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Chronique
ÉCLIPSE - Anaglyphe

Style : Rock
Support :  MP3 - Année : 2024
Provenance du disque : Reçu du groupe
13titre(s) - 65minute(s)

Site(s) Internet : 
ÉCLIPSE YOUTUBE
ÉCLIPSE WEB SITE
ÉCLIPSE FACEBOOK

Label(s) :
Auto Production
 (18/20)

Auteur : Pumpkin-T
Date de publication : 30/06/2024
La dynamique de rockers modernes au large spectre
Je n’ai pas posé la question mais je sens que leur nom d’ÉCLIPSE est dû au fait que ce phénomène cosmique met en scène un mouvement entre l’ombre et la lumière. En effet, il transparaît quelque chose de taoïste dans l’album en ce qu’il fait naître la vie d’une dynamique universelle entre le noir et le blanc, entre le doux de certaines mélodies et le tranchant de certaines guitares, entre ceux qui regardent (pochette du 1er EP) et ceux qui sont regardés (pochettes du nouvel album et singles), etc. Il ressort de ce flux un point d’équilibre autour d’un rock solide alors même que les morceaux oscillent entre du heavy metal, du hard rock, du rock, du prog, de la ballade mélodique.

En effet, le spectre est large dans l’album si varié des troyens mais l’esthétique est ancrée dans deux fondamentaux : d’une part, la revendication d’un chant en français aux textes travaillés, posés avec conviction et d’autre part, une recherche d’originalité dans la forme qui emprunte au rock dans un sens très large, avec une approche moderne dans le son.

L’album Anaglyphe démarre avec Ekleipsis, un morceau de hard rock puissant, à la rythmique teigneuse, au chant à moitié parlé et très pressant, constellé d’explosions, de guitares métalliques rageuses et dont la forme globale ne me fait penser à rien de connu. Bref, de quoi me gauler l’oreille immédiatement. Autocritique prend la suite et c’est un nouvel OVNI qui me traverse la tête au son d’une basse qui claque et d’un refrain keupon. Le mystère et ma sidération restent entiers. Sans perte d’énergie mais dans une ambiance particulièrement menaçante, Le Ciel ramène à ma mémoire l’âme écorchée du regretté MANO SOLO. La quatrième plage, Le Contrôle, revient à une version plus conventionnelle d’un rock français bien agité avec une mélodie un peu pop. De son côté Le Syndrome aux arrangements surprenants (dans le bon sens du terme) nous offre un joli glissement vers la folie grâce à un parfait chanteur-comédien et une vraie montée dramatique de la musique. Les douze minutes en deux parties de Les Âmes Maudites nous renseignent sur la capacité d’ÉCLIPSE à construire sur la durée des compos qui échappent aux standards du rock pour la radio. Ils ont notamment recourt à un passage symphonique doublé de guitares très hard rock tout en évitant l’écueil de la soupe grandiloquente du metal sympho. La partie 2 (que je considère comme un troisième mouvement) construit une atmosphère étrange et ouvre un magnifique terrain de jeu aux guitares. J’adore.
Mirage plonge un peu plus profondément dans le bizarre et flirte même avec l’angoissant, se rapprochant ainsi d’avantage de mes goûts. Un titre envoûtant qui finit par s’envoler sur une rythmique tribale – le kiff !
Encore un morceau en deux parties pour une durée totale de neuf minutes - Les Fantômes du Passé déroule d’abord un instrumental de 3 minutes à la solide mélodie avant de diverger vers une déroutante poésie avec violons et chœurs éthérés comme préalable à une électrification épique.
Restent trois titres pour clôturer l’album. Tout d’abord, le rock romantique de Ce Soir Je T’aime qui alterne si bien le chaud et le froid et nous gratifie vers la fin d’une ligne de basse niveau expert. Puis, Les Cavaliers de l’Apocalypse, un hybride de grunge et punk sur un flow presque rap… un morceau complètement barré. Et enfin, le titre qui donne son nom à l’album, Anaglyphe. L’intro sonne carrément occulte, le riff metal qui s’élève est écrasant, puis l’ambiance tourne vers l’indus, la synth wave, et un final digne d’un péplum électrique croisé avec un space opera… Mais à qui ai-je confié mes oreilles ?

Anaglyphe est un album qui mérite ô combien d’être découvert car pendant plus d’une heure ÉCLIPSE assume avec brio n’importe quelle prise de risque. De l’audace, du talent, de la créativité : la liberté !

***


ÉCLIPSE est composé de :
- Gauthier BICHEBOIS, guitare et chant ;
- Tristan SYDOR, guitare lead ;
- Dylan ABIT, batterie ;
- David BIGET, basse.

***


Discographie :
- 2018 : Face Aux Écrans - (EP) ;
- 2024 : Anaglyphe - (LP).

***


Extraits d’Anaglyphe :
- Mirage : Cliquez ici !
- Le contrôle : Cliquez ici !
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