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Chronique
WITCHERY - Nightside

Style : Thrash
Support :  MP3 - Année : 2022
Provenance du disque : Reçu du label
11titre(s) - 36minute(s)

Site(s) Internet : 
WITCHERY FACEBOOK

Label(s) :
Century Media
 (18/20)

Auteur : Pumpkin-T
Date de publication : 05/07/2022
Point d’orgue d’une carrière… voire, d’un genre
Hola, thrashers de tous poils ! Certains d’entre vous auraient-ils eu l’audace de passer à côté de ce monument du blackened thrash érigé par WITCHERY ? Certains auraient-ils fait mine d’ignorer ce monolithe flamboyant qui va marquer pour les décennies à venir, la discographie diabolique des maîtres suédois ?

Laissez-moi vous narrer cette sanglante épopée, ou craignez que le Maître des Enfers ne vous décolle les oreilles au chalumeau : pour la faire courte, c’est l’histoire d’une villageoise qui se fait engrosser par un démon, puis est accusée de sorcellerie. Elle est condamnée mais s’évade en direction des Amériques. Puis gros retour de flamme vers l’Ancien Monde et le pape, ses anges, ses bergers, ses brebis, ses églises, tout ce joli petit univers insupportable se fait copieusement défoncer la tête. J’avoue que je n’ai pas trop compris si c’était le fils sombre de la villageoise qui avait décidé d’éradiquer par vengeance le peuple de Dieu, ou bien autre chose. C’est un concept album dont je n’ai pas vraiment capté le concept.

Ceci étant, au second degré les paroles sont super croustillantes et en tout état de cause la musique est un vrai feu d’artifice de tout ce que le thrash metal, le black, le speed et le heavy ont pu inventer de plus rentre-dedans.

Facteur primordial du plaisir : zéro ennui durant les onze titres courts et ravageurs tant les ambiances et les rythmes sont à la fois variés et cohérents. Il y a de surcroît plein de courts breaks et effets de style instrumentaux ou vocaux qui surprennent tout en s’intégrant magnifiquement dans le déferlement d’énergie.

Le très binaire Witching Hour déboule à cent à l’heure et défonce tout sur son passage, et j’adore ces petits sons à l’envers qui font monter la pression juste avant le solo. Un cavalier continue sa route tout seul jusqu’à Don’t Burn The Witch sur un tempo plus lent et avec un riff groovy et de sympathiques interventions de basse aux harmoniques très métalliques. Le troisième titre, Storm Of The Unborn, est encore un pas de plus vers du lourd, un brin épique même. Il y a un ce passage génial avec la voix gutturale et une nappe de chœurs, puis une basse très rythmée et le morceau s’envole vers les cieux avant de retomber comme un ange aux ailes cramées. Magnifique.

Interlude : Er Steht In Flammen possède une ambiance attachante avec ses textes parlés en allemand, en espagnol, en anglais.

Les hostilités reprennent en force avec Popecrusher, du thrash très noir, super inquiétant, un bel équilibre de speed et de heavy. Le rythme se plombe tout à coup avec Left Hand March dont la guitare rythmique syncopée déclenche un headbanging lent mais volontaire, dont les solos de guitare sont limpides et la voix super démoniaque. La septième plage, Under The Altar, est un petit instru au riff très traditionnel et méchant, coupé par un passage léger. Retour à du gros bourrinage avec Churchburner (la célèbre spécialité scandinave). Bientôt, la section rythmique basse-batterie de Crucifix And Candle résonne. Cette intro est un grand moment et le morceau lui-même garde toutes ses promesses, surtout grâce à ce petit temps calme avant un solo d’une mélodie belle à pleurer - peut-être mon titre préféré. Ensuite, c’est le défouloir thrash/core intitulé A Forrest Of Burning Coffins mis en lumière par une partie instrumentale tellement jouissive, sans compter l’intervention de Jeff WALKER (CARCASS) qui donne la réplique à Angus – excellent.

Me voici rendu au dernier titre : Nightside. Le morceau le plus écrasant de l’album, gros riff de plomb, passage susurré puis un superbe growl abyssal avant qu’une voix féminine ne vienne nous murmurer quelques vers en français. Et enfin, retour de l’orage métallique qui finit par s’éloigner tout en douceur. Un final de rêve qui me laisse sur un réel frisson !

Au fil de leurs albums j’ai appris à aimer WITCHERY mais jamais je ne m’étais autant régalé qu’avec Nightside. Je pense que cet opus fera date dans leur carrière, voire même, deviendra un marqueur dans l’histoire du blackened thrash.


***

WITCHERY est composé de :
- Angus NORDER, chant ;
- Jensen, guitare rythmique ;
- Rickard RIMFÄLT, guitare rythmique et solo ;
- Victor BRANDT, basse ;
- Chris BARKENSJÖ, batterie.

Hommage aux quelques invités prestigieux :
- Jeff WALKER de CARCASS, chant avec Angus sur A Forrest Of Burning Coffins ;
- Hank SHERMAN, guitariste de MERCYFUL FATE, un habitué des participations aux album de WITCHERY ;
- Maciek OFSTAD, guitariste de KVELERTAK ;
- Simon JOHANSSON, guitariste de WOLF (dont le dernier album est un must have – (Lire ici).

***


Extrait de Nightside :
- Popcrusher : Cliquez ici !
- Witching Hours : Cliquez ici !

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