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Chronique
BONEDRYVER - Ain't too pretty, ain't too proud

Style : Hard Rock
Support :  MP3 - Année : 2020
Provenance du disque : Reçu du label
10titre(s) - 40minute(s)

Site(s) Internet : 
BONEDRYVER WEBSITE
BONEDRYVER FACEBOOK

Label(s) :
Auto Production
 (15/20)

Auteur : Alain
Date de publication : 12/05/2020
100% hard rock américain musclé
Très rapidement, de nombreux indices nous indiquent que l'affaire va être virile et sans concessions. Le visuel de la pochette : crâne et flingues (classique mais toujours aussi peu amical), noir et blanc (la quadrichromie, c'est pour les bourgeois !). Le titre de l'album : pas de chichis. La photographie des quatre musiciens (cuir, gros bras, mines patibulaires) confirme le message : vaudrait mieux pas nous faire chier ! Terminons en citant quelques titres de morceaux : White Trash, God Bless America, Gunslinger, Hellride... BONEDRYVER surgit du plus profond de la Caroline du nord avec dans ses sacoches une conception basique du Hard Rock.

Effectivement, nous avons droit à une décharge de chevrotine sous forme de dix morceaux concis, carrés, musclés, sans trop de fioritures : batterie sèche et intraitable, grosses lignes de basse tendues, riffs rêches et solos incisifs et techniques, chant médium et rauque, refrains repris en choeur. Heureusement, de temps à autre, l'approche se fait moins rugueuse et les guitares en son clair plus cajoleuses, comme sur l'introduction de No Man's Land ou sur la belle ballade Blue Eyes, qui porte en son sein l'héritage du Rock sudiste.

Généralement, BONEDRYVER embraye en mode tempo médium mais sait se progresser plus lentement, comme sur God Bless America, rampant et menaçant. Tout aussi chargé de menace, à la limite du Heavy Metal, Gunslinger débute lentement, puis progresse en mid-tempo, avant que lui succède la charge finale de Poorhouse (Riches To Rags), rageuse et frénétique. D'ailleurs, ce titre fonceur s'impose à mon avis comme le meilleur du lot, montrant en groupe totalement libéré, lancé à pleine puissance : une piste à suivre ?

La production volontairement live me paraît judicieuse ; par contre, le mixage semble n'avoir pas donné toute l'ampleur requise à ce répertoire, avec notamment une chant poussé au premier plan, un peu au détriment des guitares.

A l'image de l'Amérique républicaine et conservatrice, BONEDRYVER se contrefout des expérimentations et de l'innovation : seul lui importe de faire parler la poudre, selon les canons classiques du Hard lourd, avec un zeste d'esprit sudiste. A prendre ou à laisser.

Vidéo live de God Bless America cliquez ici et vidéo de Poorhouse (Riches To Rags) cliquez ici
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