette salle plus que chaleureuse.
Contrairement à un certain groupe déjà mentionné, VULCAIN ne verse pas dans la facilité. Sa setlist a été une nouvelle fois modifiée afin que tous les albums soient représentés. Aux côtés de classiques indémodables (en vrac : Rock’N’Roll Secours, Le Fils De Lucifer, Blueberry Blues, Comme Des Chiens…) se trouvent des morceaux plus rares (Si Tu Bats De L’Aile, Faut Faire La Guerre, Le Soviet Suprême, Kadhafi) et deux nouveautés qui trouveront leur place sur le futur album studio de VULCAIN (yeah !) (Avec Vous, un bel hommage au public, et Lâchez Nous, message clair en direction des politiques qui, effectivement, nous les gonflent sévère !) Si le groupe profite des trois premiers titres pour se mettre en place, sans doute quelque peu déçu de n’avoir pas attiré plus de monde en cette période de crise, il devient par la suite une vraie machine de guerre, parfaitement huilée : chacun est à sa place, et les frangins se partagent judicieusement la scène. Partir est une agréable surprise rythmée qui donne envie de redécouvrir Transition, l’album dont il est issu. Derrière les cartes qui suit est précédé d’un discours sur les origines du titres, la route et les passe-temps qui reviennent cher, et est suivi d’un Big Bang rarissime, et d’un Kadhafi d’actualité (même si, comme le rappelle Daniel « ils ont fini par l’avoir ». Il suffit cependant de simplement changer le nom par, allez, El Assad, et l'histoire ne fera que continuer...)
Après les Droits De L’Homme, le guitariste annonce le futur album et présente Avec Vous, le premier nouveau titre, plus que prometteur. Puis, quelque chose se passe dès les premières notes du Fils De Lucifer. Le public, chaud et réceptif jusque là se déchaîne totalement. La montée en puissance est telle que lorsqu’un cercle pit se forme (sur Ebony) ce public continuera de pogoter, slammer et de faire du stage diving jusqu’aux rappels. L’ambiance est explosive pour un concert certes intimiste, mais bigrement efficace.
Une nouvelle fois, les présents ont bien fait de se déplacer car, quelques jours avant Noël, VULCAIN nous a encore fait un beau cadeau. Si l'on compare la setlist de ce soir à En revenant, ce sont pas moins de 8 morceaux différents - soit une bonne moitié du set - que le trio nous a proposé. Certains ferait bien d'en prendre de la graine... Alors qu’on prône partout le « consommez français », VULCAIN reste aujourd’hui encore un gage de qualité du rock hexagonal à redécouvrir et à soutenir d’urgence. Question de santé nationale !
Setlist VULCAIN : Blueberry Blues, Faut Faire La Guerre, Les Damnés, Derrière Les Cartes, Big Bang, Kadhafi, Les Droits De L’Homme, Avec Vous, Si Tu Bats De L’Aile, Le Fils De Lucifer, Ebony, Le Soviet Suprême, Lâchez Nous, Comme Des Chiens, Fuck The Police, Rock’N’Roll Secours. Rappel : Vulcain, L’Enfer, La Digue Du Cul (avec INCRY, et le public, bien sûr !)
|
VULCAIN
VULCAIN
|
INCRY
INCRY
|
INCRY
INCRY
|
INCRY
INCRY
|
INCRY
INCRY
|
INCRY
INCRY
|
INCRY
INCRY
|
INCRY
INCRY
|
INCRY
INCRY
|
INCRY
INCRY
|
INCRY
INCRY
|
INCRY
INCRY
|
INCRY
INCRY
|
INCRY
INCRY
|
VULCAIN
VULCAIN
|
VULCAIN
VULCAIN
|
VULCAIN
VULCAIN
|
VULCAIN
VULCAIN
|
VULCAIN
VULCAIN
|
VULCAIN
VULCAIN
|
VULCAIN
VULCAIN
|
VULCAIN
VULCAIN
|
VULCAIN
VULCAIN
|
VULCAIN
VULCAIN
|
VULCAIN
VULCAIN
|
VULCAIN
VULCAIN
|
VULCAIN
VULCAIN
|
VULCAIN
VULCAIN
|
VULCAIN
VULCAIN
|
VULCAIN
VULCAIN
|
VULCAIN
VULCAIN
|
VULCAIN
VULCAIN
|
VULCAIN
VULCAIN
|
VULCAIN
VULCAIN
|
VULCAIN
VULCAIN
|
VULCAIN
VULCAIN
|
VULCAIN
VULCAIN
|
VULCAIN
VULCAIN
|
VULCAIN
VULCAIN
|
VULCAIN
VULCAIN
|
VULCAIN
VULCAIN
|
VULCAIN
VULCAIN
|
VULCAIN
VULCAIN
|
VULCAIN
VULCAIN
|
VULCAIN
VULCAIN
|
VULCAIN + INCRY
VULCAIN + INCRY
|
VULCAIN + INCRY
VULCAIN + INCRY
|
VULCAIN + INCRY
VULCAIN + INCRY
|
|
|
|
|