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Oldies but goldies : encore un album retentissant pour mike slamer !
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Nous avons décidé de vous faire découvrir (ou re découvrir) les albums qui ont marqué une époque et qui nous paraissent importants pour comprendre l'évolution de notre style préféré. Nous traiterons de l'album en le réintégrant dans son contexte originel (anecdotes, etc.)...Une chronique qui se veut 100% « passionnée » et « nostalgique » et qui nous l'espérons, vous fera réagir par le biais des commentaires ! …... Bon voyage !
Mike SLAMER (CITY BOY, STREETS, Steve WALSH, WALL OF SILENCE, Terry BROCK…) est de nouveau à la tête de ce SEVENTH KEY. Comme je vous le soulignais tout ce que touche le Britannique se transforme en chef d'œuvre ce qui est le cas encore. L'admirateur de ce musicien que je suis retrouve dans ce groupe un mélange de tous ces projets, le hard rock puissant de STEELHOUSE LANE( Metallic Blue, Slaves Of The New World), le Hard FM sublime de STREETS (Crimes In Mind).
L'apport du bassiste, chanteur, compositeur Billy GREER (KANSAS, STREETS, Steve WALSH) apporte cette sublime touche progressive du fameux groupe Américain KANSAS. Il a été membre du groupe de Topeka (Kansas) depuis Power (1986) à Point Of Know Return : Live And Beyond (2011). Son influence donne à la musique de SEVENTH KEY ce plus d'originalité. La plupart des titres étant composés en duo avec Mike SLAMER. Même s'il n'a pas la voix de Keith SLACK (STEELHOUSE LANE) ou Steve WALSH (STREETS, KANSAS) Billy va vous surprendre par son timbre vraiment adapté à ce SEVENTH KEY. Il est très très bon croyez moi !
Démarrage à fond les manettes avec le rageux The Kid Could Play, là il y a du STEELHOUSE LANE. Billy GREER se donne à fond avec sa voix bien Rock. La guitare de Mike SLAMER en rythmique est purement hard rock. Le solo est un mélange entre Dann HUFF et Neil SCHON. L'entame est époustouflante d'énergie. Le début de Only The Brave est un retour aux années STREETS, KANSAS. Hyper mélodique, le son est bien Hard FM. Le refrain est AOR, très "Eighties". La batterie de Chet WYND marque fortement le titre. Mike SLAMER expérimente de nouveaux sons, influencé par le progressif, puis il embrase le morceau. Mike est un extraordinaire guitariste, ce n'est pas nouveau mais il m'impressionne tant !
Arrive un de mes titres préférés, Missy une fantastique mélodie AOR, formidablement chantée par Billy GREER. Une chanson estampillée du sceau du Hard FM. Le solo est magnifique de feeling et de sensibilité. L'influence du Blues coule dans Surrender ou Mike effectue des prouesses. Le refrain est absolument captivant avec des harmonies vocales enivrantes. Le Britannique fait virevolter, flamboyer sa guitare. Le refrain de nouveau vient m'enchanter, dès que je l'entends je suis sous son charme ! Une guitare acoustique raffinée soutient un Love Is Dying purement éblouissant. Billy a quand même une sacrée voix sensuelle et quand le refrain survient, c'est le régal total. Tout est suave, émotionnel, la nostalgie, est à l'honneur. De légères nappes de claviers amènent un petit côté symphonique. Mike instaure dans ses interventions de la simplicité, de l'humilité. Que dire de plus ? Beau et touchant ! Attention No Man's Land écrit par Steve WALSH (KANSAS), Steve MORSE (DEEP PURPLE) et Phil EHART (KANSAS) est beaucoup plus rythmé. Il semble tout droit sorti de Power de KANSAS. Le refrain est une pépite envoûtante qui ne passe pas inaperçue. Plus rock dans l'esprit Every Time Its Rains prends des ponctuations quelques fois Pop. Léger, entrainant, joyeux, un morceau étonnant pour se laisser aller.
Le rock progressif d'un Point Of Know Return (1977) des Américains se retrouve sur Home. Tout respire la délicatesse. Le refrain est malgré tout plus incisif. Billy GREER est très à l'aise dans ce registre. Le solo de Mike est comme toujours efficace et redoutable. Composé par Steve WALSH, Forsaken est entre progressif et AOR. Elégance et grâce de STREETS conduisent un Home ou le refrain gagne en rigueur et en densité. Mike m'emmène en "voyage " avec sa guitare parfois délicieuse et parfois plus "musclée". Un dosage éloquent entre progressif et AOR.
L'accent est mis en priorité sur la mélodie sur Forsaken. C'est un mid tempo éclatant et exquis. Le solo est plus en finesse. Riffs directs, tranchants, Prisoner Of Love annonce le retour d'un Hard FM mordant. Je ne peux m'éviter de penser à STEELHOUSE LANE. Pas de doutes, il aurait pu être inclus dans Slaves Of The New World. Le solo est brillant et percutant. La voix de Billy est impeccable. Broken Home a été composé par le regretté Mark SPIRO (décédé en Mars 2024, à 67 ans) un musicien au talent inouï (BAD ENGLISH, GIANT, CHEAP TRICK, HEART, SPIRO en solo). Toute la force mélodique de Mark se confirme sur cette étincelante ballade.
Un album d'une richesse, d'une rare intelligence qui allie un un parfait d'équilibre entre les genres. SEVENTH KEY représente une combinaison, une alchimie entre progressif à la KANSAS (de Point Of Know Return), ou Hard FM (de Power, STREETS) ou plus Hard Rock. Un album passionnant, varié et inoubliable. SEVENTH KEY (2001) : Billy GREER : basse, guitare acoustique, chant, Mike SLAMER : Guitares acoustiques, électriques, David MANION : claviers, Chet WYND : batterie, Invités : Terry BROCK : chœurs, Phil EHART : claviers (No Man's Land , Every Time It Rains) Steve WALSH : claviers (No Man's Land , Every Time It Rains) Steve MORSE : guitare (No Man's Land , Every Time It Rains) Rich WILLIAMS (KANSAS) : guitare (Missy, No Man's Land, Every Time It Rains) Mike SLAMER : Ingénieur du son, mixage, production, Rick DIAMOND : photographie.
Missy : cliquez ici
When Love Is Dying : cliquez ici
The Kid Could Play : cliquez ici
Chronique de Rémifm 2010 : SEVENTH KEY : The Raging Fire : cliquez ici
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