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Chronique
NIGHTMARE - Encrypted

Style : Heavy Metal
Support :  MP3 - Année : 2024
Provenance du disque : Reçu du label
10titre(s) - 49minute(s)

Site(s) Internet : 
NIGHTMARE WEBSITE
NIGHTMARE FACEBOOK

Label(s) :
AFM
 (18/20)

Auteur : 神の知恵
Date de publication : 01/08/2024
Une arme de destruction massive...
Décidément, NIGHTMARE aura été un véritable cauchemar pour Yves CAMPION côté line-up. Depuis son retour à l’aube des années 2000 avec Astral Deliverance, un EP libérateur, ainsi que Cosmovision, un troisième album démonstratif, la formation grenobloise n’a eu de cesse de jouer aux chaises musicales avec un nombre incalculable de ses membres. Entre les départs remarqués de Nicolas DE DOMINICIS, Jeannot STRIPOLI et Alex HILBERT aux guitares, le combo a vu aussi ses vocalistes et batteurs voguer vers d’autres horizons. A commencer par les frangins AMORE qui, pour d’obscures raisons, ont quitté le navire après le très bon The Aftermath, sorti en 2014. Une paire d’années plus tard, le quintet pointe à nouveau le bout de son museau avec Dead Sun, une rondelle beaucoup agressive qui fait la part belle à des sonorités tantôt thrashy, parfois death-black, toujours avec ces mélodies reconnaissables, toutefois teintées de sous-accordages. Ce sont Maggy LUYTEN et Olivier CASULA qui ont eu la lourde tâche de combler le trou béant en l’absence de Jo et David, pour un résultat détonnant qui a apporté un vent de fraîcheur à NIGHTMARE et lui a ouvert des portes plus larges sur le continent européen. Malheureusement, après cet opus massif, Maggy et Olivier se sont aussi fait la malle. Ce qui ne fût pas une partie de plaisir pour le bassiste, ni pour les six-cordistes Frank MILLELIRI (ex-DARK LIGHT) et Matt ASSELBERGHS (FIREFORCE, DEAD CROWS, anciennement SANGDRAGON), enrôlés respectivement en 2005 sur The Dominion Gate et en 2012 pour The Burden Of God. Car se mettre à la place des chasseurs de tête d’une agence d’intérim n’est généralement pas chose aisée. Toutefois, fort d’une expérience de plus de trois décennies, Yves CAMPION a su de suite sentir le potentiel de la vocaliste iséroise Marianne DIEN, alias Madie, également psychothérapeute dans la vraie vie, mais surtout frontwoman de FAITH IN AGONY, et du frappeur de fûts Niels QUIAIS (OSSONOR, LIQUID FLESH). Résultat de ces embauches, le génial Aeternam qui a été lancé dans les bacs durant le dernier trimestre 2020, pendant la pandémie. Là encore, des ambiances assez sombres qui tranchaient nettement avec le chant de Madie, des éléments modern metal voire des rythmiques metalcore qui agrandissaient encore plus le champ des possibilités pour NIGHTMARE. Les bonnes choses ayant une fin, la période d’essai de Madie a subitement pris une tournure inattendue, se terminant soudainement. Cependant, les ménestrels, ayant plus d’un tour dans leur sac et étant des adeptes du trampoline, ont su prestement rebondir : après une série de concerts avortés, NIGHTMARE s’est emparé d’une pépite en la personne de Barbara MOGORE (SONGBIRD, ex-MUDDLES), une coryphée ayant remplacé au pied levé Madie en plein milieu de la tournée de promotion de Aeternam. Entre deux prestations scéniques, le trio Yves CAMPION, Frank MILLELIRI et Matt ASSELBERGHS, fier de sa dernière recrue, a persisté dans l’écriture de nouveaux morceaux. C’est ainsi qu’après des tribulations qui ont tout de même duré près de quatre printemps, NIGHTMARE a sorti Encrypted, son douzième disque au mois de juin 2024, célébrant ainsi furtivement les quarante piges de Waiting For The Twilight.

Il est logique pour vous de vous demander, dans le cas où vous ne l’avez pas encore écoutée, si cette rondelle est un retour aux sources ou si, a contrario, elle se maintient dans la brutalité et la noirceur. Déjà, il y a un élément de réponse dans la pochette rougeâtre de Franck JEANNIN. Une silhouette, vêtue d’un manteau à capuche, est prostrée sur un sol sablonneux, cernée par des dunes qui représentent un environnement désertique. Au-dessus de sa tête, une sphère qui pourrait facilement représenter une planète, donc son propre monde intérieur. Tout autour de cette bille, des structures en ruine. Une ville dévastée par la guerre ? Nul ne peut le prétendre, sauf le quidam dans l’illustration. De même, sous la boule, un objet non-identifiable. Serait-ce une allégorie de l’épée de Damoclès ? Il y a des chances. Le personnage ici présent, ainsi que le décorum, rappellent étrangement l’enluminure de Waiting For The Twilight, sur laquelle nous trouvons aussi la figure d’un « moine » encapuchonné, ainsi qu’une cité de glace étincelante et une lune qui les surplombent. Ainsi, ayant décodé les signes qui se présentent, Encrypted serait une continuité de ce que les troubadours rhônalpins ont mis en branle avec leur première offrande, puis avec Power Of The Universe (1985) où le gus à robe de bure fait sa seconde apparition. Outre ces frappantes similarités qui demeurent relatives, il n’y a aucune autre indication sur la teneur de Encrypted, si ce n’est les deux premières vidéos qui ont été uploadées sur la chaîne YouTube de la petite troupe, à savoir Eternal Winter, une reprise de l’album Insurrection (2009), ainsi que Saviours Of The Damned, le premier vrai single de ce Encrypted survitaminé.

Exit la tradition du heavy à la française, bonjour le gloubiboulga de différents sous-genres. NIGHTMARE, loin d’abandonner sa formule classique qui lui a permis de grandir et de devenir ce qu’il est aujourd’hui, a décidé en son âme et conscience de se laisser couler dans un bain bouillonnant à la ‘Dead Sun’ en y rajoutant un pot entier de sels de bains pimentés. Le dénouement est explosif, tant cet album pète du feu de Dieu dans tous les sens du terme. Dès les balbutiements de Nexus Inferis jusqu’au dernier souffle de Borderlines, nous pouvons aisément reconnaître la patte NIGHTMARE millésimée, cependant transformée à l’extrême. Ce qui la rend beaucoup plus intéressante et ce à plus d’un titre. Tout d’abord, la musique des frenchies a presque toujours été empreinte d’une mélancolie naturelle au travers des mélodies en mode mineur ou d’accords dissonants. Cela était le cas sur Cosmovision, The Silent Room ou The Dominion Gate. En 2024, ces caractéristiques demeurent parfaitement intactes, mais se font plus punchy. Ensuite, l’escouade onirique aurait pu, postérieurement aux défections de Maggy et Madie, revenir à ce qui constituait son passé, c’est-à-dire proposer à un homme de prendre la place des deux chanteuses au micro. Sachant qu’Yves CAMPION a renoué il y a peu avec la fratrie des origines, il aurait pu fort logiquement réintégrer Jo et David dans les rangs de NIGHTMARE, David faisant curieusement partie des chœurs avec Christophe MARTIN, Adrien GZAGG et Fabrice EMMANUELSON. De manière surprenante, le bassiste en chef a persisté et signé dans sa volonté de féminisation du groupe. D’où l’intégration de Barbara MOGORE. Une décision qui n’est pas dénuée de sens en soi, étant donné que cela autorise au combo de demeurer dans une forme de stabilité qui lui faisait défaut naguère. Là, il y a une vision bien claire à moyen terme. Nous savions déjà les femmes capables d’égaler les mecs dans les techniques gutturales (cf Angela GOSSOW, Alissa WHITE-GLUZ, Rachel ASPE, Candice CLOT), pourquoi les isérois n’emprunteraient-ils pas le même sentier cahoteux ? Etant donné la « disparition » d’Eths, il fallait obligatoirement un remplaçant. Nonobstant le fait que NIGHTMARE ne joue pas dans la même catégorie stylistique, il faut se l’avouer : le bataillon des neiges se taille quand même la part du lion sur une scène hexagonale qui fait preuve d’un certain mordant et d’une réelle vigueur, principalement dans le metal extrême. De facto, avoir une chanteuse en ses rangs, qui plus est maîtrisant le growl et la saturation, dans un essaim qui, de base, alterne le heavy et le power tout en s’insinuant ponctuellement dans un univers thrashy, c’est une bénédiction pour l’effet de surprise. Le metalhead lambda qui ne connaît que vaguement NIGHTMARE et qui se dit que c’est un truc pour les vieux va drôlement déchanter. Bien qu’il puisse être largement séduit par la teneur de Encrypted et l’interprétation générale. Enfin, malgré la façon de performer de Barbara qui, en voix claire, rappelle étrangement celle de Maggy, il y a là une volonté de nos gais lurons d’allier le passé et le présent à l’insu de leur plein gré.

Encrypted représente, à sa façon, la somme de tout ce que NIGHTMARE a engendré jusqu’à aujourd’hui. Mais pas uniquement, car un parpaing comme Blossom Of My Hate pourrait être carrément de marque ARCH ENEMY, à voir le chant death, les riffs typiques des suédois et les blast-beats enragés. Si cet engin n’était pas estampillé NIGHTMARE, on pourrait croire qu’il y du Michael AMMOTT et du Alissa WHITE-GLUZ là-dessous. Toutefois, en grattant un peu, notamment dans les parties les plus « calmes » de cette chansonnette, on reconnaît de suite le timbre de Barbara MOGORE, pas tellement le style de NIGHTMARE. Dans la même veine, Incandescent alterne les passages mélodiques et des couplets plus couillus, là encore avec des grunts qui feraient rougir plus d’un julot. Des ponts thrashy ou black metal symphonique parsèment cet OVNI phonique. Pour le coup, ce sont les noms de DIMMU BORGIR ou CRADLE OF FILTH qui nous viennent en tête de prime abord. Cela dit, ce n’est que passager puisque le minois mélodique et classique de NIGHTMARE refait surface la majeure partie du temps. Le reste puise autant dans THE AGONIST que dans le back-catalogue des hexagonaux, Dead Sun et Aeternam en tête de gondole. Le plus surprenant demeure toutefois White Lines qui intègre des gimmicks à la KAMELOT (depuis Karma jusqu’à Silverthorn), mais conserve des molécules des anciens NIGHTMARE, spécialement Infected et Indifference, ce qui crée une passerelle entre l’œuvre de Maggie LUYTEN et celle de Barbara MOGORE, deux screameuses dont les timbres sont extrêmement mimétiques, rendant ainsi l’apport de Madie relativement inconsistant aux yeux du grand public. Pourtant, musicalement, Encrypted se veut une union de Dead Sun et Aeternam. D’ailleurs, Borderlines, qui ne manque pas d’aplomb, voit Barbara MOGORE se départir de sa voix rocailleuse pour aller vers des sonorités plus célestes, s’amusant à partir dans des notes plus aigues, ce qui est assez rare sur Encrypted. Cependant, quitte à finir l’album en beauté, autant le faire en permettant à Barbara MOGORE quelques libertés bienvenues qui font du bien à nos oreilles, certes entraînées à la plus volubile des noirceurs, mais qui ont passagèrement besoin d’une limpidité chronique. Et Borderlines, dans sa logique assaisonnée, n’omet pas cette exigence physique vitale à notre ouïe.

Nexus Inferis se radine peinardement (pas trop quand même, hein, ce n’est pas du Bob MARLEY) au travers d’un fade out inversé, qui suggère très clairement la survenance d’un évènement majeur. Ce qui ne loupe absolument pas lorsque Barbara MOGORE entre en jeu. Le tempo se hâte comme si son existence en dépendait, faisant place à des accalmies relatives, puis à un entracte dramatiquement intense aux accents shakespeariens paré d’orchestrations d’une incroyable beauté qui permettent d’apporter de l’emphase au morceau. Ça met immédiatement dans l’ambiance. Tel fût précédemment le cas sur Temple Of Acheron, Temple Of Tears ou Nothing Left Behind. Tandis que Voices From The Other Side se veut plus solaire, malgré des paroles moins marrantes. Des thématiques très terrestres, terriblement humaines. Qui se reproduisent au fil de l’album comme quelque chose de cyclique. Sur ce deuxième titre s’entremêlent les inflexions laryngées de Barbara MOGORE, naturellement, et, fait plus improbable, celles de Matt ASSELBERGHS. Qui ne s’en sort pas si mal que cela. Il pourrait même se permettre plus de sorties de ce genre dans le futur sur scène ou en studio, bien qu’il se soit déjà pris pour un canari. Ce qui contraste infiniment avec Saviours Of The Damned, une sérénade plus dark avec des connotations thrashy et, une énième fois, une frontwoman très en forme qui délivre là l’une de ses plus majestueuses performances passant tout commodément d’une voix claire montant sans entrave vers d’assez hautes sphères à des rugissements brutaux et pesants. Selon le guitariste Matt ASSELBERGHS, ce morceau serait le plus faible de tous, ne représentant pas forcément l’opulence et la surpuissance de cette benjamine rondelle qu’est Encrypted. Pourtant, il s’agit musicalement, vocalement et thématiquement de l’aria la plus riche de cette douzième libation. Non pas qu’elle soit originale, mais elle démontre toute la tessiture dont fait preuve Barbara MOGORE, qui est une artiste accomplie. Tandis que Wake The Night s’inaugure et se parachève tel Ten Commandments Of Metal, le sixième chapitre du grimoire Healed By Metal de GRAVE DIGGER via ce motif guitaristique et cette métrique en allure modérée qui semblent directement issus de l’imagination des Outre-Rhénans. Cela peut s’avérer choquant, mais il ne s’agit-là que d’une coïncidence n’ayant aucune incidence sur le déroulé de la cavatine qui fait plus office d’entremets que de plat de résistance, qui n’est autre que l’éponyme Encrypted. Dans ce couloir numéro six, nos athlètes se plient en quatre pour nous offrir un spectacle son sans lumières époustouflant. Tous les musiciens semblent se démultiplier dans un déluge de riffs mastodontes, de rythmiques dithyrambiques et d’orchestrations emphatiques pour un produit fini prodigieux. NIGHTMARE a su franchir un palier rien que sur Encrypted. Ça court de partout dans ce corridor de la connaissance sidérurgique, sans pour autant y avoir de désordre. Ce n’est ni le chaos ni l’ordre. C’est quelque chose qui est au-dessus et au-delà de tout cela. C’est une fresque fantastique, quasi onirique qui s’étend sur près de 5 minutes et qui ne lasse jamais. C’est l’apogée de ce douzième disque. La virtuosité à son paroxysme.

Si, a priori, comme Dead Sun ou Aeternam, Encrypted n’est qu’un album de transition, présentant la troisième cantatrice du groupe en huit ans, il est honnête d’avouer que NIGHTMARE s’est véritablement dépassé sur cet, pour l’instant, ultime témoignage de son imagination fertile. Nous espérons que le quintet aura enfin trouvé en Barbara MOGORE un rhapsode durable et qu’il y aura d’autres opus de cet acabit. Car Encrypted est une grenade qui, dès Nexus Inferis, vous fulmine à la gueule et n’a de cesse de vous laisser pantois. Ceci grâce à l’expérience de Simone MULARONI (DGM) au mixage et mastering, d’une part, et des techniciens Eliott TORDO et François CARLE pour les mises en boîte. Le combo a su, au fil du temps, s’adapter à différentes modifications dans sa composition et, de facto, adapter ses ingrédients pour permettre aux petits bleus de s’intégrer plus facilement, malgré les bouleversements successifs en son sein et les cataclysmes extérieurs. Avec Encrypted, les isérois ont carrément frappé fort en nous envoyant à la tronche une arme de destruction massive. Intensité et profondeurs sont au programme. Ce genre de baffe fait du bien quand on s’endort devant l’ordinateur en pleine canicule. Pour se réveiller, c’est plus efficace que le café Grand-Mère ou que le smoothie de Véronique et Davina. C’est plus en forme que le navire Marchand triple médaillé d’or aux JO de Paris et plus dynamique qu’un Gojirabespierre en mode tranchage de ciboulots. Ça vole plus haut que Thomas Pesquet et plus librement qu’un Paul Watson dans une geôle danoise. C’est aussi beaucoup plus méchant qu’un doberman dopé aux hormones et plus hargneux qu’un chihuahua mafieux floridien. Variations obligent, il y a aussi du calme ambiant momentané, comme si c’était la sieste du dimanche devant Drucker après une tisane de camomille post-cassoulet. Cela dit, une fois ressorti du coma, ça fuse dans tous les sens, type troisième guerre mondiale. Les combinaisons Tyvek et les cachets d’iode sont de rigueur. Quand on croit avoir tout entendu chez NIGHTMARE, il y a toujours un chestbuster qui joue les timorés en Barbara MOGORE avant de sortir comme ça de son abdomen, la chanteuse hurlant de toutes ses forces pour expulser dans une forme de douleur métaphorique cette bestiole toute mimi mais foncièrement atrabilaire. Bon, OK, ça saigne de partout, comme dans la saynète de la Marie-Antoinette aux fenêtres de la Conciergerie, mais quelle jouissance d’entendre enfin NIGHTMARE se parer d’un pavage plus inquiétant. Non pas que l’époque médiévale du combo ait été une comptine de Henri DÈS, avec les animaux qui sautillent au printemps, bien au contraire, Jo AMORE ayant pu doter NIGHTMARE d’une solide identité de par sa ressemblance vocale pas très identifiable, mais que beaucoup croient avoir perçue, avec le regretté Ronnie James PADAVONA, d’où son surnom de DIO gaulois. Mais, l’évolution étant une condition sine qua non chez Darwin pour survivre, il était vital pour la troupe d’Yves CAMPION de couper court avec son passé et, donc, quelle meilleure manière de le faire que de se la jouer Predator en écrasant des pastèques et ratiboiser les gencives à coups d’uppercuts bien placés. Encrypted, bien plus qu’un aboutement, est l’amorce d’un tome inédit dans la carrière des montagnards, déterminés et audacieux, qui désirent prouver qu’après le débarquement des frérots début 2015, ils sont tout à fait capables de se réinventer et de persister dans leur ascension des hauts plateaux tricolores vers des sommets plus élyséens. Encrypted devrait, normalement, changer la donne et porter les grenoblois aux nues après des flâneries microphoniques acceptables, mais heureusement pas définitives. Toute la question, désormais, est de savoir si l’actuel line-up est aussi soudé qu’il l’affirme et si, comme dans la Cène, il y aura un treizième convive à table. Seul Nostradamus pourrait le prédire ou Yves CAMPION nous le dire.



Line-up :

Barbara MOGORE (chant)
Franck MILLELIRI (guitares)
Matt ASSELBERGHS (guitares, chant sur « Voices From The Other Side », chœurs)
Yves CAMPION (basse, chœurs)
Niels QUIAIS (batterie)


Equipe technique :

Simone MULARONI (production, enregistrement, mixage, mastering)
Eliott TORDO (enregistrement chant, claviers)
François CARLE (enregistrement batterie)
Franck JEANNIN (artwork, pochette)
Cyril BERKANE (photographie)


Guests :

David AMORE (chœurs)
Christophe MARTIN (chœurs)
Adrien G. GZAGG (chœurs)
Fabrice EMMANUELSON (chœurs)


Studios :

Enregistré, mixé et masterisé au sein des studios Domination (Fiorentino, San Marino)


Crédits :

NIGHTMARE (paroles, musique)


Tracklist :

1) Nexus Inferis
2) The Blossom Of My Hate
3) Voices From The Other Side
4) Saviours Of The Damned
5) Wake The Night
6) Encrypted
7) Incandescent
8) White Lines
9) Borderlines
10) Eternal Winter (version 2023)

Durée totale : 49 minutes environ.


Discographie non-exhaustive :

Waiting For The Twilight (1984)
Power Of The Universe (1985)
Cosmovision (2001)
Silent Room (2003)
The Dominion Gate (2005)
Genetic Disorder (2007)
Insurrection (2009)
The Burden Of God (2012)
The Aftermath (2014)
Dead Sun (2016)
Aeternam (2020)
Encrypted (2024)


Date de sortie :

Vendredi 7 juin 2024


Vidéos :

Eternal Winter (version 2023) (Clip Officiel)

Saviours Of The Damned (Clip Officiel)
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Pumpkin-T Le samedi 24 août 2024

Ville : MARSEILLE
J'ai honte car cela fait quelques semaines que cet album est sur le bureau de mon ordi, sans que je trouve le temps d'ouvrir le dossier. Une si jolie chronique m'encourage fortement à le faire !
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