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Chronique
FIREBIRD - Double diamond

Style : Hard Rock
Support :  CD - Année : 2011
Provenance du disque : Acheté
10titre(s) - 35minute(s)

Site(s) Internet : 
FIREBIRD MYSPACE 

Label(s) :
Rise Above
 (14/20)

Auteur : Alain
Date de publication : 20/04/2011
Ne pas oublier le feu sacré
Double Diamond est déjà le sixième album du discret trio britannique FIREBIRD qui, pour les étourdis, est mené d’une main de maître par le guitariste et chanteur Bill STEER, ancien boucher au sein de formations terroristes comme NAPALM DEATH et CARCASS. En l’ocurrence, le propos du sieur STEER via FIREBIRD n’est pas de perpétuer les écoulements Grindcore de ses formations précédentes mais bien de s’ébattre sans entraves dans un Hard Rock solidement enraciné à la fin des années 60 et dans la première partie des années 70.

Comme depuis les débuts discographiques en 2000, FIREBIRD apporte un tranchant métallique à un substrat Hard Rock qui évoque une sorte de HUMBLE PIE (groupe de Boogie Rock des 70’s) traité aux anabolisants. L’interprétation est fidèle aux enseignements des précurseurs. Bill STEER notamment s’illustre en alternant les riffs teigneux et les soli très mélodiques ; on sent parfois planer l’ombre de Ritchie BLACKMORE, histoire de situer le niveau de jeu. Par son jeu énorme et mobile, le bassiste Greyum MAY évite l’impression de vide qui plombe certains trios. Il faut dire qu’il est plus que solidement épaulé par l’impeccable Ludwig WITT (SPIRITUAL BEGGARS).

En dépit de ces éléments objectivement positifs, l’album ne décolle. La faute à des compositions trop passe partout et trop révérencieuses ? Peut-être en partie. Plus sûrement, il faut incriminer le manque de passion et l’uniformité du chant – le registre de Bill STEER est somme toute limité. Une production plus variée et un mixage plus ambitieux auraient pu faire décoller l’ensemble en insufflant du relief et du contraste. Le fan qui possède déjà les albums précédents peut sans encombres se procurer Double Diamond : il ne sera ni surpris, ni déçu. Quant à ceux qui ne connaissent pas FIREBIRD, c’est quitte ou double : ou ils succombent à ce breuvage vintage, ou il n’y voit rien de neuf.
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