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Chronique
FORTRESS - Don’t spare the wicked

Style : Heavy Metal
Support :  MP3 - Année : 2021
Provenance du disque : Reçu du label
8titre(s) - 28minute(s)

Site(s) Internet : 
FORTRESS BANDCAMP
FORTRESS FACEBOOK

Label(s) :
High Roller Records
 (18/20)

Auteur : Alain
Date de publication : 22/01/2022
Heavy metal mélodique très attachant
Parmi le régiment de groupes ayant choisi le nom de FORTRESS, celui qui nous occupe présentement est originaire de Californie et voue une admiration sans bornes au Hard & Heavy traditionnel, des années 70 au début des 80. Fondé en 2016 par le guitariste Fili BIBIANO, le groupe a déjà commis en 2018 un EP quatre titres, mais se révèle pleinement avec ce premier album concis (moins d’une demi-heure au compteur). Adepte d’un Heavy Metal racé, le répertoire de FORTRESS peut globalement être rapproché des répertoires respectifs de RAINBOW, RIOT, VIRGIN STEELE, Yngwie MALMSTEEN et PRETTY MAIDS.

Qu’y-a-t-il de commun entre ces groupes référentiels et FORTRESS ?
Tout d’abord, un recours à des riffs nerveux, soutenus par une section rythmique agile, puissante et véloce. Entre des tempos médium et plus enlevés, on sent toute l’aisance d’un bassiste – Damian REJON – au son trapu mais au jeu alerte, et de son collègue batteur – Rob DURAN – capable de ponctuer lourdement le tempo, tout autant que d’emballer les événements en développant un volume de jeu plus étoffé, avec un recours fructueux aux cymbales, à la grosse caisse et aux toms.

Sur cette assise énergique et remuante, deux dimensions permettent de différencier quelque peu FORTRESS de la masse innombrable de groupes se revendiquant d’influences analogues. En premier lieu, les solos du guitariste Fili BIBIANO s’apparente à la longue tradition des funambules combinant technicité, concision, feeling, sens mélodique, influences tirées des musiques baroques et classiques. On peut sans honte invoquer les mânes de Ritchie BLACKMORE (DEEP PURPLE, RAINBOW), Yngwie MALMSTEEN (continuateur du précédent), de Michael SCHENKER et de Randy RHOADS (merveilleux combinateurs d’une impeccable technicité et d’un touché de cordes éminemment subtil et sensible).
Et puis, le quartette bénéficie des prestations de haut vol de Chris Scott NUNEZ, chanteur aussi puissant qu’expressif, impérial dans un registre médium, mais capable de monter très haut, tout en préservant justesse et impact.

Si l’on ajoute des arrangements de claviers vintage (fin 70’s, début 80’s), il souffle un vent épique sur ces compositions brèves, ramassée, mais d’une grande efficacité mélodique. D’un point de vue stylistique, FORTRESS se montre convaincant sur les morceaux rapides (susceptibles de plaire aux fans de Speed mélodique) mais également sur les mid-tempos accrocheurs Dans la catégorie des formations adeptes d’une approche rétro, on peut affirmer que FORTRESS s’impose dans le peloton des talentueux qui apposent leur marque et se font fort de développer une personnalité, à partir d’héritages qui peuvent s’avérer écrasants. Seuls reproches : un son un peu rêche et un mixage un brin étriqué. Sinon, que du bon.

Vidéo de Children Of The Night : cliquez ici
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