Métal Intégral - Chronique / BLACKFIELD

Loin, très loin dans les sombres prairies...

En partant du précepte qu’une bonne (belle !) chanson est avant tout une belle mélodie, Blackfield II est l’album PARFAIT. Ni plus ni moins.

Steven WILSON (vous connaissez, n’est-ce pas ?!) et son ami Aviv GEFFEN (artiste engagé reconnu dans son pays, Israël) ont eu la très, mais alors très très bonne idée de donner une suite à Blackfied (2004).

Si le premier album ressemblait plus à un projet, une idylle, celui-ci scelle la naissance d’un « vrai » groupe, d’une identité. D’une part parce que GEFFEN a composé plus de titres (7), d’autre part parce que l’ensemble est plus uni.

Quoiqu’il en soit, avec ces 10 titres toujours emprunts d’une certaine mélancolie, ce duo me met littéralement sur les genoux. GEFFEN est un fabuleux compositeur et WILSON a laissé de côté ses « atours » nébuleux (pour ne pas dire masturbatoires, mais cela n’engage que moi of course) de PORCUPINE TREE pour n’en garder que la substance mélodique. Une touche de PINK FLOYD par ici, un refrain très THE BEATLES par là, des arrangements sublimes, des accords de piano entêtants… Le résultat est là, définitif : des mélodies de toute beauté, qui me baladent loin, très loin.

De vraies chansons divinement belles !

Typé « pop rock », nous sommes en droit de nous demander comment certains médias peuvent encore ignorer ce genre d’album. Et je ne pense pas qu’à BLACKFIELD!!! 18/20

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