THE FERRYMEN - Iron will
Style : Heavy Metal
Support :
MP3
- Année : 2025
Provenance du disque : Reçu du label
11titre(s) - 51minute(s)
Site(s) Internet :
THE FERRYMEN FACEBOOK
Label(s) :
Frontiers Records
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  (17/20)
Date de publication : 10/01/2025
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Une main de fer dans un gant de velours (ou l'inverse) !
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Voici donc le retour de THE FERRYMEN, le groupe international de Heavy mélodique avec un quatrième album, Iron Will,qui fait suite à One More River To Cross, chroniqué ici-même (cliquez ici). La composition du groupe n'a pas changé depuis leurs débuts, en 2017, et pourquoi en serait-il autrement lorsque vous disposez de pointures telles que Magnus KARLSSON (PRIMAL FEAR, Magnus KARLSSON'S FREE FALL) à la guitare, Ronnie ROMERO (RAINBOW, SUNSTORM, LORDS OF BLACK) au chant et Mike TERRANA (AXEL RUDI PEARL, RAGE) derrière les fûts ! La musique proposée n'a pas changé non plus. Vous avez donc droit à la plus parfaite expression de ce que revêt le terme Heavy mélodique, à savoir une guitare d'une grande vélocité, une batterie en béton armé envoyant des parpaings et un chant au sommet, avec un Ronnie ROMERO, qui fait partie des top-chanteurs mondiaux dans le domaine, à n'en pas douter. Enfin, la pochette, réussie, est encore une fois l'oeuvre de notre Stan W DECKER.
Le premier titre,Choke Hold, essaie de tromper son monde avec ses claviers aériens, mais tout de suite arrive une descente de toms, suivie d'une guitare bien acérée qui met sur orbite la machine à riffs. Ronnie ROMERO domine les débats avec sa voix pleine, totalement en mode Hard Rock. Magnus KARLSSON se dit qu'il est temps de mettre son grain de sel sur le morceau et j'ai droit à une avalanche de notes que n'aurait pas renié Alvin LEE par exemple ! Peut-on respirer ? Mother Unholy, le second single extrait, débute sur des choeurs majestueux. Voici donc du métal symphonique, avec un bel enrobage d'accords de guitare. Il y a des passages calmes où la voix de Ronnie se fait vraiment apprécier et je retrouve un souffle épique propre à des groupes comme NIGHTWISH ou UNLEASH THE ARCHERS. La ligne de chant est superbe et je ne parle pas du solo, court, affolant, asséné par un Magnus KARLSSON bien jambes (en doigts en l'occurrence !). C'est un titre très puissant et puisque l'on parle de puissance, Iron Will, le morceau éponyme et premier extrait de l'album déboule. Il porte bien son nom ! Le riff est en acier trempé et Ronnie ROMERO n'en demande pas plus pour déployer la puissance de sa voix. J'y retrouve encore un petit côté symphonique. Tout cela me fait penser à ce que peuvent faire les suédois de SOLE SYNDICATE, lorsqu'ils empruntent le chemin du Heavy, sur certains morceaux. Le riff rentre profondément dans la tête. Arrive un pont, relativement calme, mais cela ne dure pas bien longtemps et Mister KARLSSON décoche encore une fois un solo de fou sur ce morceau ! Ce n'est d'ailleurs pas pour rien, que ce ce titre a été choisi pour sortir en single.
Avec Above It All, j'ai droit à un titre estampillé THE FERRYMEN. C'est du heavy cinématique, avec de grandes envolées lyriques, choeurs à l'appui. Le solo est délié,et me fait penser, dans sa couleur, à ce que pouvait faire Kerry LIVGREN de KANSAS. On retourne au charbon avec Adrenaline et avec un titre comme ça, ne vous attendez certainement pas à une berceuse. C'est un morceau court, ramassé et très puissant. La machine à riffs turbine à fond, pour tout vous dire. Darkest Storm enchaîne sur le même rythme et c'est encore une fois surpuissant, mais tout en restant élégant, et c'est ce qui fait toute la différence avec d'autres groupes de Heavy. La ligne de chant est superbe, avec un belle recherche de mélodie, et je sais bien que Ronnie ROMERO en est tout à fait capable. D'ailleurs le solo est tout en toucher et en arabesques, avant de partir dans un tourbillon de notes, car il ne faut pas rêver quand même. Mine de rien, voici un morceau loin d'être monolithique, qui mérite assurément plusieurs écoutes pour en apprécier toutes les finesses. Dreams And Destiny serait-il le premier morceau calme ? Oui, c'est bien ça ! Les claviers sont très présents et il y a un magnifique solo de Magnus KARLSSON.
Après ce temps de repos, c'est reparti avec Dust To Dust. Je retiens de ce titre, un tapis de guitares, un chant bien viril et un solo complètement déjanté. Je m'attends à du dark métal avec The Darkness That Divides, après avoir entendu des choeurs caverneux au début du morceau. Il n'en est rien, car il s'agit en fait d'un titre tout ce qu'il y a de plus Heavy “classique” Je m'attarde sur le jeu de batterie de Mike TERRANA, qui peut actionner la double grosse caisse, et les roulements de fûts façon mitraillette, mais qui sait aussi faire preuve de plus de finesse. Mind Games donne dans le Hard Rock épique, avec un refrain “catchy” et un solo qui alterne entre le lyrique et le speed. L'album se termine avec You're The Joker, qui met en lumière le chant de Ronnie ROMERO très à l'aise, en faisant feu de tout bois. Je note pas mal de changements de rythme. Le solo est un petit festival et démontre s'il le fallait encore, le talent de Magnus KARLSSON.
THE FERRYMEN ne déçoit pas avec ce nouvel album, qui est dans la droite lignée des précédents, avec une grande homogénéité. Si vous aimez le Heavy mélodique, c'est ici qu'il faut venir se servir, car vous ne serez pas déçu.e.s. Le projet, qui était juste au départ celui d'un super groupe, est devenu, au fil des albums, un véritable groupe, et c'est tant mieux.
L'album sort le 24 janvier
Iron Will : cliquez ici
Mother Unholy : cliquez ici
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