Métal Intégral - Chronique / DVNE - Live at the biscuit factory

Post metal en mode scénique sans public

Formé en 2013, le quintette écossais a d’ores et déjà délivré trois EP, trois albums studio (Asheran, 2017, Etemen Ænka, 2021, Voidkind, 2024) et un album live (Cycles of Asphodel, 2022). En configuration live, il propose aujourd’hui quatre titres, tous issus du dernier album studio. Il y a donc d’emblée redondance de répertoire. Reste à savoir si le contexte scénique apporte une quelconque plus-value.

Après écoute, j’aurais tendance à affirmer que les versions live ont de facto une valeur intrinsèque, au même titre que leur pendant studio. Ces derniers ont tendance livrer un rendu roide et froid, là où les versions scéniques acquièrent des radiations et des palpitements qui transfigurent les originaux. Il ne s’agit aucunement d’affirmer de manière péremptoire que le live domine le studio, ou inversement. Convenons que les deux approches s’enrichissent mutuellement, les versions studio posant un cadre rugueux mais maîtrisé, les pendants live conservant la discipline dans l’exécution et l’épaisseur du son, mais ajoutant une dimension vibratoire aux rythmiques, déjà bien costaudes en studio.

De là à vous recommander impérativement l’acquisition de cet opus live, il y a un pas que chacun.e doit et peut évaluer. Pour ma part, j’étais plutôt méfiant a priori, puis franchement converti après des écoutes multiples. Bravo au groupe de pouvoir combiner la rigueur du studio et le déploiement émotionnel du live. Pour ma part, j’attends avec une égale impatience le prochain album studio et son hypothétique pendant live.

Vidéo de la performance live : cliquez ici

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