RISE TO REMAIN - City of vultures
Style : Melodic Extrem Metal
Support :
CD
- Année : 2011
Provenance du disque : Reçu du label
12titre(s) - 45minute(s)
Site(s) Internet :
RISE TO REMAIN WEBSITE
Label(s) :
EMI
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(13/20)
Date de publication : 15/09/2011
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Bof...
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J’ai découvert RISE TO REMAIN alors que le groupe ouvrait pour IRON MAIDEN à Paris. Et, rappelez-vous, je n’ai été emballé ni par la prestation des Anglais, ni par leur MetalCore. Plus tard, seulement, j’ai découvert que le vocaliste du groupe n’est autre que le fils d’un certain Bruce DICKINSON. Ce qui explique en grande partie la place du groupe sur cette tournée (tout comme ce fut le cas précédemment avec Lauren HARRIS, l’ainée de la progéniture de son bassiste de père)
Qui a un jour voulu être le « fils de… » ou la « fille de… » ? Reconnaissons que la difficulté de la situation est proportionnelle à la notoriété du parent. Savoir en user permet de décrocher un deal mondial sur le même label que papa. Ce type de contrat, rare de nos jours, est-il pourtant significatif des qualités d’un groupe ?
Je range cependant mes a priori à leur place (au plac‘hard) et aborde cet album - dont on fait des gorges chaudes outre-Manche - l’esprit ouvert. Dès le départ, il est clair qu’Austin DICKINSON ne tombe pas dans le piège de la tentative d’imitation de son illustre père (mais dans celui de la pâle imitation de la coiffure d’un Justin BIEBER aux cheveux mi-longs !) et opte pour un chant à l’opposé, mélangeant hurlements et chant clair (aux forts accents pop rock par instants). Ses camarades de jeu (Ben TOVEY et Will HOMER aux guitares, Joe COPCUTT à la basse et Pat LUNDY à la batterie) alternent avec une efficacité relative les tempi et ambiances tout au long de ce premier album, City Of Vultures.
L’album, après une courte introduction, démarre plutôt bien. Et pour peu que l'on fasse abstraction des hurlements et grognements par trop agressifs, des morceaux comme The Serpent, This Day Is Mine ou City Of Vultures, rapides et lourds, frappent fort. En n’utilisant pas de doubles grosses caisses à profusion et en diversifiant les sonorités des guitares, le groupe cherche à se démarquer mais…
… Mais se prend les pieds dans le tapis dès Talking In Whispers qui manque cruellement de personnalité. Les effets vocaux et musicaux se font pénibles et même irritants... A partir de ce moment, les choses deviennent, au mieux, banales, RISE TO REMAIN ne proposant rien de vraiment novateur, ni même d’original. Les chansons s’enchaînent sans jamais parvenir à retenir mon attention, exception faite peut-être de Illusions, avec sa construction un poil barrée et son pont qui se fait calme et léger.
City Of Vultures se termine et me laisse un goût de pas totalement fini. Oh, certes, le son est propre, fruit du travail de Colin RICHARDSON, mais ce n'est pas suffisant. Ça pourra sans doute plaire à la jeune génération, avide de nouveautés et se laissant facilement abuser par les superlatifs que le marketing aime coller au nom d’un nouveau groupe. Mais l’ensemble me laisse de marbre. On mise beaucoup sur RISE TO REMAIN, trop peut-être. Et le fait d’avoir été élu « Meilleur nouveau groupe » et « Meilleure révélation anglaise » aux Golden God awards de Metal Hammer et aux Kerrang awards, respectivement, est assez significatif de l’état actuel de la scène anglaise, pas au mieux de sa forme créative. Cependant, EMI étant derrière le groupe (encore un hasard?), il y a peu de doute que RISE TO REMAIN ne bénéficie d'une belle campagne de promotion bien orchestrée, suivie, d'ici guère plus d'un an, d'un second album carré de chez carré, histoire de faire taire les crédules et mauvaises langues. A suivre, donc.
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