Français  
Accueil    Association    Liens    Livre d'or    Contacts 
Login: Passe:
 
S'inscrire gratuitement
Votre panier est vide
0 article
Valider votre panier
Chronique
EPHEDRA - Can'-ka no rey

Style : Dark / Gothic / Doom / Stoner
Support :  MP3 - Année : 2017
Provenance du disque : Reçu du label
12titre(s) - 53minute(s)

Site(s) Internet : 
EPHEDRA BANDCAMP
EPHEDRA FACEBOOK

Label(s) :
Argonauta
 (15/20)

Auteur : Alain
Date de publication : 11/02/2017
Trip instrumental
Let The Music Do The Talking : cet adage qui servit de titre en 1980 au premier album solo de Joe PERRY, le quartette suisse EPHEDRA l'applique à la lettre puisque sa musique est intégralement instrumentale. A l'exception de quelques traces de voix humaine issues d'extraits de films (Vicious Circle), le champ est libre pour les instruments, avec un effectif très classique : batterie, basse, deux guitares.

Dans une telle configuration, beaucoup de groupes opteraient pour des options permettant d'occuper tout le spectre sonore ; par exemple, la brutalité ou la démonstration technique. Or, EPHEDRA préfère éviter ces deux écueils, auxquels le groupe substitue la puissance et la mobilité rythmique. Puissance rythmique basée sur une basse tour à tour grondante et une batterie certes solide sur le marquage strict du tempo mais proposant toujours des additifs dynamiques. Bien entendu, les deux guitares apportent constamment leur lot de riffs sévères et quand tout ce petit monde s'aligne, je peux vous dire que la puissance de tir est appréciable. Cela dit, c'est bel et bien la capacité à créer du groove et du mouvement qui l'emporte.

Les guitares ne se cantonnent pas au découpage puisqu'elles proposent des solos véloces et techniques (quoique jamais exempts de mélodie) et des arrangements plus subtils (notamment de la guitare acoustique sur le pourtant ravageur Moonshiner et sur le plus Rock Southern Love, au titre explicite). Là, nous en arrivons à la structure des compositions de cet album. Bien que relativement concises, elles font la place à des changements de rythmes et d'ambiances, construisant ainsi des contrastes qui éloignent toute lassitude. Pour autant, EPHEDRA n'exagère pas la place donnée aux moments atmosphériques, conservant tout au long du disque un juste équilibre, les dynamiques rythmiques dominant toujours à la fin.

Can'-Ka No Rey peut sans problème intéresser les fans de Stoner mais également ceux qui adulent KARMA TO BURN, voire les amateurs de Post Metal.
COMMENTAIRES DES LECTEURS Vos commentaires, vos remarques, vos impressions sur la chronique et sur l'album
Pour pouvoir écrire un commentaire, il faut être inscrit en tant que membre et s'être identifié (Gratuit) Devenir membre de METAL INTEGRAL
Personne n'a encore commenté cette chronique.
 Actions possibles sur la chronique
Enregistrer la chronique au format .PDF
Afficher la version imprimable de la chronique
Envoyer la chronique par email
Ecrire un commentaire
Poser une question sur la chronique
Signaler une erreur
Chroniques du même style
FACE DOWN
The long lost future
GONEZILLA
Aurore
MARC URSELLI'S STEPPENDOOM
Steppendoom
1968
Ballads of the godless
SPACETRUCKER
Smooth orbit
Chroniques du même auteur
THE RODS
Heavier than thou
QUARTZ
Quartz
ECHOLOT
Curatio
THE GOLDEN GRASS
Coming back again
DENNER'S INFERNO
In amber
© www.metal-integral.com v2.5 / Planète Music Association (loi 1901) /