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Chronique
VELVET REVOLVER - Live in houston

Style : Hard Rock
Support :  Année : 2004
Provenance du disque : Acheté
12titre(s) - 78minute(s)

Site(s) Internet : 
VELVET REVOLVER WEBSITE
VELVET REVOLVER MYSPACE 

Label(s) :
Eagle Rock Entertainment
 (18/20)

Auteur : Chouman
Date de publication : 07/03/2011
oldies but goldies: a rock’n’roll celebration
Nous avons décidé de vous faire découvrir (ou re découvrir) les albums qui ont marqué une époque et qui nous paraissent importants pour comprendre l'évolution de notre style préféré.
Nous traiterons de l'album en le réintégrant dans son contexte originel (anecdotes, etc.)...
Une chronique qui se veut 100% "passionnée" et "nostalgique" et qui nous l'espérons, vous fera réagir par le biais des commentaires ! ......
Bon voyage !


Il est rare qu’un « supergroupe » rencontre un succès aussi considérable que les formations d’origine de ses membres. Sans aller jusqu’à soutenir que VELVET REVOLVER ait atteint le même statut d’icône du hard-rock que GUNS N’ ROSES, qui abritait auparavant trois de ses musiciens, la parution de leur premier LP Contraband en 2004 a été remarquablement accueillie par le public. Le DVD Live in Houston, capté en 2005, retrace la tournée promotionnelle de cet album qui s’est hissé dès sa sortie au sommet des charts américaines.
La formation de VELVET REVOLVER est ainsi initiée par SLASH, le bassiste Duff MCKAGAN et le batteur Matt SORUM. Les trois anciens employés d’Axl ROSE prennent contact avec le guitariste Dave KUSHNER, ex-WASTED YOUTH, et l’adoptent immédiatement. Comme ils l’évoquent au travers d’extraits d’interviews figurant sur le DVD, la recherche d’un chanteur se révèle plus délicate. Les compères jettent finalement leur dévolu sur Scott WEILAND, auparavant leader des STONE TEMPLE PILOTS. Ce dernier traverse alors une période extrêmement difficile, marquée par de nombreux démêlés judiciaires ainsi qu’une consommation effrénée de drogues qui a précipité la fin de STP, abréviation fréquente pour désigner le groupe originaire de San Diego. Dès le début du show, WEILAND évoque cette situation sans détour, égratignant au passage « tous les enfoirés du music business » qui croyaient impossible son retour en grâce. S’il semble difficilement le réaliser, le chanteur apparaît très heureux, notamment lorsqu’il indique que sa vie a véritablement retrouvé un sens depuis que ses nouveaux camarades ont pris contact avec lui. C’est ainsi qu’il enjoint le public texan à se « lâcher », déclarant « This is a rock’n’roll celebration » et même : « Are you prepared to take your clothes off and fuck ? ».
Fort logiquement, Live in Houston propose un répertoire presque intégralement consacré à l’excellent Contraband. Les morceaux reposent généralement sur des riffs puissants construits sur des tempos rapides, exécutées par des guitaristes aux styles assez complémentaires, SLASH réalisant des plans lead très mélodiques sur les rythmiques souvent mutées proposées par Dave KUSHNER. Ce guitariste semble avoir permis à VELVET REVOLVER de s’affranchir du son de GUNS N’ ROSES. Cependant des titres comme Illegal I rappellent plus fortement les illustres Gunners. La participation de Izzy STRADLIN’ au travail de composition n’y est sans doute pas étrangère.
La section rythmique est fréquemment mise en avant, notamment dans l’intro de Sucker Train Blues où le jeu de Duff MCKAGAN et Matt SORUM domine nettement le mix. Cet état de fait participe, conjointement avec leurs chœurs, à la montée en puissance des morceaux, évidente dans l’enchaînement couplet-pont-refrain de Big Machine. De manière générale, les refrains apparaissent extrêmement percutants, à l’image des imparables Do It For the Kids qui suit, comme sur l’album, Sucker Train Blues et Set Me Free.
Le single Slither, qui constitue un titre phare de Live in Houston, propose des couplets construits sur un riff particulièrement Heavy, suivi de refrains qui rappellent le style Neo-metal. Le tempo décroît alors fortement et la rythmique se fait lourde, un sentiment encore accru par le recours à l’accordage en « drop D ».
Outre les nombreux tubes Hard-Rock, Live in Houston comporte la superbe ballade Fall to Pieces, dont l’intro en arpèges et les plans lead, typiques du style de SLASH, renvoient à des titres phares de GUNS N’ ROSES tels que « Yesterdays ». Le titre bénéficie par ailleurs d’une interprétation déchirante de Scott WEILAND.
WEILAND se montre effectivement tout aussi inspiré que ses camarades. S’il ne possède pas la voix suraiguë d’Axl ROSE, sa puissance indéniable a pu contribuer à rattacher STP au courant Grunge au début de sa carrière. Le refrain du morceau d’ouverture, Sucker Train Blues, constitue une performance remarquable du chanteur. Quant aux reprises de GUNS N’ ROSES, sans lesquelles un tel concert paraît difficilement concevable, elles conviennent plutôt bien à son registre. Ainsi son interprétation de It’s So Easy se révèle étonnamment proche de la version originale. Il parvient également à s’approprier Used to Love Her, sur lequel SLASH revêt son légendaire haut-de-forme.
En véritable frontman, WEILAND se démène, juché sur les retours, faisant participer un public enthousiaste. Il utilise fréquemment un mégaphone tenu devant son micro, créant un effet spectaculaire sur des vers davantage parlés que chantés. Son style vestimentaire évoque résolument le Hard-Rock, voire le Glam-Rock : il porte une casquette et arbore de larges tatouages. Logiquement, le chanteur apparaît particulièrement à l’aise sur les deux reprises de STP, Crackerman et Sex Type Thing, l’un des tubes de leur premier album Core, proche d’un standard du Grunge.
Contraband est suivi en 2007 d’un nouvel album, Libertad, plutôt apprécié de la critique même si son orientation se révèle parfois plus proche du registre pop-rock. On peut craindre qu’il s’agisse de la fin de l’aventure du groupe avec Scott WEILAND - qui a été invité à quitter le groupe en 2008 et reformé STONE TEMPLE PILOTS, donnant lieu à un disque sorti en 2010 - mais VELVET REVOLVER ne quitte pas la scène pour autant. SLASH et ses camarades cherchent en effet à poursuivre l’expérience, vraisemblablement avec un chanteur moins célèbre que son prédécesseur.

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COMMENTAIRES DES LECTEURS Vos commentaires, vos remarques, vos impressions sur la chronique et sur l'album
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Ewen Le mardi 8 mars 2011

Ville : Bretagne
"Weiland a été invité à quitter le groupe" me semble plus juste :) Sympathique cette chronique de DVD ;)
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